Rechercher une année:
page 8 of 14
⚓ 12 février 1964::
Expulsion des jésuites par le gouvernement de François Duvalier qui les accusa de participer à un complot contre la sûreté de l'Etat. Ce fut leur seconde expulsion. La première avait eu lieu en novembre 1763. Ils étaient retournés en septembre 1953.
⚓ 31 juillet 1964::
Décès de Mgr. Joseph Marie Le Gouaze, archevêque émérite de Port-au-Prince
⚓ 1963::
Alors que s'approchait la fin de l'année, Mgr Giovanni Ferrofino retourne à Rome. Le Vatican se trouvait en conflit ouvert avec François Duvalier et l'avait même excommunié. L'intérimat est assuré par le secrétaire de la nonciature, Père Edoardo Rovida.
⚓ 17 novembre 1962::
Expulsion de Mgr. Paul Marie Robert, évêque des Gonaives.
Il avait été arrêté le 5 novembre et conduit à Port-au-Prince par des soldats qui prétendaient le protéger de la colère des habitants des Gonaives. Duvalier l'avait dejà taxé d'ennemi.
Il avait été arrêté le 5 novembre et conduit à Port-au-Prince par des soldats qui prétendaient le protéger de la colère des habitants des Gonaives. Duvalier l'avait dejà taxé d'ennemi.
⚓ 9 Janvier 1961::
Fermeture de La Phalange, Journal de l'Église catholique en Haiti.
Deux jours plus tôt, le journal avait publié une lettre des directeurs des écoles congréganistes qui protestaient contre l’article 4 d'un décret "Faisaint obligation aux parents d'envoyer leurs enfants à l'école" publié le 8 décembre 1960 et qui les obligeait à faire parvenir aux autorités gouvernementale une liste hebdomadaire des élèves absents. Le gouvernement voyait alors toute absence scolaire un signe de contestation, voir de grève.
Deux jours plus tôt, le journal avait publié une lettre des directeurs des écoles congréganistes qui protestaient contre l’article 4 d'un décret "Faisaint obligation aux parents d'envoyer leurs enfants à l'école" publié le 8 décembre 1960 et qui les obligeait à faire parvenir aux autorités gouvernementale une liste hebdomadaire des élèves absents. Le gouvernement voyait alors toute absence scolaire un signe de contestation, voir de grève.
⚓ 10 janvier 1961::
Expulsion de Mgr. Rémy Augustin, auxiliaire de Port-au-Prince.
⚓ 30 janvier 1961::
A Mgr. Claudius Angénor fut confiée l'administration de l’archevêché de Port-au-Prince.
⚓ 24 novembre 1960::
Expulsion de Mgr. Poirier, archevêque de Port-au-Prince.
⚓ octobre 1959::
Inauguration de la villa Manrèse au Haut de Turgeau, un édifice appartenant aux Jésuites. Cet événement eut lieu alors que le gouvernement se trouvait en conflit ouvert avec le clergé à dominance française.
Après l'expulsion des Jésuites en 1964, la villa Manrèse sera administré par les Clercs de Saint-Viateur et devint une maison de repos, de formation et de retraite.
Le batiment sera gravement endommagé lors du tremblement de terre de 2010.
Après l'expulsion des Jésuites en 1964, la villa Manrèse sera administré par les Clercs de Saint-Viateur et devint une maison de repos, de formation et de retraite.
Le batiment sera gravement endommagé lors du tremblement de terre de 2010.
⚓ 15 septembre 1959::
Ordination épiscopale de Mgr. Paul-Maurice Choquet, csc, évêque auxiliaire du Cap-Haïtien.
⚓ 20 août 1959::
Expulsion des deux prêtres français: Étienne Grienenberger et Joseph Marrec.
P. Étienne Grienenberger fut alors le supérieur de la communauté des Pères du Saint-Esprit et se trouvait Haïti depuis treize ans. Le père Marrec, curé de Saint-Marc, vivait dans le pays depuis vingt-six ans.
Ils furent accusés entre autres , d'avoir omis de mentionner le nom du président au cours de la traditionnelle prière en faveur de la nation lors des célébrations et d’avoir apporté des appuis matériels et moraux aux ennemis du gouvernement.
P. Étienne Grienenberger fut alors le supérieur de la communauté des Pères du Saint-Esprit et se trouvait Haïti depuis treize ans. Le père Marrec, curé de Saint-Marc, vivait dans le pays depuis vingt-six ans.
Ils furent accusés entre autres , d'avoir omis de mentionner le nom du président au cours de la traditionnelle prière en faveur de la nation lors des célébrations et d’avoir apporté des appuis matériels et moraux aux ennemis du gouvernement.
⚓ 6 juin 1959::
Le père Paul-Maurice Choquet, un Canadien de la congrégation de Sainte Croix est nommé évêque auxiliaire du Cap-Haïtien.
⚓ 1959::
Arrivée des Soeurs Carmélites. Elles s'établissent dans le diocèse du Cap-Haitien.
⚓ 18 août 1958::
Apparurent également cette année les premiers signes de persécution contre le clergé catholique: En effet, le journal officiel, Le Moniteur, publia en ce jour un arrêté déclarant le prêtre français Maurice Balade persona non grata, le premier membre du clergé à être déclaré indésirable par Duvalier. Curé de la ville de Léogâne, installé en Haïti depuis 29 ans, Maurice Balade est invité à laisser le pays en raison, dit-on, de ses « menées subversives ». Il fut accusé d'avoir reçu au presbytère des partisans de Déjoie, alors que ce dernier et certains de ses proches étaient condamnés à mort ou bannis.
⚓ n.d. 1958::
Arrivée des premières Soeurs de Saint Croix. Elles administrent le Lycée des Jeunes filles du Cap et l'école de Borgne.
≡Arrivée des Soeurs de Saint Joseph de Saint Vallier.
≡Arrivée des Soeurs de Saint Joseph de Saint Vallier.