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Henri Namphy
♂1932 - 2018
Militaire
Chef de la Junte dénommée Conseil National de Gouvernement
Chef de la Junte dénommée Conseil National de Gouvernement
NAISSANCE:
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.- Date: 2 Novembre 1932
.- Lieu: Grande Rivière du Nord
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.- Date: 2 Novembre 1932
.- Lieu: Grande Rivière du Nord
FAMILLE:
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.- Père:
.- Mère:
.- Marié deux fois et a eu une fille de chacune des épouses:
.- 1ère épouse: ... Enfant née de cette union: Martine.
.- 2ème épouse: Gabrielle Thérèse Célestin. Enfant née de cette union: Mélissa.
ÉDUCATION:
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.- Académie militaire. Diplômé en 1954 avec le grade d'officier.
CARRIÈRE:
--------------------------------
.- Après son passage à l'Académie militaire, il gravit rapidement les échelons. Il occupa, entre autres, les poste de vice-commandant de la garde du palais national et commandant dans deux département.
.- Promu Brigadier-général en 1981. A ce titre, il fut à l'origine de la défaite de commando de Bernard Sansaricq qui débarqua dans le Nord-Ouest avec l'intention de marcher sur Port-au-Prince et de renverser le président de Jean-Claude Duvalier.
.- Promu en 1983, major-général, et intégra devint chef d'État major des Forces Armées d'Haiti.
.- Promu Lieutenant-général en 1984.
.- Au départ de Jean-Claude Duvalier, il devint le président d'une junte civilo-militaire, et conserva ce titre jusqu'au 7 février 1988.
.- Le 6 novembre 1987, il s'autoproclama commandant-en-chef des Forces armées d'Haiti (FADH).
.- le 7 février 1988, il regagna le Quartier général à titre de chef d'état major.
.- le 20 juin 1988, après été mis à la retraire par le nouvel élu, le président Leslie François Manigat qui l'avait même placé en résidence surveillée, il revint au pouvoir comme président d'un gouvernement militaire, \ la suite d'un coup d'état contre ce dernier.
.- Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1988, il fut lui-même victime d'un coup et gagna la République Dominicaine où il résida jusqu'à sa mort.
ACTIONS POLITIQUES:
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.- Très proches des Duvalier, quoique son nom ne fut associé à aucun acte de violence durant le régime.
.- Président de la Junte, il démantela les « Volontaires de la Sécurité nationale », cette milice plus connue sous le nom de « Tontons macoutes ».
.- À la fin du mois de février 1988, la Junte qu'il dirigea révéla un programme de gouvernement visant à améliorer le niveau de vie par le biais de réductions d'impôts et l'augmentation des possibilités d'emplois.
.- Il lança également une massive campagne dont les résultats ne se concrétisèrent pas. Le taux d'alphabétisation ne changea point (entre 85 et 90%).
.- Sous le gouvernement de la Junte fut publiée une Nouvelle constitution le 29 mars 1987, qui fut violée pour la première fois le 23 juin 1987, quand Namphy essaya de monopoliser le processus électoral, à ses débuts, une supercherie mise en déroute par des manifestions populaires.
.- Le refus de la Junte de Namphy de prendre des actions concrêtes contre la violence et de fournir soutien et protection au Conseil électoral a été interprété comme une stratégie pour dérailler le processus électoral et en prendre le contrôle. La violence contre les électeurs aux premières heures du 29 novembre 1987, jour des élections, ont donné raison à ceux qui véhiculaient de cette idée.
.- Namphy n'avait, en effet, pas attendu la fin de la journée pour publier un décret portant dissolution du conseil électoral, accusant ses membres de menacer l'unité nationale, d'ignorer la Constitution, et surtout de subir l'influence des étrangers aux intérêts non-compatibles aux nôtres.
.- Il prit alors le contrôle de l'élection, créa un Conseil électoral provisoire entièrement dévoué à sa cause, nous donna la journée du 17 janvier 1988, et offrit la présidence à Leslie François Manigat.
.- À la tête de la junte, il a également souillé le processus démocratique par des massacre contre des manifestants dont celui du 26 avril 1986 près de Fort Dimanche, cette sinistre prison, des paysans, comme celui de Jean-Rabel de de Beauchamps (une section communale de Port-de-Paix dans le Nord-ouest le 23 juillet 1987).
.- À son retour au pouvoir, après le coup d'état du 20 juin 1988, il décida de former un gouvernernement intégralement militaire.
.- Pendant ses trois mois, Haiti a connu toutes sortes de tourmentes. Sa tentative de rejeter entièrement la Constitution de 1987 parce que, lui selon, rédigée dans atmosphère de passion et d'émotion, ne fut cependant pas couronnée de succès.
.- Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1988, une semaine après le massacre à la chapelle de Saint Jean Bosco, des soldats de la garde présidentielle, s'accaparèrent du pouvoir et le remit le lendemain au lieutenant-général Prosper Avril. Il prit le chemin de l'exil et réside depuis lors en République Dominicaine.
OEUVRE:
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.- Discours et messages : 7 février 1986-7 février 1987. Port-au-Prince : Imprimerie Henri Deschamps, 1987.
RÉFÉRENCES:
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.- Almanac of Famous People. 10è édition. Detroit: Gale/Cengage Learning, 2011.
.- Bibliographical Dictionary of Latin American and Caribbean Political leaders. Édité par Robert J. Alexander. New York: Grenwood Press, 1988.
.- Current Biography Yearbook. 1988 edition. New York: H.W. Wilson Co., 1989; pp. 416-419.
.- The Dictionary of Contemporary Politics of Central America and the Caribbean. Édité par Phil Gunson et Greg Chamberlain. New York: Simon and Schuster, 1991.
.- Encyclopedia of Latin American Politics. Edité par Diana Kapiszewski. Westport, CT: Oryx Press, 2002.
.- Who's Who in the World. 8è édition, 1987-1988. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1986.
.- Who's Who in the World. 9è édition, 1989-1990. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1988.
.- Who's Who in the World. 10è édition, 1991-1992. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1990.
.- Gilot, Rony. Au gré de la mémoire : Henri Namphy, ou, Le rhum amer de la bamboche démocratique. Port-au-Prince : C3 Editions, 2014.
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.- Père:
.- Mère:
.- Marié deux fois et a eu une fille de chacune des épouses:
.- 1ère épouse: ... Enfant née de cette union: Martine.
.- 2ème épouse: Gabrielle Thérèse Célestin. Enfant née de cette union: Mélissa.
ÉDUCATION:
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.- Académie militaire. Diplômé en 1954 avec le grade d'officier.
CARRIÈRE:
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.- Après son passage à l'Académie militaire, il gravit rapidement les échelons. Il occupa, entre autres, les poste de vice-commandant de la garde du palais national et commandant dans deux département.
.- Promu Brigadier-général en 1981. A ce titre, il fut à l'origine de la défaite de commando de Bernard Sansaricq qui débarqua dans le Nord-Ouest avec l'intention de marcher sur Port-au-Prince et de renverser le président de Jean-Claude Duvalier.
.- Promu en 1983, major-général, et intégra devint chef d'État major des Forces Armées d'Haiti.
.- Promu Lieutenant-général en 1984.
.- Au départ de Jean-Claude Duvalier, il devint le président d'une junte civilo-militaire, et conserva ce titre jusqu'au 7 février 1988.
.- Le 6 novembre 1987, il s'autoproclama commandant-en-chef des Forces armées d'Haiti (FADH).
.- le 7 février 1988, il regagna le Quartier général à titre de chef d'état major.
.- le 20 juin 1988, après été mis à la retraire par le nouvel élu, le président Leslie François Manigat qui l'avait même placé en résidence surveillée, il revint au pouvoir comme président d'un gouvernement militaire, \ la suite d'un coup d'état contre ce dernier.
.- Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1988, il fut lui-même victime d'un coup et gagna la République Dominicaine où il résida jusqu'à sa mort.
ACTIONS POLITIQUES:
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.- Très proches des Duvalier, quoique son nom ne fut associé à aucun acte de violence durant le régime.
.- Président de la Junte, il démantela les « Volontaires de la Sécurité nationale », cette milice plus connue sous le nom de « Tontons macoutes ».
.- À la fin du mois de février 1988, la Junte qu'il dirigea révéla un programme de gouvernement visant à améliorer le niveau de vie par le biais de réductions d'impôts et l'augmentation des possibilités d'emplois.
.- Il lança également une massive campagne dont les résultats ne se concrétisèrent pas. Le taux d'alphabétisation ne changea point (entre 85 et 90%).
.- Sous le gouvernement de la Junte fut publiée une Nouvelle constitution le 29 mars 1987, qui fut violée pour la première fois le 23 juin 1987, quand Namphy essaya de monopoliser le processus électoral, à ses débuts, une supercherie mise en déroute par des manifestions populaires.
.- Le refus de la Junte de Namphy de prendre des actions concrêtes contre la violence et de fournir soutien et protection au Conseil électoral a été interprété comme une stratégie pour dérailler le processus électoral et en prendre le contrôle. La violence contre les électeurs aux premières heures du 29 novembre 1987, jour des élections, ont donné raison à ceux qui véhiculaient de cette idée.
.- Namphy n'avait, en effet, pas attendu la fin de la journée pour publier un décret portant dissolution du conseil électoral, accusant ses membres de menacer l'unité nationale, d'ignorer la Constitution, et surtout de subir l'influence des étrangers aux intérêts non-compatibles aux nôtres.
.- Il prit alors le contrôle de l'élection, créa un Conseil électoral provisoire entièrement dévoué à sa cause, nous donna la journée du 17 janvier 1988, et offrit la présidence à Leslie François Manigat.
.- À la tête de la junte, il a également souillé le processus démocratique par des massacre contre des manifestants dont celui du 26 avril 1986 près de Fort Dimanche, cette sinistre prison, des paysans, comme celui de Jean-Rabel de de Beauchamps (une section communale de Port-de-Paix dans le Nord-ouest le 23 juillet 1987).
.- À son retour au pouvoir, après le coup d'état du 20 juin 1988, il décida de former un gouvernernement intégralement militaire.
.- Pendant ses trois mois, Haiti a connu toutes sortes de tourmentes. Sa tentative de rejeter entièrement la Constitution de 1987 parce que, lui selon, rédigée dans atmosphère de passion et d'émotion, ne fut cependant pas couronnée de succès.
.- Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1988, une semaine après le massacre à la chapelle de Saint Jean Bosco, des soldats de la garde présidentielle, s'accaparèrent du pouvoir et le remit le lendemain au lieutenant-général Prosper Avril. Il prit le chemin de l'exil et réside depuis lors en République Dominicaine.
OEUVRE:
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.- Discours et messages : 7 février 1986-7 février 1987. Port-au-Prince : Imprimerie Henri Deschamps, 1987.
RÉFÉRENCES:
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.- Almanac of Famous People. 10è édition. Detroit: Gale/Cengage Learning, 2011.
.- Bibliographical Dictionary of Latin American and Caribbean Political leaders. Édité par Robert J. Alexander. New York: Grenwood Press, 1988.
.- Current Biography Yearbook. 1988 edition. New York: H.W. Wilson Co., 1989; pp. 416-419.
.- The Dictionary of Contemporary Politics of Central America and the Caribbean. Édité par Phil Gunson et Greg Chamberlain. New York: Simon and Schuster, 1991.
.- Encyclopedia of Latin American Politics. Edité par Diana Kapiszewski. Westport, CT: Oryx Press, 2002.
.- Who's Who in the World. 8è édition, 1987-1988. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1986.
.- Who's Who in the World. 9è édition, 1989-1990. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1988.
.- Who's Who in the World. 10è édition, 1991-1992. Wilmette, IL: Marquis Who's Who, 1990.
.- Gilot, Rony. Au gré de la mémoire : Henri Namphy, ou, Le rhum amer de la bamboche démocratique. Port-au-Prince : C3 Editions, 2014.
DÉCÈS:
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.- Date: 26 Juin 2018
.- Lieu: Jarabacoa, La Vega, République Dominicaine
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.- Date: 26 Juin 2018
.- Lieu: Jarabacoa, La Vega, République Dominicaine
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Inhumation:
.- 1er juillet 2018
.- Cementerio Cristo Redentor. Santo Domingo, Rep. Dom.
Inhumation:
.- 1er juillet 2018
.- Cementerio Cristo Redentor. Santo Domingo, Rep. Dom.
Classement: | Politique et gouvernement | Chefs d'Etat |
Fichier: | 🗎 270 |
Date de revision: | 2024-03-30 21:43:19 |
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