A - B - C - D - E - F - G - H - I
J - K - L - M - N - O - P - R - S
T - V - W - Y - Z
Rechercher une personne par son nom de famille
Étienne-Elie Gérin
♂1757 - 1810
Co-auteur de l'assassinat du fondateur de la nation
NAISSANCE:
---------------------------------
.- Date: 19 Décembre 1757
.- Lieu: Cayes (Sud)
---------------------------------
.- Date: 19 Décembre 1757
.- Lieu: Cayes (Sud)
ÉDUCATION:
--------------------------------
.- Éduqué par sa famille.
PROFESSION:
--------------------------------
.- Il exerça la profession de caboteur à Baradà res, avant la révolution et s'enrôla dans l'armée jusqu'à devenir général.
CARRIÈRE:
---------------------------------
.- Rigaudin pendant la guerre civile de 1799-1800, il fut arrêté par Dessalines et n'eut la vie sauve que parce qu'il exhibait un caractère altier qui suscita l'admiration de celui-ci.
.- Ministre de la guerre du premier empire, il devint, le 12 octobre 1806, le chef du mouvement insurrectionnel qui causa la mort de Jean-Jacques Dessalines. Par ce, il passa à l'histoire comme le co-auteur de l'assassinat du fondateur de la nation.
"Le prix des services du général Gérin, comme le prix des miens, est la gloire d'avoir reconquis la liberté de notre pays."
"Lettre du Général Alexandre Pétion au Général Henry Christophe, 24 décembre 1806" in Ardouin, Beaubrun. Études sur l'histoire d'Haiti ; suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Tome 6. Paris : Chez l'auteur, 1856; p. 442.
.- Sénateur de la république après la fondation de la République en 1806, il convoita la présidence, manifesta sa déception après la nomination d'Alexandre Pétion et se retira à l'Anse à Veau où il continua de compléter contre le nouveau chef exécutif. Pour l'avoir vu en action en octobre 1806, Pétion donna alors l'ordre au général Bruny-Leblanc, commandant de l'arrondissement de Nippes, de surveiller ses mouvements. Pensant que cet ordre devait déboucher sur son arrestation, il contre-attaqua en faisant appel aux grenadiers assignés à sa défense. Une échaufourrée s'ensuivit le 10 janvier 1810, et au lieu de se rendre et se constituer prisonnier, il se suicida en se faisant sauter la cervelle.
SOURCES:
--------------------------------
.- "Proclamation du 24 janvier 1810 relative à l'affaire du général Gérin." in: Linstant, S. Recueil général des lois et actes du gouvernement d'Haiti, depuis la proclamation de son indépendance jusqu'à nos jours, Volume 2: 1809-1817. Paris : Auguste durand, 1860; p. 49-50.
...
Ardouin, Beaubrun. Études sur l'histoire d'Haiti ; suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Tome 6. Paris : Chez l'auteur, 1856;
...
.- Rouzier, Semexant. Dictionnaire géographique et administratif universel d'Haiti .. tome I: A-F. Paris : C. Blot, 1892; p. 20
--------------------------------
.- Éduqué par sa famille.
PROFESSION:
--------------------------------
.- Il exerça la profession de caboteur à Baradà res, avant la révolution et s'enrôla dans l'armée jusqu'à devenir général.
CARRIÈRE:
---------------------------------
.- Rigaudin pendant la guerre civile de 1799-1800, il fut arrêté par Dessalines et n'eut la vie sauve que parce qu'il exhibait un caractère altier qui suscita l'admiration de celui-ci.
.- Ministre de la guerre du premier empire, il devint, le 12 octobre 1806, le chef du mouvement insurrectionnel qui causa la mort de Jean-Jacques Dessalines. Par ce, il passa à l'histoire comme le co-auteur de l'assassinat du fondateur de la nation.
"Le prix des services du général Gérin, comme le prix des miens, est la gloire d'avoir reconquis la liberté de notre pays."
"Lettre du Général Alexandre Pétion au Général Henry Christophe, 24 décembre 1806" in Ardouin, Beaubrun. Études sur l'histoire d'Haiti ; suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Tome 6. Paris : Chez l'auteur, 1856; p. 442.
.- Sénateur de la république après la fondation de la République en 1806, il convoita la présidence, manifesta sa déception après la nomination d'Alexandre Pétion et se retira à l'Anse à Veau où il continua de compléter contre le nouveau chef exécutif. Pour l'avoir vu en action en octobre 1806, Pétion donna alors l'ordre au général Bruny-Leblanc, commandant de l'arrondissement de Nippes, de surveiller ses mouvements. Pensant que cet ordre devait déboucher sur son arrestation, il contre-attaqua en faisant appel aux grenadiers assignés à sa défense. Une échaufourrée s'ensuivit le 10 janvier 1810, et au lieu de se rendre et se constituer prisonnier, il se suicida en se faisant sauter la cervelle.
SOURCES:
--------------------------------
.- "Proclamation du 24 janvier 1810 relative à l'affaire du général Gérin." in: Linstant, S. Recueil général des lois et actes du gouvernement d'Haiti, depuis la proclamation de son indépendance jusqu'à nos jours, Volume 2: 1809-1817. Paris : Auguste durand, 1860; p. 49-50.
...
Ardouin, Beaubrun. Études sur l'histoire d'Haiti ; suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Tome 6. Paris : Chez l'auteur, 1856;
...
.- Rouzier, Semexant. Dictionnaire géographique et administratif universel d'Haiti .. tome I: A-F. Paris : C. Blot, 1892; p. 20
DÉCÈS:
---------------------------------
.- Date: 10 Janvier 1810
.- Lieu: Anse à Veau (Nippes)
---------------------------------
.- Date: 10 Janvier 1810
.- Lieu: Anse à Veau (Nippes)
Classement: | Forces Armées d'Haiti | Officiers indigènes |
Fichier: | 🗎 310 |
Date de revision: | 2024-04-06 12:15:16 |
Dossiers des Notables Haitiens: