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François Dominique Toussaint Louverture
♂1743 - 1803
Général en chef de l'armée de Saint-Domingue. Héros de l'Indépendance
NAISSANCE:
---------------------------------
.- Date: 20 Mai 1743
.- Lieu: Haut du Cap
----
Sur l'Habitation Bréda. Alors l'une des plus vastes plantations de la colonie française elle appartenait au Comte de Bréda qui l'avait hérité d'un oncle, le comte de Noé. Sa date de naissance ne fait pas l'unanimité parmi les historiens. Nous avons adopté la date avancée par Beaubrun Ardouin (Études sur l'histoire d'Haiti suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Volume 2. Paris: Dezobry e E. Magdeline, 1853; p. 443)
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.- Date: 20 Mai 1743
.- Lieu: Haut du Cap
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Sur l'Habitation Bréda. Alors l'une des plus vastes plantations de la colonie française elle appartenait au Comte de Bréda qui l'avait hérité d'un oncle, le comte de Noé. Sa date de naissance ne fait pas l'unanimité parmi les historiens. Nous avons adopté la date avancée par Beaubrun Ardouin (Études sur l'histoire d'Haiti suivies de la vie du général J.-M. Borgella. Volume 2. Paris: Dezobry e E. Magdeline, 1853; p. 443)
FAMILLE:
-----------------------------
.- Père: Hyppolite Bréda. Capturé avec sa famille dont sa femme. et emmené à Saint Domingue comme esclave. Sa femme et ses enfants furent vendus à un planteur du Sud. La tradition fait de lui un prince d'Arada.
.- Mère: Pauline. 2è femme d'Hyppolite.
.- Frères et soeurs: Marie-Jeanne, Paul, Pierre, Jean et Gaou.
.- Épouse: Suzanne Simon Baptiste (1742 - 18 mai 1816), une créole, originaire du Cap-Haitien.
.- Enfants: Isaac (19 oct. 1784 - 1854) et Saint-Jean nés de son union avec Suzanne. Il avait adopté un fils de Suzanne, Placide.
ESCLAVE:
---------------------------
.- Né dans l'esclavage sur l'habitation Bréda située près du Cap (alors Cap-Français).
.- Obligé de fuir son premier maitre après une sévère punition, il fut recueilli par une autre colon qui reconnaissait ses potentialités.
.-.- Son éducation et sa connaissance en médecine vétérinaire quoique rudimentaire firent de lui un esclave auquel son maitre ne pouvait s'en passer.
ÉDUCATION:
-----------------------------
.- S'initia aux rudiments de la lecture par Pierre Baptiste Simon.
.- Esclave de maison, il se familiarisa avec les livres de la bibliothèque de la plantation traitant de l'histoire romaine et de la médecine animale.
.- Le prêtre de la paroisse du Haut du Cap contribua à son éducation en lui prêtant des livres.
SES DÉBUTS DANS LA CARRIÈRE MILITAIRE:
-----------------------------
.- Au début de l'insurrection, il demeura le grand anonyme, participant derrière les rideaux dans les insurrections et les événements marquant le début d'un long cheminement vers la liberté.
.- Sa carrière militaire débuta dans les colonnes armées de Biassou qui fit de lui un aide-de-camp. Il abandonna pourtant Biassou pour former sa propre troupe, une petite armée de 4000 à 5000 hommes aguerris sous sa commande. Il prit alors le titre de "Lieutenant-général des armées du roi".
.- Possédant un grand flair militaire et une connaissance innée des hommes, il ne tarda pas à s'imposer dans la colonie.
.- Il devint objet de séduction de tous les représentants militaires de puissances européennes présentes à Saint Domingue (Anglais, Français et Espagnols).
.- Ses décisions de se liguer avec l'un ou l'autres répondirent tantôt à des intérêts purement personnels et égocentriques, tantôt aux intérêts des esclaves ou anciens esclaves dépourvus encore des droits de citoyens à part entière dans un milieu où les mot "liberté et égalité" devinrent des cris de ralliement et de protestation.
AU SERVICES DES ESPAGNOLS:
---------------------------------
.- Il mit d'abord ses talents au services de l'Espagne, alors en conflit avec la France.
.- Ses succès furent considérables et ses victoires mirent l'armée française dans une situation catastrophique. Ce fut à cette époque qu'on lui donne le surnom de « L'Ouverture ».
.- Devenu suspect aux yeux des Espagnols en raison de son intense correspondance avec Étienne de Laveaux, un général français, gouverneur de Saint Domingue, il abandonna ses derniers.
AU SERVICE DES FRANÇAIS:
------------------------------------
.- Certaints historiens pensent que Toussaint ne s'était ligué avec les Espagnols que pour se soustraire avec ses frères noirs à l'esclavage.
.- Une fois l'esclavage aboli par, d'abord les commissaires Sonthonac et Polvérel 1793, et entériné par un vote de la Convention le 4 février 1794, Toussaint décida de revenir dans le giron de la France.
.- L'annonce de la liberté générale avait mis en colère les grands planteurs, partisans du maintient de l'esclava, qui se tournèrent vers l'Angleterre et s'enrôlèrent même dans leur armée.
.- En mai 1794, les Anglais qui promettaient aux colons le rétablissement de l'esclavage, occupaient une grande partie de la colonie française.
.- La France n'ayant pas assez d'hommes pour défendre la colonie contre les invasions anglaises, Toussaint offrit alors son aide et harcelèrent tant les anglais que ceux-ci finirent par abandonner la colonie.
.- Dans les rangs français, il gravit rapidement les échelons passant du grade de colonel en 1795 à celui de lieutenant en 1796 et de général de division l'année suivante.
LE POLITICIEN:
------------------------------------
.-Toussaint qui devint presque le chef incontournable à Saint Saint Domingue s'affaira.
.- Il contraignit d'abord Sonthonax, membre de la troisième commission civile envoyée par la Convention à retourner en France. Un nouveau gouverneur général envoyé peu de temps aprés par la Convention pour contrebalancer son influence, Hédouville, arriva à Saint Domingue le 27 mars 1798. Il fut lui aussi expulsé. Il emprisonna son successeur, Roume qui voulait démanteler son armée en envoyant ses soldats à la Jamaique.
.- Il commença par se pencher sur l'économie de la colonie. Il encouragea les colons qui avaient précipitamment abandonné Saint Domingue à revenir dans leurs plantations.
.- Il négocia avec les Anglais leur évacuation de Port-au-Prince, de Jérémie et du Môle Saint Nicolas. Avec la fin de l'occupation britanique, il ouvrit les port de la colonie aux navires de commerce de sa majesté.
.- Il signa avec les États-Unis un traité confidentiel de non-aggression et de commerce.
.- Il incita les noirs, désarmés, à travaillent en tant qu'hommes libres et publia même un règlement relatif au fonctionnement des plantations qui réintroduisit le "travail forcé".
.- Devenu le maitre de Saint Domingue après la guerre civile, Toussaint proclama en juillet 1801, une Constitution qui fit de lui le gouverneur-général à vie de Saint Domingue avec le droit de nommer son successeur.
.- Napoléon considéra cet acte comme une provocation et décida d'envoyer à Saint Domingue une expédition forte de 30,000 hommes commandée par son beau-frère, Leclerc.
LA GUERRE CIVILE:
-----------------------------
.- Hédouville, avant été expulsé, avait voulu compliquer la vie de Toussaint, même en son absence en dressant André Rigaud, un mulâtre et le commandant de la presqu'île du Sud contre lui.
.- Ce dernier était déchargé de toute obeissance à Toussaint qui l'accusa alors de vouloir diviser l'ile en ré-asujettissant les noirs, anciens esclaves.
.- Un conflit éclata entre les deux chefs indigènes pour le pouvoir et le contrôle de l'ile en l'absence des troupes françaises.
.- Les troupes de Toussaint écrasèrent celles de Rigaud qui laissa, avec ses lieutenants dont Alexandre Pétion, l'île.
DÉBOIRES POLITIQUES:
-----------------------------
.- A l'arrivée de l'expédition de Bonaparte, Toussaint qui avait donné l'ordre à ses généraux de résister par l'incendie, du se soumettre en se retirant dans ses terres à Ennery. Il était pourtant resté dans le collimateur de Leclerc.
.- Arrêté le 7 juin 1802 suite à un piège tendu par le général Jean-Baptiste Brunet, il fut embarqué le lendemain sur la frégate « La Créole » qui se trouvait dans la rade des Gonaïves qui l'emmena au Cap où il retrouva sa famille. On les transféra sur le navire « le Héros » qui laissa la rade du Cap le 15 juin 1802.
.- « Toussaint souffrait d'une phobie des voyages en mer. Cette phobie était probablement alimentée par les histoires terrifiantes que lui contaient les Congos sur leur traversée de la terre d'Afrique à Saint Domingue. » (Girard, Philippe R . Toussaint Louverture : a revolutionary life. New York : Basic Books, [2016]; p. 11)
.- « Le Héros » arriva à Brest (France) le 12 juillet. Il fut d'abord enfermé au Château de Brest, séparé de sa famille. A la mi-août, il arriva au Fort-de-Joux. Le régime auquel il fut soumis fut extrêmement rigoureux et inhumain et le Fort-de-Joux devint le lieu de son décès.
DESCENDANTS:
-----------------------------
.- Les descendants de Toussaint se retrouvent aussi bien en France qu'en Haiti.
.- Saint-Jean, décédé le 9 janvier 1804, ne laissa aucun enfant.
.- Isaac, marié avec sa cousine Louise Chancy, rendit l'âme en 1854 sans progéniture.
.- Placide, qui épousa Joséphine de Lacaze, eut une fille et un garçon, la fille reçut le nom de Rose (1823-1900) en souvenir d'une fille que son père avait adopté durant la Révolution, et Armand, fut le nom du garçon. Placide laissa ce monde le 16 janvier 1841 à Agen, à Nouvelle-Aquitaine dans le Sud-Ouest de la France.
.- Rose, mariée en 1848 à Auguste Lavergne eut deux filles, Gabrielle, dont le fils, Jérôme, portant l'uniforme française, périt durant la première guerre mondiale, et Pauline Alice.
â–º Sources:
---------------
.- Auguste Nemours, Histoire de la famille et
de la descendance de Toussaint Louverture (Port-au-Prince, 1941).
.- de Cauna, Jacques "La famille et la descendance de Toussaint-L'Ouverture" Généalogie et histoire de la Caraïbe, no. 90 (Fév 1997): 1874-75.
.- Girard, Philippe R. Toussaint Louverture: A Revolutionary Life. New York: Basic, 2016; p. 259.
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.- Père: Hyppolite Bréda. Capturé avec sa famille dont sa femme. et emmené à Saint Domingue comme esclave. Sa femme et ses enfants furent vendus à un planteur du Sud. La tradition fait de lui un prince d'Arada.
.- Mère: Pauline. 2è femme d'Hyppolite.
.- Frères et soeurs: Marie-Jeanne, Paul, Pierre, Jean et Gaou.
.- Épouse: Suzanne Simon Baptiste (1742 - 18 mai 1816), une créole, originaire du Cap-Haitien.
.- Enfants: Isaac (19 oct. 1784 - 1854) et Saint-Jean nés de son union avec Suzanne. Il avait adopté un fils de Suzanne, Placide.
ESCLAVE:
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.- Né dans l'esclavage sur l'habitation Bréda située près du Cap (alors Cap-Français).
.- Obligé de fuir son premier maitre après une sévère punition, il fut recueilli par une autre colon qui reconnaissait ses potentialités.
.-.- Son éducation et sa connaissance en médecine vétérinaire quoique rudimentaire firent de lui un esclave auquel son maitre ne pouvait s'en passer.
ÉDUCATION:
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.- S'initia aux rudiments de la lecture par Pierre Baptiste Simon.
.- Esclave de maison, il se familiarisa avec les livres de la bibliothèque de la plantation traitant de l'histoire romaine et de la médecine animale.
.- Le prêtre de la paroisse du Haut du Cap contribua à son éducation en lui prêtant des livres.
SES DÉBUTS DANS LA CARRIÈRE MILITAIRE:
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.- Au début de l'insurrection, il demeura le grand anonyme, participant derrière les rideaux dans les insurrections et les événements marquant le début d'un long cheminement vers la liberté.
.- Sa carrière militaire débuta dans les colonnes armées de Biassou qui fit de lui un aide-de-camp. Il abandonna pourtant Biassou pour former sa propre troupe, une petite armée de 4000 à 5000 hommes aguerris sous sa commande. Il prit alors le titre de "Lieutenant-général des armées du roi".
.- Possédant un grand flair militaire et une connaissance innée des hommes, il ne tarda pas à s'imposer dans la colonie.
.- Il devint objet de séduction de tous les représentants militaires de puissances européennes présentes à Saint Domingue (Anglais, Français et Espagnols).
.- Ses décisions de se liguer avec l'un ou l'autres répondirent tantôt à des intérêts purement personnels et égocentriques, tantôt aux intérêts des esclaves ou anciens esclaves dépourvus encore des droits de citoyens à part entière dans un milieu où les mot "liberté et égalité" devinrent des cris de ralliement et de protestation.
AU SERVICES DES ESPAGNOLS:
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.- Il mit d'abord ses talents au services de l'Espagne, alors en conflit avec la France.
.- Ses succès furent considérables et ses victoires mirent l'armée française dans une situation catastrophique. Ce fut à cette époque qu'on lui donne le surnom de « L'Ouverture ».
.- Devenu suspect aux yeux des Espagnols en raison de son intense correspondance avec Étienne de Laveaux, un général français, gouverneur de Saint Domingue, il abandonna ses derniers.
AU SERVICE DES FRANÇAIS:
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.- Certaints historiens pensent que Toussaint ne s'était ligué avec les Espagnols que pour se soustraire avec ses frères noirs à l'esclavage.
.- Une fois l'esclavage aboli par, d'abord les commissaires Sonthonac et Polvérel 1793, et entériné par un vote de la Convention le 4 février 1794, Toussaint décida de revenir dans le giron de la France.
.- L'annonce de la liberté générale avait mis en colère les grands planteurs, partisans du maintient de l'esclava, qui se tournèrent vers l'Angleterre et s'enrôlèrent même dans leur armée.
.- En mai 1794, les Anglais qui promettaient aux colons le rétablissement de l'esclavage, occupaient une grande partie de la colonie française.
.- La France n'ayant pas assez d'hommes pour défendre la colonie contre les invasions anglaises, Toussaint offrit alors son aide et harcelèrent tant les anglais que ceux-ci finirent par abandonner la colonie.
.- Dans les rangs français, il gravit rapidement les échelons passant du grade de colonel en 1795 à celui de lieutenant en 1796 et de général de division l'année suivante.
LE POLITICIEN:
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.-Toussaint qui devint presque le chef incontournable à Saint Saint Domingue s'affaira.
.- Il contraignit d'abord Sonthonax, membre de la troisième commission civile envoyée par la Convention à retourner en France. Un nouveau gouverneur général envoyé peu de temps aprés par la Convention pour contrebalancer son influence, Hédouville, arriva à Saint Domingue le 27 mars 1798. Il fut lui aussi expulsé. Il emprisonna son successeur, Roume qui voulait démanteler son armée en envoyant ses soldats à la Jamaique.
.- Il commença par se pencher sur l'économie de la colonie. Il encouragea les colons qui avaient précipitamment abandonné Saint Domingue à revenir dans leurs plantations.
.- Il négocia avec les Anglais leur évacuation de Port-au-Prince, de Jérémie et du Môle Saint Nicolas. Avec la fin de l'occupation britanique, il ouvrit les port de la colonie aux navires de commerce de sa majesté.
.- Il signa avec les États-Unis un traité confidentiel de non-aggression et de commerce.
.- Il incita les noirs, désarmés, à travaillent en tant qu'hommes libres et publia même un règlement relatif au fonctionnement des plantations qui réintroduisit le "travail forcé".
.- Devenu le maitre de Saint Domingue après la guerre civile, Toussaint proclama en juillet 1801, une Constitution qui fit de lui le gouverneur-général à vie de Saint Domingue avec le droit de nommer son successeur.
.- Napoléon considéra cet acte comme une provocation et décida d'envoyer à Saint Domingue une expédition forte de 30,000 hommes commandée par son beau-frère, Leclerc.
LA GUERRE CIVILE:
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.- Hédouville, avant été expulsé, avait voulu compliquer la vie de Toussaint, même en son absence en dressant André Rigaud, un mulâtre et le commandant de la presqu'île du Sud contre lui.
.- Ce dernier était déchargé de toute obeissance à Toussaint qui l'accusa alors de vouloir diviser l'ile en ré-asujettissant les noirs, anciens esclaves.
.- Un conflit éclata entre les deux chefs indigènes pour le pouvoir et le contrôle de l'ile en l'absence des troupes françaises.
.- Les troupes de Toussaint écrasèrent celles de Rigaud qui laissa, avec ses lieutenants dont Alexandre Pétion, l'île.
DÉBOIRES POLITIQUES:
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.- A l'arrivée de l'expédition de Bonaparte, Toussaint qui avait donné l'ordre à ses généraux de résister par l'incendie, du se soumettre en se retirant dans ses terres à Ennery. Il était pourtant resté dans le collimateur de Leclerc.
.- Arrêté le 7 juin 1802 suite à un piège tendu par le général Jean-Baptiste Brunet, il fut embarqué le lendemain sur la frégate « La Créole » qui se trouvait dans la rade des Gonaïves qui l'emmena au Cap où il retrouva sa famille. On les transféra sur le navire « le Héros » qui laissa la rade du Cap le 15 juin 1802.
.- « Toussaint souffrait d'une phobie des voyages en mer. Cette phobie était probablement alimentée par les histoires terrifiantes que lui contaient les Congos sur leur traversée de la terre d'Afrique à Saint Domingue. » (Girard, Philippe R . Toussaint Louverture : a revolutionary life. New York : Basic Books, [2016]; p. 11)
.- « Le Héros » arriva à Brest (France) le 12 juillet. Il fut d'abord enfermé au Château de Brest, séparé de sa famille. A la mi-août, il arriva au Fort-de-Joux. Le régime auquel il fut soumis fut extrêmement rigoureux et inhumain et le Fort-de-Joux devint le lieu de son décès.
DESCENDANTS:
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.- Les descendants de Toussaint se retrouvent aussi bien en France qu'en Haiti.
.- Saint-Jean, décédé le 9 janvier 1804, ne laissa aucun enfant.
.- Isaac, marié avec sa cousine Louise Chancy, rendit l'âme en 1854 sans progéniture.
.- Placide, qui épousa Joséphine de Lacaze, eut une fille et un garçon, la fille reçut le nom de Rose (1823-1900) en souvenir d'une fille que son père avait adopté durant la Révolution, et Armand, fut le nom du garçon. Placide laissa ce monde le 16 janvier 1841 à Agen, à Nouvelle-Aquitaine dans le Sud-Ouest de la France.
.- Rose, mariée en 1848 à Auguste Lavergne eut deux filles, Gabrielle, dont le fils, Jérôme, portant l'uniforme française, périt durant la première guerre mondiale, et Pauline Alice.
â–º Sources:
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.- Auguste Nemours, Histoire de la famille et
de la descendance de Toussaint Louverture (Port-au-Prince, 1941).
.- de Cauna, Jacques "La famille et la descendance de Toussaint-L'Ouverture" Généalogie et histoire de la Caraïbe, no. 90 (Fév 1997): 1874-75.
.- Girard, Philippe R. Toussaint Louverture: A Revolutionary Life. New York: Basic, 2016; p. 259.
DÉCÈS:
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.- Date: 7 Avril 1803
.- Lieu: La Cluse-et-Mijoux, France
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.- Date: 7 Avril 1803
.- Lieu: La Cluse-et-Mijoux, France
Expira au fort de Joux, alors une prison-forteresse, après y avoir été interné et soumis aux privations les plus inhumaines.
"Sa Mort fut un assassinat (...) hideux... Ce fut la mort lente par le froid et la misère."
.- Schoelcher, Victor. Vie de Toussaint Louverture. Paris : Karthala, 1982; p. 357.
Inhumé d'abord à la chapelle du fort, il fut plus exhumé à la demande de son fils Isaac qui s'était établi à Bordeaux et enterré au cimetière de la ville.
Ses cendres furent rapatriées et déposées dans une urne au Musée du Panthón National MUPAHNA le 14 avril 1983.
"Sa Mort fut un assassinat (...) hideux... Ce fut la mort lente par le froid et la misère."
.- Schoelcher, Victor. Vie de Toussaint Louverture. Paris : Karthala, 1982; p. 357.
Inhumé d'abord à la chapelle du fort, il fut plus exhumé à la demande de son fils Isaac qui s'était établi à Bordeaux et enterré au cimetière de la ville.
Ses cendres furent rapatriées et déposées dans une urne au Musée du Panthón National MUPAHNA le 14 avril 1983.
Classement: | Politique et gouvernement | Héros de l'Indépendance |
Fichier: | 🗎 298 |
Date de revision: | 2024-03-24 18:05:57 |
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