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Jovenel Moise
♂1968 - 2021
Président d'Haiti du 7 février 2017 au 7 juillet 2021
NAISSANCE:
---------------------------------
.- Date: 26 Juin 1968
.- Lieu: Trou du Nord
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.- Date: 26 Juin 1968
.- Lieu: Trou du Nord
FAMILLE:
-----------------------------
.- Père: Etienne Moise (‡ 4 octobre 2020 au Cap-Haitien)
.- Mère: Lucienne Bruno
.- Épouse: Martine Marie Etienne Joseph
.- Enfants: Une fille (Jomarlie) et deux fils (Joverlein et Jovenel jr.).
ÉDUCATION:
-----------------------------
.- Études secondaires: Lycée Toussaint Louverture et Collège Canado-Haitien.
.- Études universitaires: Faculté des Sciences de l'Éducation de l'université Quisqueya (Port-au-Prince)
HOMME D'AFFAIRES:
-----------------------------
Entrepreneur:
.- Création de Jomar Auto Part à Port-au-Prince.
.- Forma en 2008 la Compagnie Haitienne d'Energie S.A. (COMPHENER S.A.) qui distribua l'énergie solaire et éolienne à certaines régions du département du Nord-Ouest.
.- Création d'une usine d'eau qui distribua le précieux liquide dans les départements du Nord-Ouest et du Nord-Est.
Projet agricole:
.- Plantation de bananes dans le Nord-Ouest, d'où le sobriquet de "Nèg bannann".
.- Fonda AGRITRANS S.A. en 2012. A titre de Président-Directeur Général de cette compagnie agricole, il fut l'un des signataires du projet agricole NOURRIBIO, au Trou (à mi-chemin entre le Cap-Haitien et la frontière haitiano-dominicaine) devint la première Zone Franche Agricole haitienne.
Positions connexes:
Président de la Chambre de commerce du Département du Nord-Ouest.
D'ENTREPRENEUR À POLITICIEN:
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.- Désigné en 2015 par le président Michel Joseph Martelly, pour représenter le parti qu'il venait venait de fonder le "Parti Haitien Tèt Kale" (PHTK) aux présidentielles de 2015, Jovenel Moïse fut élu président d'Haiti suite aux élections du 20 novembre 2016 largement boudée par la population. Lors des élections du 25 octobre 2015, il avait obtenu 508,761 votes soit 32.76% en résultat final, et était donc qualifié pour le second tour avec, pour opposant, Jude Célestin. Le second n'a jamais eu lieu. Et les présidentielles furent reprises le dimanche 20 novembre 2016.
.- Durant la longue campagne, Jovenel Moise ne révéla rien de son programme, mais bénéficia d'importants appuis financiers lui permettant de sillonner toutes les régions du pays parfois en hélicoptère, le seul candidat à disposer d'un tel dispositif.
.- Entre-temps, un rapport de l'Unité centrale de renseignements financiers (Ucref), fit état de manipulation de sa part de fonds qui n'avaient rien à voir avec ses entreprises. On parle alors de blanchiment d'argent. Une accusation extrêmement sérieuse puisque le blanchiment est un crime selon la loi du 11 novembre 2013 relative au blanchiment et au financement du terrorisme ("Loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme" Le Moniteur Haiti. No. 212 - Jeudi 14 Novembre 2013; pp. 3-27).
.- Malgré ces suspicions, Il prêta serment le 7 février 2017, et fit choix peu de temps après de Jack Guy Lafontant comme chef de gouvernement.
SA PRÉSIDENCE:
-----------------------------
.- Pendant les deux premières années de sa présidence, Jovenel Moïse essaya, dans ses discours, de projeter l’image d’un chef d’État animé d’une volonté d’inventer une nouvelle Haïti. Il affirma vouloir combattre la corruption et assainir les finances publiques. Il lança même une campagne pour, disait-il, partager ses visions avec les populations de tous les coins du pays. Dénommée alors « Caravane de changement », cette initiative n’eut pas le succès escompté, faute d’un plan réaliste, de moyens financiers et la suspicion de la population.
.- Voulant alors couper ses attaches avec ceux qui l’ont propulsé au-devant de la scène politique, et les dénonçant, à l’occasion, comme une entrave à la bonne réussite des initiatives lancées au bénéfice de la population, il finit par créer des ennemis puissants dans son propre camp.
.- Sous son administration, les gangs et autres groupes criminels se sont multipliés à un point tel qu’ils devenaient un état dans l’État. Ils avaient des ramifications un peu partout dans le pays. Le président et quelques personnalités de son entourage ont été accusés d’être de collusion avec les criminels lourdement armés et de les utiliser pour effrayer et réprimer l’opposition. Mais les gangs se sont tournés vers la population par des enlèvements, des expropriations et autres malfaisances qui endeuillaient les familles.
.- Dû à un différend sur la date de la fin de son mandat, l’opposition ne cessa de réclamer son départ après le 7 février 2021. Elle organisa ou soutint des manifestations anti-gouvernementales partout dans le pays. Fort de son support international, il refusa de démissionner.
.- N’ayant pu organiser à temps les élections législatives pour le renouvellement de la Chambre des députés et quelques sénateurs, le mandat de la 50è législature ayant expiré, il commença par gouverner par décrets, faisant ainsi des sénateurs dont le mandat n’était pas encore arrivé à expiration, des présences totalement négligeables.
.- Pour mieux asseoir son pouvoir, il essaya dans la foulée de faire adopter une nouvelle constitution qui auraient alors donné à la présidence des pouvoirs pouvant facilement conduire à une dictature avec un président rééligible indéfiniment, ce que les constituants de 1987 avait unanimement écarté pour éviter l’expérience de Duvalier. Des plébiscites prévus pour achever cette démarche furent renvoyées deux fois pour des raisons diverses
.- L’épidémie du COVID vint ajouter aux défis qu’affrontaient alors Jovenel Moïse. Comme partout ailleurs, le pays vit au ralenti avec, bien entendu les effets économiques négatifs sur un pays déjà exsangue. Cela ne l’a pas empêché d’organiser le carnaval national à Port-de-Paix en février 2021. Après ses festivités, il continua de dénoncer ses ennemis les accusant parfois de vouloir attenter à sa vie à défaut d’un coup suivi d’un exil, comme cela se pratiquait en Haiti depuis des décennies. Ses pressentiments se révélèrent justes puisque, le 7 juillet 2021, il tomba victime d’un assassinat chez lui, en pleine nuit, par des mercenaires Colombiens, à la solde d’une partie de l’oligarchie haïtienne qui, ne pouvant plus le contrôler, se sentait menacée et voulait sa perte. Et Pourtant deux jours plus tôt, il avait pourtant acquiescé à leur demande en nommant Ariel Henry, un chirurgien, premier ministre. Ce dernier, sans avoir été investi selon les lois en vigueur, prit possession de la primature avec la bénédiction d’un groupe de la communauté internationale très puissant sur le terrain appelé CORE GROUP
.- Après sa mort, le pays s’enlisa encore plus et connut des moments de grandes tribulations avec les gangs devenus de plus en plus audacieux et un tremblement de terre qui ravagea la péninsule du Sud.
SES PREMIERS MINISTRES:
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.- Jovenel Moïse, de son investiture à nos jours partagea le pouvoir exécutif avec 4 premiers ministres dont un intérimaire.
.- Jack Guy Lafontant, son premier co-équipier, fut investi le 21 mars 2017. Au lieu de se mettre à l’écoute du peuple et d’essayer d’apporter un changement tant soit peu positif dans sa vie, son gouvernement se mit plutôt à l’écoute des décideurs internationaux. Sa décision d’augmenter, au début du mois de juillet 2018, le prix du pétrole au début de Juillet (38% pour l’essence, 47% pour le diesel et 51% pour le kérosène) contribua à l’éruption d’un volcan politique.
.- A l’annonce de la nouvelle, alors que les esprits se trouvait concentrés sur les parties du championnat mondial de football en cours, le peuple se souleva en trainant derrière lui sa marque de fabrique, la violence ciblée. Le gouvernement dut renoncer aux réformes qui avaient apparemment motivées l’augmentation du prix du pétrole.
.- Alors qu’il allait recevoir un vote de non-confiance de la part du Parlement, Lafontant s’empressa de remettre sa démission. Et Jovenel Moise sortit de cette première crise sans trop d’égratignures quoique les manifestants, après la démission du premier ministre, l’aurait pris pour cible.
.- Pour remplacer Lafontant, Jovenel Moise nomma un ancien adversaire politique pour diriger la primature, Jean Henri Céant. Ce dernier fut un candidat présidentiel aux élections de 2010 et 2016. Moise avait fait ce choix pour calmer un peu les esprits et sous pression de ses protecteurs internationaux et de ses alliés néo-duvaliéristes, mais gardait l’assurance que la nomination serait déraillée au Parlement et qu’il aurait alors le loisir de choisi son propre candidat. Il dut désenchanter.
.- Céant hérita du dossier du pétro-caribe et faisait face, comme ses prédécesseurs, à l’inégalité flagrante, l’insécurité galopante et la dégringolade de la gourde. Comme premier ministre de Moïse, devenu de plus en plus impopulaire, le gouvernement de Céant devint lui aussi impopulaire et n’arriva pas à apaiser le peuple. Des manifestations en série furent organisées un partout dans le pays, et Céant, lâcher par le président, dut démissionner. Son ministre de la Culture, Jean-Michel Lapin assura l’intérimaire, et fut même pressenti pour remplacer constitutionnellement Céant. Le Parlement refusa alors de se mettre au pas de l’exécutif et donna une fin de non-recevoir aux personnalités désignées par la présidence (Voir : Premiers ministres désignés et non-ratifiés).
.- La colère du peuple se concentra alors sur Moise, nommé dans un document de la haute Cour comme un suspect dans la corruption qui a gangrené le pays pendant près d’une décade. Pendant des mois, les activités commerciales furent paralysées et les écoles obligées de fermer leurs portes. Des élections législatives prévues pour l'automne n'eurent pas lieu.
.- En janvier 2020, le Parlement, avec la fin la fin du mandat des députés et près de deux tiers des sénateurs fut déclaré caduc. Moise en profita pour imposer un quatrième premier ministre en la personne de Joseph Jouthe, un ingénieur de profession et ministre de l'Environnement du gouvernement précédent. Il s'est mis à diriger par décret. La colère du peuple s'intensifia et les gangs se montrent de plus en audacieux. Jouthe dut démissionner le 14 avril 2021. Jovenel Moise nomma alors pour le remplacer, le ministre des Affaires étrangères à titre intérimaire. L'opposition et une bonne partie de la population haïtienne continue à exiger le départ de du président.
.- Le 5 juillet, après que le ministre intérimaire ait été reconduit deux fois pour une période de 30 jours, Le président nomma un premier en la personne d'Ariel Henry. Deux jours plus, il fut assassiné.
.- Quelques heures après l'assassinat, Claude Joseph, Premier ministre depuis avril, se déclare en charge des affaires courantes, en déclarant notamment l'état de siège dans le pays pour 15 jours, disposition qui qui montre que la nomination d'Ariel Joseph est invalidée.
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.- Père: Etienne Moise (‡ 4 octobre 2020 au Cap-Haitien)
.- Mère: Lucienne Bruno
.- Épouse: Martine Marie Etienne Joseph
.- Enfants: Une fille (Jomarlie) et deux fils (Joverlein et Jovenel jr.).
ÉDUCATION:
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.- Études secondaires: Lycée Toussaint Louverture et Collège Canado-Haitien.
.- Études universitaires: Faculté des Sciences de l'Éducation de l'université Quisqueya (Port-au-Prince)
HOMME D'AFFAIRES:
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Entrepreneur:
.- Création de Jomar Auto Part à Port-au-Prince.
.- Forma en 2008 la Compagnie Haitienne d'Energie S.A. (COMPHENER S.A.) qui distribua l'énergie solaire et éolienne à certaines régions du département du Nord-Ouest.
.- Création d'une usine d'eau qui distribua le précieux liquide dans les départements du Nord-Ouest et du Nord-Est.
Projet agricole:
.- Plantation de bananes dans le Nord-Ouest, d'où le sobriquet de "Nèg bannann".
.- Fonda AGRITRANS S.A. en 2012. A titre de Président-Directeur Général de cette compagnie agricole, il fut l'un des signataires du projet agricole NOURRIBIO, au Trou (à mi-chemin entre le Cap-Haitien et la frontière haitiano-dominicaine) devint la première Zone Franche Agricole haitienne.
Positions connexes:
Président de la Chambre de commerce du Département du Nord-Ouest.
D'ENTREPRENEUR À POLITICIEN:
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.- Désigné en 2015 par le président Michel Joseph Martelly, pour représenter le parti qu'il venait venait de fonder le "Parti Haitien Tèt Kale" (PHTK) aux présidentielles de 2015, Jovenel Moïse fut élu président d'Haiti suite aux élections du 20 novembre 2016 largement boudée par la population. Lors des élections du 25 octobre 2015, il avait obtenu 508,761 votes soit 32.76% en résultat final, et était donc qualifié pour le second tour avec, pour opposant, Jude Célestin. Le second n'a jamais eu lieu. Et les présidentielles furent reprises le dimanche 20 novembre 2016.
.- Durant la longue campagne, Jovenel Moise ne révéla rien de son programme, mais bénéficia d'importants appuis financiers lui permettant de sillonner toutes les régions du pays parfois en hélicoptère, le seul candidat à disposer d'un tel dispositif.
.- Entre-temps, un rapport de l'Unité centrale de renseignements financiers (Ucref), fit état de manipulation de sa part de fonds qui n'avaient rien à voir avec ses entreprises. On parle alors de blanchiment d'argent. Une accusation extrêmement sérieuse puisque le blanchiment est un crime selon la loi du 11 novembre 2013 relative au blanchiment et au financement du terrorisme ("Loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme" Le Moniteur Haiti. No. 212 - Jeudi 14 Novembre 2013; pp. 3-27).
.- Malgré ces suspicions, Il prêta serment le 7 février 2017, et fit choix peu de temps après de Jack Guy Lafontant comme chef de gouvernement.
SA PRÉSIDENCE:
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.- Pendant les deux premières années de sa présidence, Jovenel Moïse essaya, dans ses discours, de projeter l’image d’un chef d’État animé d’une volonté d’inventer une nouvelle Haïti. Il affirma vouloir combattre la corruption et assainir les finances publiques. Il lança même une campagne pour, disait-il, partager ses visions avec les populations de tous les coins du pays. Dénommée alors « Caravane de changement », cette initiative n’eut pas le succès escompté, faute d’un plan réaliste, de moyens financiers et la suspicion de la population.
.- Voulant alors couper ses attaches avec ceux qui l’ont propulsé au-devant de la scène politique, et les dénonçant, à l’occasion, comme une entrave à la bonne réussite des initiatives lancées au bénéfice de la population, il finit par créer des ennemis puissants dans son propre camp.
.- Sous son administration, les gangs et autres groupes criminels se sont multipliés à un point tel qu’ils devenaient un état dans l’État. Ils avaient des ramifications un peu partout dans le pays. Le président et quelques personnalités de son entourage ont été accusés d’être de collusion avec les criminels lourdement armés et de les utiliser pour effrayer et réprimer l’opposition. Mais les gangs se sont tournés vers la population par des enlèvements, des expropriations et autres malfaisances qui endeuillaient les familles.
.- Dû à un différend sur la date de la fin de son mandat, l’opposition ne cessa de réclamer son départ après le 7 février 2021. Elle organisa ou soutint des manifestations anti-gouvernementales partout dans le pays. Fort de son support international, il refusa de démissionner.
.- N’ayant pu organiser à temps les élections législatives pour le renouvellement de la Chambre des députés et quelques sénateurs, le mandat de la 50è législature ayant expiré, il commença par gouverner par décrets, faisant ainsi des sénateurs dont le mandat n’était pas encore arrivé à expiration, des présences totalement négligeables.
.- Pour mieux asseoir son pouvoir, il essaya dans la foulée de faire adopter une nouvelle constitution qui auraient alors donné à la présidence des pouvoirs pouvant facilement conduire à une dictature avec un président rééligible indéfiniment, ce que les constituants de 1987 avait unanimement écarté pour éviter l’expérience de Duvalier. Des plébiscites prévus pour achever cette démarche furent renvoyées deux fois pour des raisons diverses
.- L’épidémie du COVID vint ajouter aux défis qu’affrontaient alors Jovenel Moïse. Comme partout ailleurs, le pays vit au ralenti avec, bien entendu les effets économiques négatifs sur un pays déjà exsangue. Cela ne l’a pas empêché d’organiser le carnaval national à Port-de-Paix en février 2021. Après ses festivités, il continua de dénoncer ses ennemis les accusant parfois de vouloir attenter à sa vie à défaut d’un coup suivi d’un exil, comme cela se pratiquait en Haiti depuis des décennies. Ses pressentiments se révélèrent justes puisque, le 7 juillet 2021, il tomba victime d’un assassinat chez lui, en pleine nuit, par des mercenaires Colombiens, à la solde d’une partie de l’oligarchie haïtienne qui, ne pouvant plus le contrôler, se sentait menacée et voulait sa perte. Et Pourtant deux jours plus tôt, il avait pourtant acquiescé à leur demande en nommant Ariel Henry, un chirurgien, premier ministre. Ce dernier, sans avoir été investi selon les lois en vigueur, prit possession de la primature avec la bénédiction d’un groupe de la communauté internationale très puissant sur le terrain appelé CORE GROUP
.- Après sa mort, le pays s’enlisa encore plus et connut des moments de grandes tribulations avec les gangs devenus de plus en plus audacieux et un tremblement de terre qui ravagea la péninsule du Sud.
SES PREMIERS MINISTRES:
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.- Jovenel Moïse, de son investiture à nos jours partagea le pouvoir exécutif avec 4 premiers ministres dont un intérimaire.
.- Jack Guy Lafontant, son premier co-équipier, fut investi le 21 mars 2017. Au lieu de se mettre à l’écoute du peuple et d’essayer d’apporter un changement tant soit peu positif dans sa vie, son gouvernement se mit plutôt à l’écoute des décideurs internationaux. Sa décision d’augmenter, au début du mois de juillet 2018, le prix du pétrole au début de Juillet (38% pour l’essence, 47% pour le diesel et 51% pour le kérosène) contribua à l’éruption d’un volcan politique.
.- A l’annonce de la nouvelle, alors que les esprits se trouvait concentrés sur les parties du championnat mondial de football en cours, le peuple se souleva en trainant derrière lui sa marque de fabrique, la violence ciblée. Le gouvernement dut renoncer aux réformes qui avaient apparemment motivées l’augmentation du prix du pétrole.
.- Alors qu’il allait recevoir un vote de non-confiance de la part du Parlement, Lafontant s’empressa de remettre sa démission. Et Jovenel Moise sortit de cette première crise sans trop d’égratignures quoique les manifestants, après la démission du premier ministre, l’aurait pris pour cible.
.- Pour remplacer Lafontant, Jovenel Moise nomma un ancien adversaire politique pour diriger la primature, Jean Henri Céant. Ce dernier fut un candidat présidentiel aux élections de 2010 et 2016. Moise avait fait ce choix pour calmer un peu les esprits et sous pression de ses protecteurs internationaux et de ses alliés néo-duvaliéristes, mais gardait l’assurance que la nomination serait déraillée au Parlement et qu’il aurait alors le loisir de choisi son propre candidat. Il dut désenchanter.
.- Céant hérita du dossier du pétro-caribe et faisait face, comme ses prédécesseurs, à l’inégalité flagrante, l’insécurité galopante et la dégringolade de la gourde. Comme premier ministre de Moïse, devenu de plus en plus impopulaire, le gouvernement de Céant devint lui aussi impopulaire et n’arriva pas à apaiser le peuple. Des manifestations en série furent organisées un partout dans le pays, et Céant, lâcher par le président, dut démissionner. Son ministre de la Culture, Jean-Michel Lapin assura l’intérimaire, et fut même pressenti pour remplacer constitutionnellement Céant. Le Parlement refusa alors de se mettre au pas de l’exécutif et donna une fin de non-recevoir aux personnalités désignées par la présidence (Voir : Premiers ministres désignés et non-ratifiés).
.- La colère du peuple se concentra alors sur Moise, nommé dans un document de la haute Cour comme un suspect dans la corruption qui a gangrené le pays pendant près d’une décade. Pendant des mois, les activités commerciales furent paralysées et les écoles obligées de fermer leurs portes. Des élections législatives prévues pour l'automne n'eurent pas lieu.
.- En janvier 2020, le Parlement, avec la fin la fin du mandat des députés et près de deux tiers des sénateurs fut déclaré caduc. Moise en profita pour imposer un quatrième premier ministre en la personne de Joseph Jouthe, un ingénieur de profession et ministre de l'Environnement du gouvernement précédent. Il s'est mis à diriger par décret. La colère du peuple s'intensifia et les gangs se montrent de plus en audacieux. Jouthe dut démissionner le 14 avril 2021. Jovenel Moise nomma alors pour le remplacer, le ministre des Affaires étrangères à titre intérimaire. L'opposition et une bonne partie de la population haïtienne continue à exiger le départ de du président.
.- Le 5 juillet, après que le ministre intérimaire ait été reconduit deux fois pour une période de 30 jours, Le président nomma un premier en la personne d'Ariel Henry. Deux jours plus, il fut assassiné.
.- Quelques heures après l'assassinat, Claude Joseph, Premier ministre depuis avril, se déclare en charge des affaires courantes, en déclarant notamment l'état de siège dans le pays pour 15 jours, disposition qui qui montre que la nomination d'Ariel Joseph est invalidée.
DÉCÈS:
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.- Date: 7 Juillet 2021
.- Lieu: Pétion-Ville (Ouest)
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.- Date: 7 Juillet 2021
.- Lieu: Pétion-Ville (Ouest)
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Assassiné chez lui par un commando aux premières heures de ce jour.
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Le 12 juillet, le journal officiel annonça la création d'un comité chargé d'organiser les funérailles du président assassiné. Il est composé de plusieurs ministres, du directeur de cabinet du président, Nahomme Dorvil, du directeur général de la présidence, Lionel Valbrun et du directeur du Musée du Panthéon national haïtien, Jean-Claude Legagneur.
≡
Le Moniteur (Haiti), 176è Année, Spécial No 38, 12 juillet 2021.
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Les funérailles eurent lieu, le 23 juillet, sur la propriété privée du couple couple présidentiel près du Cap-Haitien.
Assassiné chez lui par un commando aux premières heures de ce jour.
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Le 12 juillet, le journal officiel annonça la création d'un comité chargé d'organiser les funérailles du président assassiné. Il est composé de plusieurs ministres, du directeur de cabinet du président, Nahomme Dorvil, du directeur général de la présidence, Lionel Valbrun et du directeur du Musée du Panthéon national haïtien, Jean-Claude Legagneur.
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Le Moniteur (Haiti), 176è Année, Spécial No 38, 12 juillet 2021.
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Les funérailles eurent lieu, le 23 juillet, sur la propriété privée du couple couple présidentiel près du Cap-Haitien.
Classement: | Politique et gouvernement | Chefs d'Etat |
Fichier: | 🗎 293 |
Date de revision: | 2024-11-06 12:06:39 |
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