📂 Que Dieu nous garde !
📅 Texte publié le samedi 28 juillet 2012 à 16h04
Texte reçu le 27 juillet 2012
Dr Jean L. Théagène
« Il y a celui qui a la charge de signaler au Chef ses erreurs. Il y a aussi celui qui a la prudence de confier ce soin aux événements. Le premier pense au pays, le second à soi. »
Léon Laleau
Décidément, la raison a perdu sa prééminence sur l’instinct et le pays que nous aimons par-dessus tout s’est transformé en un vaste jardin d’enfants, pourquoi pas une société de gamins immatures. Nos dirigeants, privés de la fraîcheur de l’imagination nous jettent à la figure ce qui a toujours été dans leurs cordes. A un peuple en proie à un sempiternel chômage lié à une tragique détresse alimentaire et médicale, au moment où l’on parle de l’imminence de fortes secousses sismiques, les rois du trompe-l’œil et de l’Entertainment prescrivent des jours gras en guise de thérapie démocratique à des gouvernés, à la vie monotone, vide de sens et même dépourvue d’importance.
A la vérité, nous avons toujours choisi d’utiliser l’encre de l’humilité que souvent tout écrivain est prompt à exiger des grands en oubliant de se l’imposer à soi-même, mais face à une telle situation, il nous est un devoir impérieux de faire savoir aux séides de l’obscurantisme le plus borné que ces contre-feux ne trompent personne. D’ailleurs, ce n’aura été que du déjà vu avec F. Duvalier et Luc-Albert Foucard à une époque pas trop lointaine où le peuple se laissait entraîner dans le train-train pour oublier l’essentiel. Certes, dans la Rome antique , il y avait des jeux à côté du pain pour le peuple : « { Panem et circenses » ! (suite…)