Textes et Documents » Jean M. Antoine

📂 Septembre 2005: Juan Gabriël Valdes, l’homme le plus puissant d’Haïti

Photo de Juan Gabriël Valdes
Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) depuis environ un an, Juan Gabriël Valdes, un diplomate Chilien, demeure aujourd’hui, l’homme le plus puissant et le plus écouté d’Haiti (1).

Voici donc un bref profil de l’homme tel que présenté par l’ONU: (suite…)

...lire le texte »»

📂 Tentative d’extorsion de l’Espagne sur Haiti

Alors que le gouvernement du président Jean-Pierre Boyer sortait d’une exténuante négociation avec la France, en vue de la reconnaissance de l’Indépendance, une indépendance acquise aux prix du sang de nos pères, l’Espagne, en janvier 1830, elle aussi, par l’intermédiaire de son émissaire, Don Felipe Fernandez de Castro, alors intendant de Cuba, se mit à réclamer des dommages et réparations pour la perte de la partie de l’est, « revendiquée comme partie intégrante de ses domaines ». (suite…)
...lire le texte »»

📂 1er janvier 1815: La célébration

Il fut un temps où le 1er janvier donna lieu à non seulement une célébration commémorative de notre Indépendance, mais était aussi et surtout retenu comme une journée d’action de grâces et de renouvellement des engagements pris par nos ancêtres, en plusieurs occasions, de vivre libres plutôt que d’être assujettis par une force étrangère.

Le discours ci-après que le président de la République d’Haiti, Alexandre Pétion (1770-1818), prononça à l’occasion du onzième anniversaire de notre Indépendance, le 1er janvier 1815, traduisit éloquemment cet élan de gratitude et ce renouvellement: (suite…)

...lire le texte »»

📂 Haiti IN ILLO TEMPORE! Championne des droits du peuple noir

Aux premiers jours d’octobre [1817], une goëlete soit-disant portugaise, venant de Sierra-Leone et se rendant à la Havane pour échapper à la poursuite d’un navire de guerre anglais, vint relâcher au Cap Henri.

Les officiers du port se transportèrent à son bord et y trouvèrent 145 noirs entassés au fond de la cale, dans un état affreux. Le batiment ayant été reconnu pour être un négrier, tout l’équipage fut jeté en prison. Quant aux noirs, “La Gazette du Cap” [rapporta que] : Les Haytiens (sic) s’empressèrent de leur oter les fers en leur disant qu’ils etaient libres et parmi des frères et des compatriotes…” (suite…)

...lire le texte »»

📂 Troisième scission du territoire

Il faut remonter à l’année 1888 pour voir se développer une situation plus ou moins semblable à celle que nous vivons aujourd’hui en Haiti: la perte du contrôle de la partie septentrionale par le gouvernement central de Port-au-Prince(1). Le 5 Août de cette année, une révolte prenant d’abord l’allure d’une protestation contre le gouvernement de Lysius Salomon (1879-1888) éclata au Cap-Haitien. Elle se transforma vite en une insurrection quand le général Séîde Thélémaque y prit le contrôle, se dirigea avec ses troupes vers Port-au-Prince et força le président en exercice à démissionner et à prendre le chemin de l’exil. (suite…)
...lire le texte »»