6480.007.- Fameux disparus: 2020 – 2024

En 1991, Il prit sa retraite de l’armée et déménagea aux États-Unis. Il s’installa à Miami, en Floride, et sombra presque dans l’obscurité jusqu’au moment où Gérard Latortue, devenu premier ministre, l’invita à retourner en Haïti pour intégrer son gouvernement. Il devint alors ministre de l’Intérieur en mars 2004, poste qu’il occupa jusqu’au remaniement ministériel du 31 janvier 2005, au cours duquel il fut confié le portefeuille des Affaires étrangères.

Avant et après ces prestigieuses fonctions, il avait et a été titulaire de plusieurs départements ministériels dont

• celui de ministére des Affaires étrangères du 20 juin au 18 septembre 1988 (Gouvernement militaire du Général Henri Namphy);
• du Ministère de l’information et de la coordination du 24 mars 1986 au 5 janvier 1987 et secrétaire d’État à l’intérieur et à la défense nationale du 7 février au 24 mars 1986 du Conseil National de Gouvernement (CNG).

Peu avant sa mort, il faisait partie d’un comité consultatif de cinq membres installé le vendredi 30 octobre 2020 par le président Jovenel Moïse (1968-1921) qui travaillait sur l’élaboration d’un projet d’une Constitution devant remplacer celle de mars 1987.

Ses funérailles eurent lieu le samedi 3 septembre 2022, en l’Église Notre-Dame de Lourdes, dans la localité de Soisson, à Thomassin et son inhumation eut lieu dans la plus stricte intimité, en présence uniquement des membres de sa famille.

Proche du partis Lavalas, il passa en 2000 dans l’opposition et se retrouva dans les rangs du groupe 184 formé d’organisations de la société civile, dénonçant le gouvernement Aristide et éventuellement contribua à sa chute et au départ en exil du président le 29 février 2004.

Sociologue et professeur d’université, il enseigna de nombreuses générations dans plusieurs institutions d’études supérieures dont la Faculté des sciences humaines et celle de l’agronomie et de médecine vétérinaire de l’Université d’État d’Haïti. Il a également eu une longue expérience dans le domaine des organisations de la société civile et dans la fonction publique haïtienne. 2016, il fut nommé Secrétaire Général de la Présidence, avec rang de ministre dans le gouvernement Privert/Jean-Charles.

Entraineur de la sélection à la mi-décade de 198, il conduisit la sélection nationale aux éliminatoires de la coupe du monde de 1986 au Mexique, mais n’a pu avec cette dernière franchir la dernière prestigieuse étape.

Comme la majorité des footballeur de cette génération, Claude Barthelemy, s’expatria et s’établit au Etats-Unis. Au moment de son décès, le monde est confronté à une pandémie et il est difficile de lui rendre l’hommage qu’il mérita.

Il n’était un grand inconnu avant sa nomination au ministère au ministère des Finances. Il avait été conseiller économique du président René Préval durant son deuxième mandat.

Après son passage au ministère des Finances, il fut ciblé par l’Unité de Lutte contre la Corruption ULCC) pour un projet de rehabilitation de l’Aéroport Toussaint Louverture au profit d’une firme chinoise qui n’a pas eu de suivi. Une interdiction de départ, révoquée plus tard, avait été prise contre lui en novembre 2017.

Fils du très populaire chanteur Lionel Benjamin, Mikaben a grandi dans une famille qui adorait et respectait la musique. Encore enfant, il eut ses premières leçons de piano et apprit plus tard à jouer la guitare, la basse et la batterie. Sa carrière musicale débuta vers la fin des années 1990, après qu’íl eut remporté le premier prix d’un concours de chants de Noël organisé par Telemax, une chaîne de télévision haïtienne. Il intégra le groupe compas « Krezi Mizik » et plus tard « Carimi » dont il fut le chanteur. Abandonnant les groupes musicaux, il décida de se consacrer à une carrière solo. En mai 2018, il gratifia le publique de son quatrième album solo MKBN, en collaboration avec Elephant Man et Kevin Little.

En 2024, il fut honoré par le Sénat français qui lui décerna à titre posthume la prestigieuse « Médaille du Sénat ».

En effet, en mars 2006, il est président d’Haiti en vertu de l’article 149 de la Constitution du 29 mars 1987. Il est donc appelé à diriger, à titre provisoire, un pays déchiré et sous le joug d’une force militaire internationale. Son gouvernement arriva toutefois à mettre sur pied un Conseil Électoral provisoire qui organisa le 7 février des élections. Passant en mai le pouvoir à l’élu, René Préval, il se retira.

Peu avant sa mort, il intégra l’équipe chargée, à la demande du président Jovenel Moïse (1968-2021), de l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Ces deux chefs d’État ont laissé ce monde sans avoir pu assister au plébiscite sur le nouveau texte constitutionnel.

Ses oeuvres où transpire son goût pour le paysage haitien et des scènes de vie quotidienne ont été exposées dans plusieurs galeries et musées.

Gérant déjà des troubles de santé aigus dont une défaillance cardiaque, il fut l’une des nombreuses victimes du Covid-16.

Son nom était également associé à plusieurs organisations dont le Centre de recherche et de formation économique et sociale pour le développement (CRESFED) qui publia la revue « Rencontre »., et le Groupe de Recherche et d’Intervention en Éducation Alternative (GRIEAL).

Se retrouvant aux États-Unis dans les années 1970, il se dédia au théâtre tout en apportant son assistance à l’organisation politique de la grandissante communauté haitienne de New York.

Revenu en Haiti après le départ de Jean-Claude Duvalier, il continua sa militance en se dédiant à la formation des jeunes, et travailla à la promotion des oeuvres littéraires en s’impliquant dans l’administration des Éditions Mémoires.

Georges Castera laissa une vaste oeuvre poétique. (Voir: http://ile-en-ile.org/castera/)

Après des études classiques au Petit Séminaire Collège Saint Martial, il intégra le Séminaire de la Mission épiscopale et fut ordonné prêtre en 1991.

Violoniste, il dirigea de 1996 à l’année 2000 l’école de musique Sainte Trinité, la plus grande école du pays qui initie les enfants à la musique, et de laquelle sortait, depuis des décades, des musiciens de grands calibres et membres de l’orchestre philarmonique du même nom. Il est nommé par la suite directeur de ce dernier.

Récemment, il devint, des téléspectateurs de le Télévision Caraïbes et des fanatiques du programme « Podium Quartiers », un programme de format télécrochet, un visage familier ayant été un des jurés.

Comme prêtre épiscopal, David César état marié et a eu deux garçons.

Pour ceux et celles qui ont travaillé avec et l’ont connu de près, il laissa le souvenir d’un homme humble, accueillant, intègre et discipliné.

Parti d’Haiti en 1955 , il séjourna d’abord au Canada, la France, l’Union Soviétique où il obtint un doctorat en sciences politiques, La Guinée pour répondre à l’appel de Sékou Touré aux progressistes du monde, avant de s’établir définitvement au Sénégal où il acquit la nationalité.

Participant à plein dans la vie culturelle de ce pays, il accueillait chez lui et au Centre Culturel Sobobadé. des artistes de tout poil.

Décédé à l’âge de 95 ans, le poète Amadou Lamine Sall le décrit comme « Un romancier étoilé, un sculpteur inspiré, un militant politique intransigeant de la liberté… qui était bon, généreux, accueillant, ouvert, talentueux et génial. »

• [196-?] Zombis nègres : farce tragique. Dakar: G. Chenet.
• [1968] El Hadj Omar : chronique de la guerre sainte. Honfleur: Jean Oswald, Honfleur.
• [1974] Poèmes du village de Toubab Dyalaw. Dakar: Nouvelles Editions Africaines.
• [1976] Recherche des sources d’une vision : Africaine de l’homme. Dakar: [n.p.].
• [2009] El Hadj Omar : la grande épopée des Toucouleurs. Dakar: L’Harmattan-Sénégal.
• [2009] Transes vaudou d’Haïti pour Amélie chérie : roman. Paris: L’Harmattan.
• [2011] Sécheresse : théâtre poétique. Ciboure: Cheminante.

En 1982, elle mit sur pied, de concert avec Marie Michèle Rey et Evelyne François, l’Action pour la Microentreprise (ACME) et en fut la présidente. Après avoir été vice-président de la Chambre Franco-Haïtienne de commerce et membre du conseil d’administration de l’Université Notre-Dame, elle intégra le cabinet ministériel de Préval/Bellerive, comme ministre du commerce et de l’industrie. Après son passage à ce ministère, elle fonda sa propre firme de consultation pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises.

Josseline Féthière Laguerre fut la maman de Jean Ralph Féthière, sénateur du Nord, élu en Janvier 2017 et fille de Dantès P. Colimon (1912-2000), homme de loi et ministre sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier de février à juillet 1982.

Après avoir étudié le dessin et la peinture à l’école ABC de Paris, au Centre d’art, et avec son beau-père, feu l’artiste haïtien Pétion Savain, il devint un artiste de renommée internationale. Ses œuvres ont été exposée partout dans le monde et se retrouvent en possession de plusieurs personnalités étrangères.

A son mort, il existait trois monastères des Petites Servantes de Jésus Hostie situés à:

Après le renvoi du président Aristide le 29 février 2004, son nom fut cité comme l’un des instigateurs du massacre de la Scierie (11 février 2004). Il rejeta toute responsabilité dans ce massacre et pointa du doigt le président .

Peu avant sa mort, on le retrouva dans l’équipe de juristes chargée de défendre Clifford Brantd, un rejeton d’une des plus riches familles d’Haiti, accusé d’avoir orchestré le kidnapping (22 ctober 22) Coralie et Nicolas Moscoso, deux membres d’une autre puissante famille du pays.

Il  a été tué su moment de regagner son domicile par un groupe d’individus armés. Il s’était opposé au replâtrage du Conseil Électoral Provisoire, priorité du moment du Président Jovenel Moise., eet avait peu de jours avant sa mort plaidé pour une refonte de la Constitution de 1987 amendée en 2011.

Choisi en plusieurs occasions pour faire partie de la sélection nationale, avec laquelle il joua 14 parties internationales dont les finales de la Concacaf en 1969 et 1973 comptant pour la qualification dans les Coupes du Monde 1970 et 1974. Haiti obtint sa billet durant cette dernière compétition déroulée à Port-au-Prince et participa donc à la Coupe du Monde de 1974 en Allemagne avec, parmi les sélectionnés, Serge Ducoste.

Aux dernières années de sa vie, la maladie d’Alzheimer avait fait de lui sa proie.

Avant d’être placé au sommet de la hiérarchie militaire, cet officier considéré comme un modéré, fut responsable d’une unité de lutte contre la drogue, chef de la police de Port-au-Prince avant de rejoindre l’État-major.

Il fut condamné in absentia en 2020 lors du procès du massacre de Raboteau dans l’Artibonite en 1994, un jugement que la Cour de Cassation révoqua tout en demandant la libération des condamnés qui se trouvaient en Haiti lors du procès et qui avaient été emprisonnés. Ce qui n’a pas été fait, dans la majorité des cas.

Résidant aux États-Unis depuis l’année 1995, il ne fut pas inquiété jusqu’au tout début de 2004 quand il fut arrêté et renvoyé en Haiti, où il fut immédiatement incarcéré. Le pays se trouvait alors en proie à une crise politique avec des rebelles s’emparant de plusieurs régions septentrionales et du Centre, et marchant sur Port-au-Prince. Aux premiers jours de mars 2004 et avec le départ du président Jean Bertrand Aristide le 29 février, les rebelles arrivant à Port-au-Prince libérèrent la majorité des prisonniers à la prison centrale de Port-au-Prince, incluant le général Duperval. Il se terra dès lors jusqu’à son décès.
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Aux États il fut un militant qui contribua à la fondation du Centre d’accueil des Réfugiés Haïtiens (The Haitian Regufee Center) à Miami.

Il devint l’une des nombreuses victimes du Covid-19 dans un état qui refusait de prendre les mesures qui s’imposent pour freiner ou endiguer les infections.

Après le départ de Jean-Claude Duvalier en février 1986, il se lança dans plusieurs courses à la présidence dont celles de 1987 et de 2006. En 1987, il fut écarté par le Conseil Électoral Provisoire pour avoir été un membre actif du gouvernement des Duvalier (Constitution de 1987, article 291). En 2006, il n’obtint que 5.518 voix, soit 0.28% des bulletins de vote.

Il laissa à la postérité un ouvrage sur « La structure économique et sociale d’Haiti » (Port-au-Prince: Imprimerie Henri Deschamps, 1986).

Admirateur de Fidel Castro et de Che Guevara, il séjourna deux ans à Cuba avant de retourner en France où il il connut un exil de 25 ans. À son retour en Haïti, en 1986, il fonda le Parti social-démocrate, Parti Nationaliste Progressiste Révolutionnaire Haïtien (PANPRA)  qui, lors des élections de 1987  se retrouva au sein du Groupe 57 qui fit choix de Gérard Gourgue comme candidat à la présidence du Front National de Concertation.

Aux élections de 1990, il est élu Sénateur suite à l’alliance de son Parti avec le Mouvement pour l’Instauration de la Démocratie (MIDH).

En 2005, à la veille des élections de 2006, le PANPRA se joint à d’autres Partis de gauche pour former la Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens. Sous la bannière de la Fusion, il se présentera aux élections présidentielles de 2005-2006 qui consacreront de préférence la victoire de René Préval. Après cette défaite, il se retire complètement de la vie publique jusqu’à sa mort le lundi 1er février 2021 après une courte maladie.

En 1978, il intégra le gouvernement de Jean-Claude Duvalier à titre de ministre de l’Information. Après le départ de celui-ci en 1986, il intégra plusieurs partis politique dont le Parti National Progressiste en 1985), le Parti National Républicain (PNR) en 1993 dont il fut le Rony Gilot a été vice-président, le parti Action démocratique pour bâtir Haïti : (ADEBHA) entre 2000 et 2004.

Son statut de duvaliériste ne constituait pas pour lui un obstable, puisqu’on le retrouva à des titres divers dans presque tous les gouvernements sui se sont succédés de 2006 ou au Parlement.

Il laissa à la postérité des ouvrages historico-politiques pouvant servir de jalons au chercheurs. Parmi eux, citons:

• (2006) François Duvalier le mal aimé ;
• (2010) Au gré de la mémoire : Jean-Claude Duvalier, l’ingénuité captive ;
• (2011) Au gré de la mémoire : Jean-Claude Duvalier, la chance galvaudée ;
• (2012) Au gré de la mémoire : Gary Conille, le passage d’un météore, (Il était le directeur de cabinet du Premier ministre Gary Conille)
• (2013) Au gré de la mémoire : Roger Lafontant ou la destinée tragique d’un fauve politique ;
• (2014) Au gré de la mémoire : Henri Namphy ou le rhum amer de la bamboche démocratique ;
• (2015) Au gré de la mémoire : Leslie F. Manigat ou les infortunes du risque calculé ;
• (2016) Au gré de la mémoire : Prosper Avril ou l’ambition fracassée ;
• (2017) Jocelerme Privert ou les conjonctions mytérieuses de la destinée ;
• (2020) Au gré de la mémoire : Jovenel Moïse ou la chronique d’une chute toujours imminente ;
• (2019) Au gré de la mémoire : Youri Latortue et Joseph Lambert à tire d’aile au firmament du Sénat ;
• (2021) Au jour le jour : la volupté sacrilège de l’autocratie : chronique d’un état disloqueé.

Un passionné du football, il était très actif dans les activités liées à ce sport. Il fit partie de plusieurs comités directeurs de clubs sportifs à Port-au-Prince.

En 2013, il a été décoré par le président Michel Martelly de l’Ordre national honneur et mérite au grade de Chevalier, en reconnaissance de son apport dans le développement de la musique haitienne.

Durant son gouvernement qui n’a duré que huit mois, il s’est fait le porte-parole des militaires qui pensaient avoir trouvé en lui un personnage qui  aurait fait plier la communauté internationale. Constatant son échec, ils le renvoyèrent sans trop de ménagement, le remplaçant par Marc Louis Bazin pour la même raison.

Entretemps, en exil, le président Jean-Bertrand Aristide, jouissant alors de la sympathie d’une grande partie de la communauté internationale, menait des actions diplomatiques de grande envergure pour revenir au pouvoir.

Jean-Jacques Honorat se terra après son départ de la primature et devint un oublié. Le peuple Haïtien, à l’annonce de sa mort, se montra complètement indifférent. Ce peuple vivait alors en mode de survie, affrontant seul l’insécurité, la vie chère et autres crises connexes.

• Haïti : à la recherche d’un pays perdu.
  Delmas: C3 Editions, 2021.
• Haïti, l’échec économie et politique d’un pays mis en lambeaux.
  Port-au-Prince: [publisher not identified], [1991].
• Le manifeste du dernier monde.
  2è Édition
  Port-au-Prince: Imprimerie Henri Deschamps, 1984.
• Community action in Haiti: a case study of social control through charity and illusion.
  New York: Institute of Haitian Studies, New York et 1982.
• The political economy of the Haitian refugee crisis.
  New York: Institute of Haitian Studies,1982.
• Enquête sur le développement.
  Port-au-Prince: Imprimerie Centrale, 1974.

Comme bon nombre de jeunes intellectuels de l’époque, il dut quitter le pays pour se réfugier au Canada où il fonda et dirigea une maison d’éditions, La Nouvelle Optique.

Revenu en Haïti, il se lança à nouveau dans l’enseignement et continua à publier des articles et des ouvrages sur la littérature et l’histoire.

En 2008, l’Université d’État d’Haïti fit appel à lui, en tant que spécialiste de l’édition pour diriger les Éditions de la Presse Universitaire, poste qu’il conserva jusqu’en 2017.

Avec son départ pour l’éternité, s’éteint un témoin de première loge d’une époque brutale, sanglante et déshumanisante qu’on tend déjà à oublier.

• Le carnaval de la révolution de Duvalier à Aristide : essais. Port-au-Prince: Editions Fardin, 2005.
• Cauvin L. Paul, Hérard Jadotte [et] Dieudonné Fardin presentent … Futur simple, poèmes. Port-de-Paix: [Atelier Capois-la-Mort], 1964.
• Cours d’histoire de la littérature haïtienne à l’usage des élèves des classes de 4e, 3e, 2e et 1ère, des lycées et collèges. En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-de-Paix: [Atelier Capois-la-Mort], 1964.
• Le créole, ses problèmes et sa littérature. Port-de-Paix: [Atelier Capois-la-Mort], 1961.
• L’école patriotique (1860-1898). En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: Editions Fardin, 2002
• Haïti et l’après-Duvalier : continuités et ruptures. Montréal, Port-au-Prince, CIDHICA: Editions Henri Deschamps, 1991.
• Histoire de la littérature haïtienne. En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: [Atelier Fardin], 1993.
• Histoire de la littérature haïtienne : 20ème siècle. En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: [Atelier Fardin], 2002-
• Honneur et respect. Port-au-Prince: Panorama, 1963.
• Mouvement de la ronde : l’école nationale (1889-1915). En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: [Atelier Fardin], 2002.
• Panorama du mouvement indigéniste (1915-1946). En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: [Atelier Fardin], 2002.
• Les pionniers (1804-1835) : l’école de 1836 (1836-1860). En collaboration avec Dieudonné Fardin. Port-au-Prince: [Atelier Fardin], 2002.
• Saison nouvelle : poèmes. Port-de-Paix: [Atelier Capois-la-Mort], 1962.

A sa mort survenue en moins d’une semaine après celle du Dr Robert Joseph, son collègue et vice-recteur également au sein de l’Université Épiscopale d’Haiti (UNEPH), il était le recteur de la même institution universitaire.

Sa carrière sportive le mena de l’Association Sportive Capoise (ASC) en 1969 au Violette (1969-1977). L’une des joueurs le plus prometteurs une dl’équipe qui  disputa à Port-au-Prince les éliminatoires et la phase finale de la Coupe du monde de la FIFA, Allemagne 1974.

Après la coupe du monde, où il fut suspendu pour avoir pris un stimulant contenant de la phénylmétrazine, il se rendit aux États-Unis en 1978 avec un contrat du Sting de Chicago, un club de deuxième division  de la « North American Soccer League ».

Revenu en Haiti, il réintégra le personnel tecnique du Violette Athlétique remporta alors la Ligue des champions en 1984.

En mars 2016, il intégra le gouvernement intérimaire à titre de ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT). Devenu la cible des quelques sénateurs qui exigèrent, quelques trois mois après son installation, son départ, il eut à déclarer en juillet 2016 lors d’un passage à Saint Marc qu’Anick François Joseph figure clairement sur son acte de naissance, et qu’aucun préfixe de Sénateur ou de Ministre, n’y est inclus; ajoutant que l’histoire, contrairement aux autres, ne le jugera pas pour détournement de fonds ni lapidation des caisses de l’Etat.

De retour en Haiti, il créa sa propre clinique vétérinaire qui desservit les éleveurs haitiens. Doyen de la Faculté d’Agronomie, on le retrouva par la suite au Ministère de l’Agriculture comme directeur-général-adjoint et ensuite comme professeur dans plusieurs universités. Quand la mort nous le ravit, il était le Vice-Recteur à la Recherche à l’Université Épiscopale d »Haiti.

Il a été professeur à la Faculté des Sciences Humaines de l’Université d’État d’Haïti et au Centre Inter-Institut de Formation Religieuse (CIFOR). Récemment et suite au tremblement de terre du mois d’août 2021, il dirigeait les efforts de reconstruction dans les communautés pauvres et marginalisées du sud d’Haiti, un projet soutenu par le « Canadian Jesuits International » (CJI), une agence de solidarité internationale des Jésuites du Canada. Il a été également le Directeur Exécutif du Centre de recherche, de réflexion, de formation et d’action sociale (CERFAS), un centre où se reflète en partie la vision sociale et apostolique de la Compagnie de Jésus.

Chercheur, il publia plusieurs ouvrages sur l’Eglise catholique en Haiti dont: L’histoire des jésuites en Haïti aux XVIIIè et XXè siècles (1704-1763-1953-1964), L’Harmattan, 2006 et L’État et l’Église catholique en Haïti au XIXè et XXè siècles (1860-1980), Paris: Harmattan, 2009.

Il rendit l’âme dans un centre hospitalier de la capitale haïtienne suite à un malaise ressenti la veille. Haiti se retrouvait alors dans une situation sanitaire et humanitaire dramatique. Les hôpitaux fonctionnait au ralenti dû à la violence et surtout à une pénurie de carburant qui paralysait le pays.

Après le coup d’état du 19 juin 1988, il s’exila. Son deuxième exil.

En dehors d’Haiti, il occupa alors les postes de Secrétaire général de l’Association des universités et centres de recherche de la Caraïbe (UNICA), dont le siège se trouve à Porto Rico, et ensuite, Consultant en matière de développement international auprès des Nations Unies (1994-2004).

En mars 2004, après des mois de conflits politiques qui ont abouti au coup du 29 février orchestré par des émissaires des États-Unis et de la France, il fut repêché par les décideurs internationaux du moment comme premier ministre par intérim pour accompagner le président provisoire Boniface Alexandre. Dans ce rôle, il fut supporté par la communauté internationale qui intensifia sa présence en Haïti avec des plans qui ne tinrent souvent pas compte des besoins du peuple haïtien…

Née dans la commune de Madian, commune de Petite Rivière de Nippes, le Dr Ginette Lubin Rivière a été élue, en 2013, présidente de l’Association de Santé Publique d’Haïti (ASPHA). Elle fut également le 19è président de l’Association Médiale Haïtienne (AMH).

Il était à l’époque déjà connu dans les cercles politiques pour avoir été un proche conseiller du premier Préval en 1991, et secrétaire à la sécurité dans les gouvernements de Préval/Smart (2 février 1996-9 juin 1997) et le premier gouvernement de Préval/Alexis (26 mars 1999-7 février 2001). En 2006, il devint le directeur de campagne du candidat René Préval.

Après le tremblement de terre de 2010, Manuel se rendit pour un temps au Mexique comme consultant de certaines organisations médiatiques du pays en leur fournissant des informations clés sur la catastrophe du 12 janvier. De là, il devint  ambassadeur d’Haiti dans ce pays (2009-2012) et quelques années plus tard occupa la même fonction au Brésil (2016-2017).

Vicaire général de l’archidiocèse de Port-au-Prince pendant l’épiscopat de Mgr Guire Poulard, il a été, pendant un certain temps, directeur de l’Hôpital St-François de Sales.

Sans parlement fonctionnel depuis janvier 2020 et gouvernant par décrets, il est attaqué de partout. Il fut même accusé de soutenir les groupes criminels qui affichaient chaque jour une audace déconcertante à travers des assassinats, le kidnapping et autres rackets.

Une heure après que le calendrier ait marqué 7 juillet 2021, un commando fit irruption en sa résidence privée et l’assassina. Sa femme fut elle aussi grièvement blessée.

Sa première exposition remonte à l’année 1944 au Centre d’Art. Depuis elle n’a cessé de produire. Ses toiles se retrouvent dans les galeries les plus connues du pays, tableaux enrichissent la collection de nombreuses institutions culturelles du pays, dont le Musée d’Art Haïtien du Collège Saint-Pierre, la Fondation Culture Création, le Centre d’art et le

Elle a été honorée en 2007 avec plusieurs autres femmes dans le cadre de la journée mondiale du tourisme par le ministère du Tourisme et le ministère a la Condition féminine et aux Droits de la femme pour sa contribution à l’art et au secteur touristique en Haiti.

Ce fut l’époque de la dictature du fiston Duvalier, entouré des durs du régimes et de jeunes cadres qui devraient alors prouver leur loyauté au régime. Les journalistes vivaient alors une situation particulièrement dangereuse. Kompè Filo en était conscient. Il fut d’ailleurs l’une des victimes de la rafle du 28 novembre 1980. Emprisonné et torturé d’abord, il subit ensuite les affres de l’exil. Après son retour en Haiti suite au départ de Jean-Claude Duvalier, il continua pour un temps le travail interrompu  en 1980 toujours à Radio Haiti-Inter. De là, il passa à l’audio-visuel en devenant présentateur à Télé Ginen.

Devenu adepte et prêtre du vodou, il s’était engagé, après le tremblement de terre de janvier 2010 à défendre cette religion contre ses détracteurs.

Sa mort prouva encore que le système de santé en Haiti est défaillante. En proie à une détresse respiratoire, il expira dans une ambulance dépourvue d’équipement capable de  lui prodiguer une oxygénothérapie adéquate.

Arrêtée lors de la rafle du 28 novembre 1980, elle fut, pour un temps, incarcérée avant de prendre le chemin de l’exil. A son retour, après le départ de Jean-Claude Duvalier en 1986, elle reprit son boulot avec la même énergie et la même verve à Radio Haiti-Inter, avant de co-fonder, en 1994, Radio Kiskeya.

Elle resta cependant la cible des politiciens qui voyaient en elle une trouble-fête et une « emmerdeuse ». L’attaque du président Michel Joseph Martelly fut la plus patente de toutes. Il la cibla dans une chanson de carnaval à la fois grivoise et dénigrante en 2016 intitulée « Ba l bannann nan ». Cependant, elle fut pour beaucoup une femme de courage et une journaliste engagée, ce qui lui a valu, en plusieurs occasion d’être honorée par des organisations tant nationales qu’internationales. Elle fut à l’origine de la fondation de l’Association nationale des médias d’Haïti (ANMH)
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Il a laissé une oeuvre musicale inspirée du floklore haitien. Ses compositions et arrangements originaux ont été joués partout dans le monde. Récipient du prix Wilson Wyatt Alumni Award pour la University of Louisville School of Music en 2017, il a également reçu un prix à Boston au YoFestival de 2013 pour sa contribution à l’éducation musicale de la jeunesse haïtienne.

Laissant Haiti pour des études notamment au Conservatoire de Paris et à l’Académie Sainte-Cécile de Rome en Italie, elle revint au pays en 1977.

Professeure de musique dans plusieurs écoles et centres d’enseignement supérieur d’Haiti, elle était connue pour son exigence et sa discipline quoique généreuse.

Ses performances avec l’Orchestre Sainte Trinité étaient fort appréciée des amants de la musique classique.

En 1971, il intégra le diocèse de Brooklyn pour continuer son ministère de service. Il fut tour à tour curé au Sacré-Cœur de Jésus de Cambria Heights, et pasteur de la paroisse de Saint-Jérôme à Flatbush.

Nommé par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis pour diriger l’Apostolat diocésain et national haïtien, un réseau pour la communauté catholique haïtiano-américaine en pleine croissance, il fut choisi plus tard par le Pape Jean-Paul II comme « Prélat d’honneur ».

En 2006, après avoir servi pendant des années dans les paroisses locales, Mgr Sansaricq a été nommé et consacré évêque auxiliaire dans le diocèse de Brooklyn. Il fut le fondateur de plusieurs institutions catholiques des USA dont le Centre National de l’Apostolat Haitien à l’étranger et la Radio-Télévision Solidarité.

L’expérience qu’il apporta à la Cour de cassation dériva de plusieurs précédentes responsabilités dont celles de:

Depuis la fin des années 1950, il avait créé un vaste corpus d’œuvres marqués par ses origines haïtiennes et la négritude. Par le biais de peintures, de dessins, de collages, d’objets et d’assemblages, il incorpor des images et des expériences de sa vie quotidienne.

Exposé dans plusieurs grands musées internationaux, une rétrospective lui a notamment été consacrée en France par le Centre Pompidou en 2015, reprise au musée Cantini à Marseille, puis en 2016 à la Fondation Clément au François en Martinique, avec une sélection d’une cinquantaine de toiles en rapport direct avec les Antilles et l’Afrique.

Il fait partie des 24 artistes étrangers exposés au moment de sa mort au musée de l’Histoire de l’immigration du Palais de la Porte Dorée dans le cadre de l’exposition « Paris et nulle part ailleurs », qui retrace les années d’effervescence artistique d’après-guerre, de 1945 à 1972, et l’attrait de la capitale française pour les artistes du monde entier.

En 2010 après le séisme du 12 janvier, il parraina une vente aux enchères « Haïti Action Artistes », dont l’objectif était de restituer aux artistes haïtiens les moyens de retravailler et de créer des structures pérennes, à la suite du tremblement de terre.

Son décès rallongea une longue liste des personnes infectées et tuées par la Covid-19 au printemps de l’année 2021.

Son ordination sacerdotale, le 13 juillet 1958, fut le couronnement des ses études scholastiques. Après avoir assumé diférentes responsabilités pastorales dans trois diocèses (Cayes, Jérémie et Port-au-Prince), le Saint-Siège lui confia la charge apostolique du diocèse des Cayes en 1985, charge qu’il assuma pleinement en 1988 quand il succéda à Mgr Jean-Jacques Claudius Angénor qui avait remis sa démission.

Comme évêque des Cayes, il dévoua sa vie à Dieu et à son peuple, touchant des milliers de vies par sa bienveillance, sa sagesse et son engagement. A sa démission, le 9 mars 2009, son devouement sacertoral ne prit cependant pas fin; il resta un témoignage vivant de foi, de charité et de service.

Malade, il rendit l’âme le 11 octobre 2024 à Port-au-Prince. Il avait alors 93 ans.