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5 juin 2016
Les fans Haitiens et Péruviens soutenant leur équipe lors de la rencontre Haiti-Pérou
dans le cadre de la Copa America, édition centenaire.
(Sy Bean / The Seattle Times)

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En Haïti, il existe une fédération pour les sports les plus populaires dans le monde. Certaines, toutefois, n’existe que de nom et n’ont jamais organisé une compétition. Il n’est donc pas étonnant que la majorité des Haïtiens n’aient jamais entendu parlé d’elles. Pour eux, le football demeure le seul sport d’intérêt. Leur enthousiasme transcende d’ailleurs les championnats nationaux ou les rencontres internationales de la sélection nationale. Ils manifestent une faveur égale pour les rencontres des championnats des fédérations de football latino-américaines ou européennes. Ils connaissent dans les moindres détails la vie de leurs joueurs-idoles de calibre international avec statistiques à l’appui.

En Haïti, il n’est pas étonnant de voir une foule très animée autour d’un terrain improvisé oú se joue une partie de football. Et la coupe du monde qui se joue chaque quatre ans est d’une telle importance que le gouvernement et le monde des affaires doivent en tenir compte et considérer l’horaire de certains matchs dans leur programmation et plans.

A côté du football, le sport-roi, les Haïtiens pratiquent, sur une moindre échelle et surtout au niveau académique d’autres sport, tels le volleyball, le basketball etc.

Jusqu’à tout récemment, le baseball a été le grand inconnu. Ce sport fut longtemps associé à l’occupation américaine, époque de grands traumatismes pour les patriotes Haïtiens. Haïti demeurait donc le seul pays des à être occupé par les Américains qui résista résolument à la pratique du baseball, pourtant ce sport est à l’extérieur celui du big buck, d’oú l’attirance de certains membres de l’élite qui s’allient à des dominicains pour implanter ce sport en Haïti. Le succès se fait encore attendre.

Combats de coqs en Haiti


Tous ces sports sont peu pratiqués à la campagne. Même le football, le sport-roi, jouit d’une popularité relative. Le passe-temps favori de la majorité des hommes est le combat de coqs, une importation des colons Espagnols qui avait pourtant son origine dans le Sud de l’Asie.

Les combats de coqs se pratiquent les fins de semaine dans une arène fermée et étroite appelée gaguère. Les coqs qui portent qui portent tous un nom et élevé pour se battre s’affrontent jusqu’à la mort ou l’irréparable mutilation de l’un d’eux. Les assistants parient sur un des combattants dans l’espoir qu’il sortira vainqueur.

Si les combats de coqs sont populaires à la campagne, il existe des adeptes de ce genre de sport dans les centres citadins où l’assistance se montre beaucoup plus sophistiquée.

Le combat de coqs est l’un des rares sports où des humains ne s’affrontent pas individuellement ou en équipe. Certains lui contestent même ce titre et l’assimile à une activité célébrant avant tout la masculinité quoiqu’il permet aux propriétaires et dresseurs de coqs de gagner des fois leur vie. Voilà d’ailleurs pourquoi très peu de femmes s’intéressent à cette activité belliqueuse.

Some organisations de défense des animaux en Amérique et l’Europe entreprennent une agressive campagne contre elle.

  1. Bronner, Simon J., editor. “Gallus as Phallus: A Psychoanalytic Cross-Cultural Consideration of the Cockfight as Fowl Play.” Meaning of Folklore: The Analytical Essays of Alan Dundes, University Press of Colorado, Logan; Utah, 2007, pp. 285–316.
  2. Danaë, Olivier. Combats de coqs: Histoire et actualité de l’oiseau guerrier. Paris : L’Harmattan, 1989.
  3. Dumont, Patrick. Haïti à Munich : vingt ans après, une analyse élargie de léquipe haïtienne de 71-74 et des propositions pour un renouveau du foot-ball haïtien. Port-au-Prince : s.n., 1994.
  4. Dumont, Patrick. Haïti à Munich : vingt ans après, une analyse élargie de léquipe haïtienne de 71-74 et des propositions pour un renouveau du foot-ball haïtien. . [S.l.] : [JEBCA Editions], [2015].
  5. Paul, emmanuel Casséus. « La gaguère » ou le combat de coqs. Part-au-Prince : Imprimerie de l’État, 1952.
  6. Redon, Marie. “Gaguère (Combat De Coqs) Et Borlette (Loterie).” Géographie Et Cultures, Laboratoire Espaces, Nature Et Culture (ENEC), 20 Feb. 2013, journals.openedition.org/gc/1377.
  7. Séraline, Yves-Marie. Les pitts et les combats de coqs aux Antilles. Fort-de-France : Desormeaux, 1978.
  8. Succar, Raymond e Chalut, Jean-François. La gaguère. Montréal : Editions du CIDIHCA, 2003.

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Date de création: 30 septembre 2016
Date de révision : 6 janvier 2024