6250.- Histoire d’Haiti: 1843-1915

Classification Histoire et Société

 

Section I

De Rivière Hérard à Boisrond Canal

La déception de l’après-Praslin


Après le départ pour l’exil du président Jean-Pierre Boyer dont l’administration détient à ce jour le record de longévité (1818-1843) jusqu’à l’avènement de Faustin Soulouque, quatre gouvernements éphémères se succédèrent sans arriver à réparer les dégâts de ses dernières années au pouvoir:

I. Charles Rivière Hérard:
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D’abord chef du gouvernement provisoire formé de leaders du mouvement de Praslin assistés alors d’un Conseil d’État de neuf membres, Charles Rivière Hérard fut désigné président par les Constituants chargé de la rédaction de la Constitution de 1843. Cette nouvelle Charte, la deuxième et la dernière en vigueur sur toute l’île, réduisit considérablement l’autorité du président qui ne fut plus à vie et dont le mandat devrait expirer chaque quatre ans. Certains des privilèges que celui-ci détenait auparavant furent octroyés au Parlement. Il prêta serment le 4 janvier 1844.

Le porte-drapeau de l’Insurrection de Praslin immédiatement mit en veilleuse la constitution de 1843 la jugeant trop restrictive. Il abrogea le Code Rural de 1826 suite à la publication de l’Arrêté du du 22 mai 1843, sur la réforme du droit civil et criminel; et voulut forcer les Dominicains, qui avaient déclaré leur indépendance en février 1844, à se soumettre à nouveau au gouvernement de Port-au-Prince manu militari. Il fut renversé par sa garde nationale pendant une campagne contre l’Est. Rappelons que son cousin Hérard Dumesle, ministre de la Guerre et président du Conseil des ministres, l’avait réduit au niveau d’un président-marionnette, et se comportait en despote.

Après son départ, Rivière Hérard fit trois tentatives de reconquête du pouvoir (deux sur la présidence de Guerrier et une sur celle de Pierrot).

II. Philippe Guerrier:
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La campagne de l’Est et le mécontentement qu’il engendra parmi les soldats ne fut pas seulement l’unique cause du renvoi de Rivière Hérard. Le soulèvement des cultivateurs du Sud qui réclamaient des terres et qui avaient fait de Jean-Jacques Acaau leur chef, avait également précipité cette chute. Les partisans de l’ancien président Jean-Pierre Boyer, dont Céligny et Beaubrun Ardouin, écartés au départ de ce dernier du pouvoir revinrent sur la pointe des pieds mais sans se défaire de leur attitude politiquement caustique. Ils furent de ceux qui, s’alliant à Acaau, firent de Philippe Guerrier le successeur de Rivière Hérard et l’aidèrent à établir une dictature, donc sans le contrôle d’un Parlement et surtout du Sénat tout-puissant. Un conseil d’État de 21 membres l’assistait. Ce conseil resta pourtant inactif pendant la présidence de Guerrier qui prit fin à sa mort, le 15 avril 1845.

Guerrier avait toutefois réussi à pacifier le pays en contraignant les hommes d’Acaau à abandonner leur lutte et en mettant fin à la scission du Nord (la deuxième après celle de 1807) . L’éducation retint également son attention. Deux lycées furent créés, l’un au Cap-Haitien et l’autre aux Cayes. Plusieurs communes se dotèrent d’une école primaire,

III. Jean-Louis Pierrot:
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Commandant militaire du département du Nord sous le gouvernement de Rivière Hérard, il s’était révolté contre ce dernier en proclamant la scission du Nord le 24 avril 1844.

Il fut choisi à l’unanimité par le Conseil d’État, le lendemain de la mort de Guerrier. Vieillard au passé glorieux, mais illettré et de nature méfiante, il prêta serment à Saint Marc avant d’entrer à la capitale qui l’acclama. Malheureusement, depuis l’assassinat de l’Empereur Dessalines, Pierrot affichait une suspicion mêlée de grand mépris à cette capitale, lieu d’assassinat de Dessalines, son idole. Comme certains généraux du Nord avant lui, il l’avait surnommée « Port-aux-crimes ». Il s’entoura d’abord d’officiers venant du Nord avant de transférer le siège du gouvernement au Cap-Haïtien (Voir: 1er novembre 1845).

Pierrot fit la même erreur que son prédécesseur, Rivière Hérard, en voulant forcer les Dominicains à revenir dans le giron d’Haiti. L’idée d’une campagne militaire ne plut nullement aux militaires qui se souvinrent de sa défaite à Santiago deux ans plus tôt. Se transformant en conjurés, ces chefs décrétèrent sa déchéance et le remplacèrent par un autre vieillard, le général Jean-Baptiste Riché, le 1er mars 1846. Le choix fut confirmé par le Conseil d’État 11 jours plus tard.

IV. Jean-Baptiste Riché:
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Une fois confirmé et devenu officiellement le président d’Haiti, sa première démarche fut de revenir à la Constitution de 1816, avant la mise en projet d’une nouvelle Charte. Une tache qui revint au Conseil d’État transformé par simple décret présidentiel en Sénat de la République et dont le nombre fut porté à trente-six.

La Constitution fut publiée le 14 novembre 1846, mais auparavant, il avait rétabli les conseils communaux, une innovation de la Constitution de 1843 ignorée par les gouvernements précédents. Cette constitution revint à la notion de présidence à vie et rétablit les privilèges des présidents. Ainsi Riché devint le 4è président à vie d’Haiti, mais n’eut pas le temps de gouverner sous son égide puisque un peu plus trois mois plus tard après sa publication, il expira.

Pendant sa courte présidence, il fit appel à des hommes capables sans toutefois ignorer les inamovibles comme Céligny Ardouin, véritable éminence grise pendant la décade précédente. Il dut affronter non seulement l’opposition de l’élite politique formée sous le gouvernement de Jean-Pierre Boyer qui pensait faire de lui une marionnette, mais aussi le mouvement insurrectionnel des piquets dans le Sud.

Après son décès, Faustin Soulouque fut choisi pour devenir son successeur.

Faustin Soulouque: Celui qu’on pensait berné


Soulouque dont l’élection, en mars 1847, a été manipulée par un petit groupe de politiciens au sénat dont Beaubrun et Céligny Ardouin qui voulaient d’ailleurs en faire une marionnette s’imposa bien vite. Ces derniers se rendirent compte de leur erreur quand le nouveau président commença à se défaire d’abord des collaborateurs encombrants pour ensuite les éliminer physiquement quand ils se transformèrent en comploteurs. Pour mieux asseoir son pouvoir, il se fit proclamer empereur instaurant ainsi en Haiti un second empire.

Ses actions comme président et comme empereur ont eu pour conséquences:

  • De détruire l’opposition qui menaçait constamment son gouvernement;
  • De pacifier le pays et de négocier sur un ton ferme avec les puissances étrangères et le Saint-Siège;
  • De créer une nouvelle élite à travers sa noblesse sans négliger sa base populaire;
  • De défendre la nation contre les menaces venant de l’intérieur et de l’extérieur quoique, avec le souci de réunir l’île, il se lança dans des campagnes militaires désastreuses.

Après plus de 12 ans au pouvoir, Soulouque faisant face à un soulèvement par des mécontents qui prirent prétexte de la faillite de ses expéditions contre l’Est, dut prendre le chemin de l’exil.

De Geffrard à Boisrond-Canal: Populisme et conflits idéologiques


Fabre Nicolas Geffrard, un général qui a vécu à l’ombre de l’empereur Faustin 1er, arriva au pouvoir le 15 janvier 1859 à la suite de l’insurrection initiée aux Gonaives un mois plus tôt, et dont Soulouque n’arriva pas à maîtriser. Son premier soin fut de rétablir la République mais de conserver le principe de la présidence à vie. Par ce, il remit en vigueur la constitution de 1846.

Geffrard reprit les négociations avec le Saint-Siège. Initiées sous le gouvernement de Jean-Pierre Boyer et sabotées sous Soulouque, elles eurent beaucoup plus de succès sous son gouvernement et aboutirent à la signature du Concordat en mars 1860. Sous son gouvernement, des relations diplomatiques formelles furent établies entre Haiti et les Etats-Unis (1862).Photo du président Geffrard

Dans sa croisade pour un meilleur système éducatif, Geffrard s’appuya sur le nouveau clergé et les religieux invités à s’établir en Haiti. Des écoles furent construites dont des écoles rurales. L’école nationale de médecine fondée durant la présidence de Boyer fut reconnue d’utilité publique. Il fonda la première école publique accueillant les jeunes.

Geffrard se pencha également sur l’organisation de la justice en essayant de combattre la corruption dans ce champ. Il publia en 1864 un code civil et un code rural qui restera en vigueur jusqu’en mai 1962. A travers ce Code et une loi précédemment votée le 10 octobre 1863, il créa une police de campagne qui devrait assurer la sureté des paysans, la protection de leurs propriétés et champs, la surveillance des culture, le maintien de l’ordre par la répression du vagabondage. Ce fut alors l’origine des chefs de section qui seront, près de 100 ans plus tard, macoutisés par le gouvernement de François Duvalier jusqu’à leur disparition du panorama politique après le départ de Jean-Claude Duvalier en 1986.

L’armée au cœur de toutes les décisions politiques depuis l’indépendance a été réorganisée. Le nombre de soldats fut réduit et leur salaire augmenté. A côté de la création d’une marine haïtienne formée d’étudiants de la nouvelle Ecole navale de Port-au-Prince, la police de campagne devint un peu mieux structurée. Jouissant d’une popularité au début, il ne tarda pas à se laissa prendre par les appâts du pouvoir. Il commença par ignorer les conseils de ses ministres mieux éduqués et imbus des choses du gouvernement. Ensuite, ce fut le bâillonnement de la presse, puis le retour au militarisme tout en gaspillant les ressources du pays.

Le mécontentement se manifesta à nouveau(1) à Saint Marc le 21 août 1866, lors d’une insurrection contre sa présidence. Elle fut vite réprimée. D’autres mouvements se succédèrent dont celui du 23 février 1867. Finalement, il fut destitué par un détachement de la garde présidentielle qui se prononça alors en faveur de Sylvain Salnave qui, déjà en mai 1865, avait essayé de renverser le gouvernement en établissant au Cap-Haïtien, un gouvernement insurrectionnel.

À la chute de Geffrard, trois conseils exécutifs furent créés. Le dernier eut pour président le général Nissage Saget. Mais le général Sylvain Salnave réclamait la présidence. L’assemblée constituante créée le 8 avril 1867, se pliant aux desiderata de ce dernier et craignant les dérapages de la masses de qui il était l’idole, fit de lui le successeur de Geffrard.

Photo de Sylvain SalnaveSylvain Salnave devint donc le 11ème président d’Haiti le 14 juin 1867, suite à un compromis. Quoique mulâtre, il n’était pas bien vu par son clan à cause de sa proximité avec les masses qui l’adoraient et son populisme. Il eut donc à affronter l’opposition des siens, des cacos, des chefs militaires qui commençaient la valse leur permettant de se propulser au-devant de la scène et, ce jusqu’à l’occupation américaine, et de l’Église catholique(2). Avec le spectre d’une nouvelle scission et l’arrogance de ses partisans qui dispersèrent en son nom le parlement, les insurgés devinrent de plus hardis et menacèrent la capitale. Incapable de se maintenir au pouvoir, Salnave s’enfuit en se dirigeant vers la République Dominicaine. Les insurgés, qui le croyaient encore au palais, firent sauter l’édifice (20 décembre 1969). Mais s’étant rendu compte de leur erreur, ils se mirent à sa poursuite, le capturèrent et après un procès sommaire le fusillèrent le 15 janvier 1870. Le peloton d’exécution aura été commandé par le futur président, Boisrond Canal, un cynique qui n’avait jamais pardonné au président déchu et qui allait être exécuté, d’avoir trahi sa classe, celle des mulâtres et des possédants.

Entre Salnave à Louis Félicité Salomon, se succédèrent trois présidents, tous des militaires choisis par le parlement parce que impliqués dans des actions subversives contre le gouvernement de leur prédécesseurs:

I, Nissage Saget:
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Nissage SagetCommandant de Saint Marc, Nissage Saget avait publié, lors des tumultes qui eurent raison du gouvernement de Salnave, une proclamation contre le gouvernement et avait été accusé par Salnave de profiter du brigandage des cacos. A la suite de la fuite de ce dernier, il devint le président du gouvernement provisoire formé le 27 décembre 1869 et composé alors de cinq membres dont Michel Domingue comme vice-président. Les membres de ce gouvernement étaient assisté d’un Conseil d’État jouissant de certaines attributions législatives. La Constitution de 1867 fut alors restaurée et des élections législatives s’ensuivirent. La 13è législature émanée de ces élections fit de lui le 12è chef d’État d’Haiti le 19 mars 1870.

Militaire modéré, il essaya d’établir un gouvernement respectueux de la séparation des pouvoirs selon le vœu de la Constitution restaurée. Les parlementaires virent dans cette attitude un signe de faiblesse et essayèrent d’en profiter en se montrant cruellement inflexibles, ce qui rendit souvent son gouvernement inopérant et inefficace. Les emprunts à des taux élevés, les troubles venant des puissances étrangères comme l’Allemagne, à travers l’affaires Batsch (11 juin 1872), les insurrections finirent par entacher sa présidence. Mais au lieu de vouloir s’accrocher au pouvoir comme certains de ses prédécesseurs, il décida de plier bagage en remettant, deux jours avant la fin de son mandat (13 mai 1874). Il prit toutefois le soin d’assurer sa succession en nommant son ami Michel Domingue général-en-chef de l’armée, une position qui garantissait à coup sûr à ce dernier la présidence.

Saget parti, le Conseil des ministres qui comblait la vacance présidentielle renvoya sans ménagement le parlement intransigeant sous l’œil approbateur des commandants militaires des arrondissements et l’appui du nouveau général-en-chef, organisa les élections parlementaires qui accoucha de la 14è législature. Celle-ci nomma Michel Domingue président de la République d’Haiti le 11 juin 1874.

Sous le gouvernement de Nissage Saget, le pays put, malgré les actions obstructionnistes du parlement, respirer un peu après les affres des années de Salnave. Au niveau international, il s’impliqua dans  le débat d’annexion de la République dominicaine par les États-Unis en appuyant les patriotes dominicains qui s’opposaient à cette démarche(3).

II. Michel Domingue:
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Michel DomingueCommandant de la ville des Cayes, Michel Domingue prit part à l’insurrection contre Salnave et supporta le président Nissage Saget qui lui paya sa loyauté en le nommant général-en-chef de l’armée, une position qui devrait lui assurer la présidence. En fait, le 11 juin 1874, il fut élu président par un parlement acquis à sa cause. Ce dernier, transformé en assemblée constituante élabora une Constitution qui augmenta le mandat du président à huit ans au lieu de quatre et donnait au président le droit de dissoudre le parlement. Ainsi, Domingue avait plus de pouvoirs que ses prédécesseurs immédiats. Toutefois, il laissa à son neveu, Septimus Rameau, nommé alors Vice-président, la charge de gouverner, ce qui fit de lui une simple fantoche.

Le Gouvernement Domingue/Rameau signa avec la République dominicaine un traité de paix mettant ainsi aux hostilités entre le deux pays, mais n’arriva pas à créer, un climat de paix dans le pays par l’aliénation de l’élite mulâtre et la révolte de sa base scandalisée par la corruption rampante de son administration. Le duo fut obligé d’abandonner le pouvoir le 15 avril 1876, ayant échoué dans sa tentative de transférer le siège du gouvernement aux Cayes. Domingue put se réfugier à la légation française, mais son neveu Septimus Rameau fut tué par le peuple en furie.

III. Pierre T. Boisrond Canal:
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Boisrond CanalUn officier de l’armée sous Geffrard, un sénateur sous les gouvernements de Nissage Saget et de Michel Domingue, Boisrond-Canal afficha ouvertement son opposition au gouvernement de ce dernier, ce qui l’obligea à prendre le chemin de l’exil. Membre du gouvernement provisoire à la chute de son adversaire, il se fit élire président d’Haiti le 17 juillet 1876.

Pendant cette période, les deux tendances idéologiques qui existèrent depuis quelques décades prirent une forme institutionnelle avec la fondation des partis libéral et national. Le parti libéral né durant la présidence de Geffrard et qui préconisait, à travers son slogan le « pouvoir aux plus capables » affichait un certain élitiste dans la conduite des affaires de la République tandis que le parti national, avec son slogan « le pouvoir au plus nombreux », un certain populiste avec une présidence ferme et un parlement sans conséquence.

Les idéologues de ces partis se mesuraient dans l’arène du parlement alors que leurs partisans s’affrontaient dans tous les autres champs de la vie, l’un ou l’autre soudoyant les chefs militaires. Un exemple de cet affrontement qui laissait aucune place au compromis fut la rixe qui éclata au parlement le 30 juin 1879 accompagné de coups de feu. Cet événement déclencha une émeute à Port-au-Prince et précipita la démission de Boisrond Canal.

Les puissances étrangères détectant notre grande faiblesse dans cette volatilité politique en profitèrent pour se livrer à des extorsions et des actes de harcèlement(4). Nous tombons victimes des usuriers internationaux avec des emprunts aux taux d’intérêt exorbitant. Ce fut dans cette atmosphère qu’arriva au pouvoir Lysius Félicité Salomon.

  1. Geffrard dut faire face à plusieurs complots, conspirations et insurrections armées durant sa présidence et ce, dès l’année 1861. En 1863, des parlementaires s’opposèrent ouvertement à la signature du Concordat. D’autres se montrèrent offusqués à la suite des rumeurs qui faisait croire que Geffrard se proposait de réviser la loi qui accordait le droit de propriété exclusivement aux Haïtiens. En mai 1865, Salnave établit un gouvernement insurrectionnel au Cap-Haiti.
  2. Les ennemis du président Salnave l’accusèrent d’être un pratiquant du vodou sans toutefois en fournir les preuves. Ses relations avec l’église catholique étaient plutôt tendues. La hiérarchie de cette dernière faisaient croire aux fidèles que son administration voulait réinstaller les prêtres aux mœurs douteuses écartés après la signature du Concordat. Le 28 juin 1869, il prit un décret contre l’Archevêque de Port-au-Prince, Mgr. Testard de Cosquer qui abandonna Haiti le 25 mai 1867.
  3. William Javier Nelson. Almost a territory : America’s attempt to annex the Dominican Republic. Newark : University of Delaware Press, 1990.
  4. Léger, Jacques Nicolas. Haiti: son histoire et ses détracteurs. New York ; Washington : The Neale Pub. Co., 1907; pp. 226-233.
  • Adam, André George. Une crise haïtienne 1867-1869 : Sylvain Salnave. Port-au-Prince; Imprimerie Deschamps, 1983.
  • Antoine, Max A. Salomon Jeune : martyr volontaire de sa classe, ses idées son action. Port-au-Prince, Haïti : H. Deschamps, 1968.
  • Bernard, Dominique F. Histoire des interpellations parlementaires depuis la constitution de 1867. Port-au-Prince : Imprimerie Bernard, 1913-
  • Bouzon, Justin. Etudes historiques sur la présidence de Faustin Soulouque (1847-1849). Port-au-Prince : Bibliothéque haïtienne ; Paris : Gustave Guérin, 1894.
  • Gaillard, Roger; Gaillard-Pourchet, Gusti-Klara. Le cacoisme bourgeois contre Salnave, 1867-1870 inclus le récit commenté de Ducis Viard « La dernière étape. Port-au-Prince: Fondation Roger Gaillard, [2003].
  • Gaillard, Roger. Une modernisation manquée (1880-1896). Port-au-Prince, Haïti : R. Gaillard, 1995, ©1984.
  • Georges, André. Le Gouvernement de Sylvain Salnave au sein de la crise de 1867-1869 en Haïti. Thèse de sortie. Port-au-Prince : École Normale Supérieure, [1961].
  • MacLeaod, Murdo J. The Soulouque regime in Haiti, 1847-1859 : a reevaluation. Pittsburgh, Pa. : Center of Latin American Studies, University Center for International Studies, University of Pittsburgh, 1971.
  • Manigat, Leslie F. Un fait historique: l’avènement à la présidence d’Haïti du général Salomon; essai d’application d’un point de théorie d’histoire. Port-au-Prince, Imprimerie de l’État, 1957.
  • Michel, Antoine. Avènement du général Fabre Nicolas Geffrard à la présidence d’Haiti. Port-au-Prince : Editions Fardin, 1981.

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Date de création: 17 juillet 2017
Date de révision : 16 octobre 2024 à 12:47