🢦 Section II
Section III
- Brigadier général Bernardin Poisson
📅 7 novembre 1994 – 20 Février 1995
Naissance: 16 février 1948 Le général Bernardin Poisson, un obscur colonel à la tête des pompiers, au moment de sa nomination par un décret signé par le président Aristide remplaça le major-général Jean-Claude Duperval, alors commandant par intérim suite à la démission du lieutenant-général Raoul Cédras et à son départ d’Haiti. Formé aux États-Unis et en France, il assuma le commandement des FAd’H souillées par des années de brutalité et la par la répression sanglante qui a suivi le coup d’État contre le président Aristide en septembre 1991.
Alors chef d’État-major, l’effectif de l’institution militaire a été réduit passant de près de 8,000 soldats à environ 1,500.
Avec la le départ de Poisson, l’armée devint une institution moribonde pendant plus de deux décades. - Lieutenant général Jodel Lesage
📅 17 novembre 2017 – 20 août 2024
Naissance: 19 février 1954 Cadet de la promotion 1974-1976, Jodel Lesage, a servi dans l’armée de Jean-Claude « Baby Doc » Duvalier et a été formé par l’armée américaine en tant que membre du corps des Leopard. Au moment de la démobilisation de l’armée en décembre 1995, il se retrouvait au Grand Quartier Général comme Assistant chef d’État-major GI avec le grade de colonel.
Par un arrêté présidentiel publié dans Moniteur du jeudi 16 novembre 2017, le président Jovenel Moise le nomma chef d’un commandement intérimaire de 6 membres chargé du processus de rétablissement des forces armées et de la formation de son haut état-major.
Un communiqué de presse du Ministère de la Défense daté du 13 mars 2018 annonça la nomination du Général de Brigade Sadrac Saintil (☆ 29 janvier 1953) comme nouveau Chef d’État-Major général des forces armées d’Haïti. Il aurait été assiste de ce conseil:- Colonel Jonas Jean (Inspecteur général);
- Colonel Jean Roberts Gabriel (Assistant chef d’État-MajorG1/G3);
- Colonel Derby Guerrier Assistant chef d’État-Major G2 / G4);
- Colonel Joseph Jacques Thomas (secrétaire de l’état-major généra);
- Colonel Fontane Beaubien (membre de l’état-major personnel du commandant en chef).
- Lieutenant-général Derby Guerrier
📅 20 août 2024 –
Naissance: 14 octobre 1949 Lieutenant-colonel durant la période du coup d’état du début de la dernière décade du XXe siècle (1991-1994), Derby Guerrier fut l’un des membres de l’entourage du général Raoul Cédras qui assuma la paternité du coup du 30 septembre 1991. Comme beaucoup d’autres militaires de l’époque et des civils qui soutenaient le coup d’état et participaient à de violentes exactions sur les civils et les partisans du président en exil, son nom figurait sur une liste du Département du Trésor Américain dont les avoirs aux États-Unis ont été gelés avec interdiction de fouler le sol américain (Federal Register, Vol. 59, Number 67, Thursday April 7 1994; Federal Register Volume 59, Number 193, Thursday, October 6, 1994).
Avec la démobilisation de l’armée, et n’étant l’objet d’aucune poursuite judiciaire en Haïti ou à l’étranger, il se retrouva hors du champ du collimateur du public, jusqu’à sa nomination comme membre de l’état-major en 2019.
Promu général de brigade des Forces Armées d’Haïti le 27 juillet 2024, une action tendant à préparer sa nomination à la tête de l’institution militaire. En effet, 11 jours plus tard (7 août 2024), il est nommé commandant en chef à titre intérimaire par le Conseil Présidentiel de Transition (“Arrêté nommant le citoyen Derby Guerrier, commandant en chef intérimaires des Forces Armées d’Haïti avec le grade de Lieutenant-général” Le Moniteur, [Haïti]. 179e Année, Spécial No 4, Mercredi 7 août 2024)
Il est chargé alors de mettre en place de nouvelles stratégies pour, avec la Police Nationale d’Haïti, rétablir la sécurité sur le territoire.
Au moment de son installation, le 20 août 2024, une force internationale composée principalement de policiers Kényans se trouve en Haïti, soutenue par l’International. Les policiers Haïtiens, les seuls qui affrontent les gangs, sont sous-équipés et les Forces armées composées de quelques centaines de soldats et dépourvues des moyens logistiques sont incapables de mener des opérations en appui aux policiers.