6320.004.- Dates Historiques: Mois d’Avril

  Histoire et Société

 

1er Avril:

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Elle eut lieu au Sénat et fut suivie d’un « Te Deum » et d’une proclamation du nouveau président au peuple et à l’armée. Boyer réussit à mettre fin à la scission du Nord et de l’ouest, et réunit toute l’île sous son commandement.

Elu la veille par l’Assemblée Nationale pour remplacer le président Florvil Hyppolite décédé le 24 mars 1896.

Impliquée en Haïti quelques jours après le coup d’état du 30 septembre, l’OEA avait réussi à négocier un accord qui devrait mettre fin à l’impasse générée par le coup. Les putschistes militaires et leurs alliés firent peu de cas de l’accord déclaré d’ailleurs inconstitutionnel par la Cour Suprême. La demande de l’organisation hémisphérique fut une réaction contre le constat d’échec et une façon de forcer la main aux putschistes.
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🔗 Voir: 30 septembre 1991: Coup d’état

2 Avril:

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Allié de rigaud pendant la guerre civile de 1799-1800, il fut exilé suite à la défaite de celui-ci et s’établit en France. Il revint à Saint Domingue avec l’expédition de Leclerc, mais abandonna les Français pour former une alliance avec Dessalines. Héros de l’indépendance, il devint président d’Haiti de 1807 à 1818.
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🔗 Voir: Profil d’Alexandre Pétion

Cette rencontre eut lieu à Port-au-Prince sur un terrain situé alors à Pont-Rouge (entrée de Port-au-Prince), et opposa l’Union Sportive Haitienne (USP) de Port-au-Prince à l’Athlétique de Port-de-Paix. Les joueurs de cette dernière avaient fait le voyage sur le bateau haïtien « Le Centenaire ».

La rencontre, qui se termina sur un score de un à zéro en faveur de l’équipe de Port-au-Prince, a été arbitrée par le commandant Giboz.
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ℹ Sources:
• Nemo. « Match interclub » Le Nouvelliste (Haiti). No. 1989, Mercredi 5 avril, pp. 1-2.
• Poitevien, Hamilton. « Le match du dimanche » Op. cit.; p 2.
• Dumont, Patrice. François Duvalier et le football haïtien : un contrôle totalitaire. Port-au-Prince : Imprimerie Henri Deschamps, 2015.

Élu le 7 février 1957 par l’Assemblée nationale par une majorité de 23 voix, son gouvernement dut faire face à divers problèmes dans une atmosphère politique étouffante.
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Voir aussi: 7 février 1957: Nomination de Franck Sylvain comme président provisoire d’Haiti

3 Avril:

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Agé de 69 ans, Jean Léopold Dominique, directeur de Radio Haïti Inter et commentateur politique célèbre dans son pays, a été tué par balles alors qu’il se rendait à son travail. Son engagement constant en faveur de la démocratie lui avait valu l’exil à plusieurs reprises. Les assassins sont toujours au large.

Le président Jean-Bertrand Aristide, lors d’une rencontre avec des membres de la presse dans le cadre de la commémoration du 1er anniversaire de l’assassinat du Directeur Général de Radio Haïti Jean Dominique, annonça que le 3 avril serait désormais décrétée Journée Nationale de la Presse en Haïti, en mémoire du journaliste Jean Léopold Dominique, assassiné le 3 avril 2000 par des bandits armés. Cette proclamation n’a pourtant pas été adoptée par les journalistes Haïtiens qui préfèrent célébrer la « Journée mondiale de la liberté de la presse » le 3 mai, et la « Journée latino-américaine de la presse », le 7 juin.

4 Avril:

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Sous l’influence des « Amis des noirs » une société philanthropique et abolitionniste, l’Assemblée Nationale française vota une loi garantissant aux hommes libres les mêmes droits civils et politiques que les colons blancs, et demandant l’admission immédiate de ces derniers dans les assemblées coloniales. La deuxième commission civile aura été envoyée à Saint Domingue pour faire appliquer ce décret
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🔗 Voir aussi: 17 septembre 1792: Arrivée des commissaires Polvelrel, Ailhaud et Sonthonax dans la rade du Cap.

Henri Christophe se trouvait, dans le Nord, à la tête d’un gouvernement qui ressemblait vaguement à une république. Chef de l’exécutif, il se disait le  « premier magistrat » avec  le « titre et la qualité de président et généralissime des forces de terre et de mer d’Haïti » (Constitution de 1807: État d’Haïti (Nord), Art. 6). En ce jour, il annonça à ses concitoyens sa décision d’établir dans la partie qu’il gouvernait une royauté. Une constitution fut publiée à cet effet.
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🔗 Voir aussi: Constitution du Royaume du Nord (1811)

Honoré Féry dut sa notoriété au rôle qu’il joua dans la révolution de 1843 et qui lui valut d’être nommé vice-président de la Constituante et ministre de la justice, de l’instruction publique et des cultes. A la suite des événements du 16 avril 1848, il se retira à la Jamaïque où il décéda.

Au pouvoir à la suite du coup d’état du 11 janvier, elle fut finalement reconnue par le grand voisin du nord qui évoqua les raisons suivantes pour motiver sa décision:

1. 1. La junte tient bien les rênes de la machine gouvernementale et contrôle le pays;
   2. Elle semble jouir du support de la population;
   3. Elle est à même de remplir ses obligations internationales et s’oriente en ce sens

D’autres nations emboîteront le pas dont le Costa Rica, le 6 avril.

Ertha Pascal-Trouillot fut président d’Haiti du 18 mars 1990 au 7 Février 1991. Soupçonnée de complicité durant le coup d’état de Roger Lafontant Madame Trouillot est d’abord Placée en résidence surveillée puis incarcérée le 4 Avril 1991. Elle sera libérée le jour suivant à la suite de l’intervention des autorités américaines.
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🔗 Voir: Etienne, Sauveur Pierre. Haiti: misère de la démocratie, p. 148

Pendant longtemps assimilé à une forme de sorcellerie, pénalisé par Toussaint Louverture, les premiers gouvernement, la Loi de 1935 et ouvertement persécuté en 1941 sous le gouvernement d’Élie Lescot à travers la campagne anti-superstitieuse dénommée « Rejeté », l’arrêté qui reconnait le culte Vodou comme une forme de religion se propose de mettre fin à sa marginalisation en lui procurant les mêmes protections garanties aux autres cultes par la Constitution.
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🔗 Voir: Texte intégral de l’Arrêté

5 Avril:

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Né à Jacmel d’une famille française, il se fit Haitien après ses études à Paris. Professeur à l’École de droit de Port-au-Prince, Il passa dans l’histoire de la littérature haïtienne pour son roman:Deux Amours [Port-au-Prince : Chenet, 1895], et ses nouvellesPages retrouvées [Paris : A Savine, 1895] et Sans pardon [Port-au-Prince : Imprimerie de l’Abeille, 1909].

Date constitutionnelle de l’ouverture de la session parlementaire par la réunion des deux chambres, un décret de l’éxécutif prononça la dissolution du sénat, renvoya à une date ultérieure la convocation des députés et ferma les portes du palais législatif.

La majorité des membres de la chambre basse manifestèrent leur solidarité avec leurs collègue du Sénat et boudèrent la convocation du gouvernement en date du 23, ce qui précipita la fin de la 28è législature.
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ℹ Source: « Décret de dissolution du Sénat de la République du 5 avril 1916 » In: Mathon, E. Annuaire de législation haitienne… 1916. 13è année. Port-au-Prince : Imprimerie l’Abeille, 1917; pp. 83; 90.

6 Avril:

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Membre de la deuxième commission civile qui comprenait deux autres membres (Sonthonax et Ailhaud), Polvérel fut, « avant la Révolution, syndic des États de Navarre, puis en 1791, accusateur public du premier arrondissement de Paris ». Son décès survint « pendant les débats du procès qui lui avaient intenté ainsi qu’à Sonthonax à son retour de [Saint Domingue] les partisans des colons.
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ℹ Source: Gabon P.A. Histoire religieuse d’Haïti, p. 38.

Cette noblesse fut composée de princes, de comtes de barons et de chevaliers. Un domaine rural fut attribué aux nobles à titre de fief avec droit de propriété concédés uniquement aux enfants mâles et légitimes par droit d’aînesse.

Formé la veille, ce conseil remplaça le gouvernement du président provisoire, Frank Sylvain, élu par l’assemblée nationale deux mois plus tôt (7 février 1957). De la démission de ce dernier à ce jour, l’armée à travers son chef d’état major, le général de brigadeLéon Cantave, dirigea le pays.
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🔗 Voir aussi: Juntes et Conseils de gouvernement

Le résultat de ce scrutin qui s’est déroulé dans climat apparemment calme et en présence d’observateur de l’ONU, a été contesté par un secteur politique qui accusait les responsible de fraude en faveur du parti de Jean-Bertrand Aristide. Le premier ministre Rosny Smart démissionnerait en signe de protestation.
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🔗 Voir: 9 Juin 1997

7 Avril:

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Arrêté le 6 Juin 1802 dans un guet-apens tendu par les hommes du Général Leclerc, Toussaint est immédiatement embarqué pour la France (Voir: 11 Juin 1802). Une fois arrivé, on l’enferma au Fort de Joux, réputé pour ses cachots froids et humides. C’est donc là, qu’il finit ses jours.

Avocat, journaliste, enseignant et homme de lettres , Etzer Villaire naquit à Jérémie.
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🔗 Voir: Notables: Etzer Vilaire

Mgr Rémy Augustin né le 30 Septembre 1910, ordonné prêtre le 11 Juin 1933 fut le premier évêque Haitien. Sa consécration épiscopale eut lieu à la Cathédrale de Port-au-Prince le 31 Mai 1953. Exilé en 1963, il revint en Haiti en 1966 comme Évêque titulaire de Port-de-Paix.

Une action devant conduire aux élections parlementaires du 30 Avril, et à la « ré-élection » de François Duvalier.
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🔗 Voir: 30 Avril 1961: Elections parlementaires et 4 Mai 1961: Résultats des élections du 30 Avril.

8 Avril:

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Né à Jacme, Michel Oreste élu président d’Haiti par l’assemblée nationale le 4 mai 1913 fut le premier président n’ayant jamais porté l’uniforme militaire. Sous la pression des Cacos, il se retira le 27 janvier 1914 et prit le chemin de l’exil. Il passa ses derniers jours à New York où il rendit l’âme le 29 octobre 1918
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🔗 Voir aussi: Notables Haitien: Michel Oreste

Ce projet inauguré officiellement par les présidents haitien et dominicain, Jean-Bertrand Aristide et Hipolito Mejia, dans la plaine de Marie-Bahoux à Ouanaminthe fit bien des mécontents chez les paysans de la zone.

Premier archevêque Haïtien, il fut nommé le 20 août 1966 après de longues discussions entre le Saint-Siège et le gouvernement haïtien. Il reçut l’ordination épiscopale le 28 octobre 1966. Il prit sa retraite en 2008.
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🔗 Voir: Notables Haitiens: Mgr. François Wolf Ligondé

9 Avril

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Avion de la compagnie nationale servant le circuit Port-au-Prince-Cayes-Jérémie, il fut détourné par des Haitiens opposants qui, peu après le décollage, força le pilote, major Eberle J. Guilbaud des FAdH affecté au service d’aviation à changer sa route et mettre le cap sur Cuba.

Major Guilbaud, né le 18 février 1918, assassiné par les pirates de l’air, faisait partie du groupe des cinq aviateurs Haitiens qui avaient participé au projet Tuskegee aux États-Unis en 1944.
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• « Six Haitiens s’emparent d’un avion de la COHATA et, après avoir tué le pilote, forcérent le co-pilote à mettre le cap sur Cuba », Le Nouvelliste, Port-au-Prince (Haiti). Vendredi 10 avril 1959; p. 1.

Troisième Ordinaire du diocèse des Cayes, Mrg Angénor naquit le 27 Avril 1916. Ordonné prêtre le 11 Juillet 1943, il fut nommé évêque le 20 Août 1966. Sa consécration épiscopale eut lieu le 28 Octobre 1966.

10 Avril:

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Deuxième président sous l’occupation américaine, Louis Borno qui aura été investi le 15 mai de la même année est décrit par les historiens comme l’homme de confiance des Américains et un collaborateur zélé. Il sera réélu en le 12 avril 1926 pour un autre mandat de quatre ans.

Jusque là ministre des affaires étrangères (gouvernement Martelly-Conille), il fut désigné par le président, dont il est un proche, le 1er mars pour succéder à Garry Conille. Les Sénateurs l’ont ratifié par 23 voix pour, trois contre et une abstention.

11 Avril:

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Candidat aux élections présidentielles du 22 septembre 1957, Clément Jumelle, qui accusait l’armée d’Haiti de favoritisme, retira sa candidature en signe de protestation. Après l’élection de François Duvalier, se sentant en danger, il gagna le maquis, avant de se réfugier, deux ans plus tard, à l’ambassade de Cuba où il expira.
Son cadavre fut enlevé, le lendemain, par des éléments de l’armée durant le cortège funèbre. Les rumeurs les plus macabres circulèrent alors sur l’utilisation de son corps.
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• « La mort de Me Clément Jumelle », Le Nouvelliste, Port-au-Prince (Haiti). Lundi 13 avril 1959; p. 1.
• « À la maison mortuaire », Le Nouvelliste, Port-au-Prince (Haiti). Lundi 13 avril 1959; p. 1.
✍Note:
Le deuxième article raconte l’intervention du major Jean Beauvoir, FAdH, au dernier moment de l’exposition des dépouilles de Jumelle en la résidence de son frère, Dr. Gaston Jumelle, qui servait alors de maison mortuaire. Le corps a tout simplement été subtilisé.
Le Nouvelliste ne revint jamais plus, dans les jours et les mois suivants, sur cette macabre intervention.

12 Avril:

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Les petits blancs qui haïssaient aussi bien les grands blancs que les « gens de couleur » et qui s’opposaient à l’admission de ces derniers dans les assemblées coloniales se liguèrent contre les commissaires qui se montraient très agressifs dans l’application des décret du 4 avril 1792.
Le bombardement de la ville eut les résultats escomptés et les commissaires reprirent le contrôle du département de l’Ouest et d’une partie de celui du Sud.
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🔗 Voir aussi: 17 septembre 1792, 20 Juin 1793.

Seize sénateurs sur dix-sept présents ont voté la motion de censure. le Premier ministre, présent au Senat, avait auparavant prononcé un bref discours. Jacques Edouard Alexis fut donc la principale victime des émeutes de la faim qui ont paralysé le pays pendant près d’une semaine. Les sénateurs dénonçaient l’incapacité de son gouvernement à mettre sur pied une politique tenant compte des besoins primaires de la population. Rien n’avait pourtant pas changé après son départ.

13 Avril:

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Cette convention qui devait rester en vigueur pour une période de cinquante ans, fixa le taux de change à cinq gourdes pour un dollar américain. Malgré sa caducité en 1969, ce taux resta en vigueur jusqu’au début des années 80. Depuis lors, la monnaie haïtienne s’est considérablement dévaluée par rapport au dollar américain.
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🔗 Voir: Monnaie de la République d’Haiti

14 Avril:

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Composée de 212 membres recrutés surtout parmi les planteurs blancs créoles, cette assemblée qui s’opposants aux representats du roi dans la colonie, afficha ouvertement ses tendances séparatistes et publia même une constitution à cet effet. Ses partisans qui arboraient une cocarde rouge passèrent à l’histoire comme les « Pompons rouges ». Leurs adversaires, défenseurs du gouverneur et recrutés parmis les petit blancs, les négociants et des mulâtres portèrent le nom de « Pompons blancs ».

François Duvalier, président d’Haiti du 22 Octobre 1957 au 21 Avril 1971, naquit à Port-au-Prince, non loin du palais présidentiel de Nord Alexis. Un lieu de naissance et de résidence qui lui permit de vivre de très près les événements quelquefois sanglants marquant l’histoire d’Haiti durant les premières décades du XXè siècle.

Il fit ses études classiques au Lycée Pétion où il décrocha son diplôme de fins d’études secondaires en 1928, un diplôme qui lui ouvrit les portes de l’École de Médecine de Port-au-Prince…
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…Lire la suite

15 Avril:

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Homme au coeur d’acier, Nicolas Ovando réussit en peu de temps, à travers un génocide systématique, à détruire la population aborigène et à réduire les rescapés à l’esclavage. Il importa également les premiers esclaves noirs d’Afrique.

Président d’Haiti du 8 Mai 1844 au 15 avril 1945. D’après son médecin, le décès est dû à une attaque « d’hydrothorax avec commencement d’hydrocéphale ». (Madiou, Thomas. Histoire d’Haïti. Tome IV; p. 128). Il sera remplacé le lendemain de sa mort par Louis Pierrot.

Ecoeurés par l’assassinat du sénateur Brimard Brice et le suicide du général Momplaisir onze mois plus tôt, les Port-au-Prince déjà scandalisés par les opérations financières douteuses du tandem Domingue-Rameau, se révoltèrent. Septimus Rameau, le de facto vice-président et neveu du président Domingue fut lynché. Ce dernier eut juste le temps de demander l’asile au Consulat français.
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🔗 Voir aussi: 1er mai 1875 ; Notables: Septimus Rameau

Des quatres candidats ( Jean-Price Mars, Thimothé Paret, Amicar Duval, Elie Lescot), le choix de l’Assemblée nationale se porta sur Élie Lescot, ancien ministre de l’intérieur de Sténio Vincent, ancien ambassadeur aux États-Unis et en République Dominicaine et sénateur au moment de son élection.
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🔗 Voir aussi: 15 Mai 1941; Notables: Antoine Léocadie Élie Lescot; 15 avril 1941

16 Avril:

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Agé de 84 ans au moment de son élection, cet ancien combattant de la guerre de l’indépendance ne vint à Port-au-Prince pour prendre possession de son siège que le 8 mai. Il ne tarda pourtant pas à transporter le siège de la présidence au Cap.

Tout a débuté par un coup sur la cour du palais nationale. Des hommes sous le commandement du général Maximillien Augustin, dit Similien, se livrèrent à un vrai carnage ciblant les opposants qui n’avaient pas eu le temps de demander la protection des consuls en place à Port-au-Prince.

17 Avril:

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En échange de la reconnaissance, cette ordonnance prévoyait le payment d’une indemnité par Haiti. En effet, l’article 2 se lisait ainsi:
« Les habitants actuels de la partie française de Saint Domingue verseront à la caisse fédérale des dépôts et consignations de France, en cinq termes égaux, d’année en année, le premier échéant au 31 décembre 1825, la somme de cent cinquante millions de francs, destinée à dédommager les anciens colons qui réclameront une indemnité. »

18 Avril:

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Le premier corps de police fut établi à Port-au-Prince., composé de seulement 25 hommes commandés par un capitaine et un lieutenant. Ces policiers qui s’occupaient surtout de l’hygiène et de la tranquillité des rues, portaient un uniforme bleu à boutons blancs, une épée et un chapeau retapé.
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ℹ Source: Corvington, Georges. Port-au-Prince au cours des ans Vol. 3: La métropole haïtienne du XIXè siècle, 1804-1888. Port-au-Prince: Editions Henri Deschamps; p. 22.

Empereur sous l’égide de la constitution impériale promulguée le 20 septembre 1849, Il a attendu près de 31 mois pour se faire sacrer après deux semaines de réjouissances et de festivités.

L’exécutif dirigé par le président Dumarsais Estimé, dès le mois de juillet, avait entamé une procédure de révision constitutionnelle visant surtout à prolonger le mandat du président qui ne pouvait se succéder à lui-même.
En ce jour, à l’ouverture de la session parlementaire, le Sénat rejeta la demande de l’exécutif. Dans les jours suivants, des partisans du gouvernement manifestèrent leur mécontentement par des actions violentes contre le grand corps, sans penser que leur démarche aurait précipité la fin de leur président.

19 Avril:

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Les amendements proposés par le président Elie Lescot furent votés par l’Assemblée Nationale. Le président s’octroie un nouveau mandat de sept ans.
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🔗 Voir: 2 Juin 1935; 29 Juin 1939 et 29 Juillet 1939.

20 Avril:

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Haiti, en tant que membre de la Société des Nations, signa à Barcelone (Espagne) cette convention qui devrait assurer la garantie et le maintien de la liberté des communications et du transit, ainsi qu’un équitable traitement du commerce.

Monseigneur Carl Edward Peters qui avait été jusque là évêque auxiliaire des Cayes, devint le premier ordinaire de ce diocèse.

Monseigneur Jean-Baptiste Décoste qui avait été jusque là évêque auxilaire de Port-au-Prince, devint le premier ordinaire de ce diocèse.

21 Avril

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Elle fut vite etouffée, mais ce fut le début des difficultés pour le président qui devenait de moins en moins populaire.
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🔗 Voir aussi: Notables: Nicolas Guillaume Fabre Geffrard

Le dernier président d’Haiti à être élu par l’Assemblée Nationale, Dumarsais gouverna Haiti du 16 Aout 1946 au 10 Mai 1950, lorsqu’il fut renversé par les militaires.
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🔗 Voir aussi: 20 mai 1950; 20 juillet 1953

Élu par le Conseil d’État à titre de président provisoire avec un mandat bien spécifique, celui d’organiser les élections législatives et ainsi reconstituer les chambres législatives renvoyées deux fois par l’occupant.
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🔗 Voir aussi: Notables Haitiens: Louis Eugène Roy

Élu au suffrage universel le 22 Septembre 1957 (voir: Election présidentielles), François Duvalier prêta serment le 22 Octobre 1957. En 1964, l’Assemblée Nationale fit de lui le 6ème président à vie d’Haiti. A sa mort, son fils Jean-Claude, âgé alors de 18 ans, lui succéda à la tête de l’exécutif.
Certains prétendirent qu’il serait mort bien avant cette date. Ces funérailles eurent lieu le 24 avril.
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🔗 Voir aussi: Profil de François Duvalier

22 Avril:

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Les officiers, sous-officiers et soldats de l’armée de Sylvain Salnave signèrent au Trou du Nord une pétition par laquelle ils demandèrent la suspension de la Constitution de 1867 et que l’exercice de l’autorité fût confiée exclusivement à leur leader à travers la présidence à vie.

Durant cette visite qui s’étend jusqu’au 1er Mai, le président Lescot discutera de l’assistance économique à Haiti et de la défense inter-américaine dans le contexte de la deuxième guerre mondiale.

Il succéda ainsi à son père, François Duvalier. Jean-Claude Duvalier fut président d’Haiti de 1971 au 6 Février 1986.
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🔗 Voir: Profil de Jean-Claude Duvalier

Lors de son discours célébrant son 14è anniversaire à la présidence, Jean-Claude Duvalier annonça à la nation son intention d’accepter le pluralisme politique et de nommer un premier ministre. La revision partielle de la Constitution de 1983 (6 juin) et la loi sur le fonctionnement des partis politiques votée par le parlement monocéphale (8 juin) donnèrent un aspect légal à cette annonce qui n’eut pourtant aucune suite.
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🔗 Voir aussi: Texte de la Constitution de 1983

Des membres de l’armée et les bandes paramilitaires du Front révolutionnaire armé pour le progrès haïtien (FRAPH) prennent au piège, pendant la nuit, la population du bidonville. Milices armées et militaires en uniforme tirent dans les rues, défoncent avec rage les portes des maisons, torturent, tandis que des habitants fuient vers la mer. C’est là que d’autres militaires et membres du FRAPH, à l’affût dans des barques, tirent sur la foule.

La Commission justice et paix des Gonaïves estime à « plus d’une vingtaine les tués à terre et sur la mer, à plus de 200 les personnes torturées et battues dont des femmes et des enfants, à plus d’une centaine les maisons saccagées et pillées, à plus de 5 000 les personnes ayant dû fuir le quartier après le massacre ».

Le 2 octobre 1991, deux jours après le coup d’Etat qui exila le président Jean-Bertrand Aristide, un premier massacre avait eu lieu.
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🔗 Voir: Gilles Danroc et Daniel Roussière. La Répression au quotidien en Haïti (1991-1994). Karthala : Paris, 1993.

23 Avril:

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[voir aussi: 14 Juin 1867]

24 Avril:

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Considéré comme le descendant du Roi Salomon et de la Reine de Saba, la visite de Haile Sélassié monopolisa toute l’énergie du président François Duvalier en cette fin d’Avril. Sous son ordre, la ville de Port-au-Prince a été pavoisée aux couleurs nationale et éthiopiennes et un arc dressé à l’angle de la Route de Delmas et du Boulevard Jean Jacques Dessalines.

« A bord de trois navires, 119 hommes sous le commandement de leur chef, le colonel Octave Cayard, prennent position dans la rade de Port-au-Prince et ordonnent à François Duvalier d’abandonner la présidence. Après près de vingt-quatre heures marquées par des tirs sporadiques sur le palais présidentiel, les mutins, à bout de munitions… se réfugient aux États-Unis. »
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ℹ Source: Charles, Etzer. Le pouvoir politique en Haiti de 1957 à nos jours. Paris: Editions Kathala. 1991, p. 342.

25 Avril:

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Pierrot proclama la scission des Départements du Nord et de l’Artibonite alors que Rivière Hérard se trouvait en campagne militaire dans l’Est. Cette action sera le prélude d’un coup d’état, le premier dans l’Histoire d’Haiti.

26 Avril:

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Henri Christophe avait été le premier à suivre l’ordre de Toussaint Louverture à ses généraux, réduire la ville sous leur commandement en cendres plutôt d’accueillir les Français. Il incendia la ville du Cap à l’arrivée des troupes de Leclerc. Peu de mois après, il s’est laissé prendre par l’opération de charme de ce dernier et se rallia aux Français après une courte entrevue avec Leclerc au Haut du Cap. Conservant pendant un temps son grade, il ne tarda pas à se rendre compte de la stratégie du Français qui voulait simplement neutraliser les chefs noirs, pour ensuite les déporter. Il se rallia à Dessalines qui, le 23 octobre 1802, avait levé le standard de la révolte
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ℹ Source: Rouzier, Semexan. Dictionnaire géographique et administratif universel d’Haiti. Tome 3. Port-au-Prince: Imprimerie Auguste A. Héraux, 1927; p. 10.

Avion personnel du citoyen Haitien, Léon Désiré Paris qui le pilota lui-même. Il venait de New York. Il fut dans les jours suivant l’objet de l’attention des autorités civiles et militaires.
Le 1er mai, il gratifia la population de Jacmel qui fêtait alors ses saints patrons d’un spectacle émouvant.
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ℹ Sources:
« Arrivée de l’aviateur Léon Désiré Paris » Le Nouvelliste (Haiti). No. 12733, Vendredi 27 avril 1932; p. 1.
« L’aviateur Léon Désiré Paris et la ville de Jacmel » Le Nouvelliste (Haiti). No. 12735, Vendredi 29 avril 1932; p. 1.
« Paris survole Jacmel » Le Nouvelliste (Haiti). No. 12736, lundi 2 mai 1932; p. 1.

Attribuée aux forces hostiles à son gouvernement, François Duvalier déclencha une violente répression contre ceux qui auraient une raison quelconque de se lancer dans une telle aventure. Les demandes d’asiles se multiplièrent…
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🔗 Voir: Ferguson James. Papa Doc, Baby Doc: Haiti and the Duvaliers. Oxford, UK ; New York, NY, USA : B. Blackwell, 1988, 1987; p. 45.

Durant une manifestation se dirigeant vers la prison du Fort Dimanche, une échauffourée entre les manifestants et la Police fit des dizaines de victimes.

27 Avril:

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Troisième ordinaire du diocèse des Cayes, fut ordonné prêtre le 11 Juillet 1943. Nommé évêque le 20 Août 1966, sa consécration épiscopale eut lieu le 28 Octobre 1966. Mgr Angénor décéda le 9 Avril 1988.
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🔗 Voir aussi: Évêques défunts

28 Avril:

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Dans une proclamation au peuple, le gouverneur général. Jean-Jacques Dessalines, fait le serment que « jamais aucun européen ne mettra les pieds sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire ». Ce serment sera inséré plus tard dans la Constitution Impériale de 1805, article 12 (le mot européen remplacé par blanc), et les chartes suivantes, et ce, jusqu’en 1918 sous l’occupation américaine.
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🔗 Voir: 22 février 1804

L’Émeute fut initiée par les opposants au gouvernement de Sylvain Salnave dont les actions, depuis la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1867, traduisaient les velléités dictatoriales. Elle fut cependant vite étouffée par les forces gouvernementales qui mirent Port-au-Prince en état de siège.

Rappelons qu’à ce moment, le président Salnave se trouvait en voyage dans le nord et ne regagna la capitale que le 4 mai.

29 avril:

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Né à Port-au-Prince le 9 avril 1924, Joseph Nérette siégeait à la Cour de Cassation quand il fut appelé, en octobre 1991, par les militaires putschistes pour remplacer le président Jean-Bertrand Aristide. Quelques neuf mois plus tard, il fut démis de ses fonctions et remplacé par Marc Louis Bazin, premier ministre dans un gouvernement devenu monocéphale.
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🔗 Voir: Profil de Joseph Nérette; Cabinet de Nérette/Honorat; Profil de Marc L. Bazin

30 Avril:

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Deuxième tronçon de route à être asphalté après celui reliant la capitale, Port-au-Prince, à Pétion-Ville. L’Archevêque-coadjuteur, Mgr. Joseph Leguaze présida la bénédiction.

Le complot fut découvert à la suite d’une explosion prématurée d’une bombe artisanale à Mahottière près de Carrefour, alors banlieue de Port-au-Prince. Les conjurés dont Yves Bajeux, Frank Léonard furent immédiatement arrêtés. Duvalier, qui avait été investi six mois plus tôt, profita de l’occasion pour se défaire de quelques-uns de ses ennemis, des partisans du candidat malheureux Louis Déjoie.

Sans qu’on ait prévu d’élections présidentielles, le nom de François Duvalier apparut sur tous les bulletins de vote, et quelques jours après, il sera déclaré ré-élu.
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🔗 Voir aussi: 4 Mai 1961)

Une mission d’enquête de l’Organisation des Etats Américains (Oea) arrive à Port-au-Prince, suite à la violation de l’ambassade de la République Dominicaine par les troupes gouvernementales haïtiennes.

La mission est accueillie par des milliers de gens qui chantent, dansent et se saoulent au tafia. Ils sont 30 à 40,000 d’après certains témoins, 100,000 selon la presse officielle et 150,000 dans les mémoires de Duvalier.