1er Février:
Le mécontentement général suscité par la politique d’Antoine Simon et par ses procédés d’intimidation fut habilement exploité dans le Nord. Soutenant Cincinnatus Leconte, les initiateurs de l’insurrection de Ouanaminthe pensaient ainsi forcer la main au président. Celui-ci, se transportant lui-même dans la région chaude, les réprima avec cruautés, saccageant et incendiant la ville.
Cette démission entraîna la chute du président deux jours plus tard.
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🔗 Voir: 12 décembre 1956; 3 février 1957; Cabinet de Joseph Nemours Pierre-Louis
Adopté à Paris en décembre 2015 puis signé en 2016 par plus d’une centaine de pays dont Haiti, l’accord de Paris sur les changements climatique fut donc ratitié par les députés et sénateurs réunis en Assemblée nationale ordinaire, après un débat en surface houleux.
2 Février:
Leclerc, chef de l’expédition, somma Henri Christophe, commandant de la ville, de la livrer en 24 heures. Pour toute réponse, Christophe ordonna l’incendie de la ville, préférant ainsi la réduire en cendres plutôt que d’obéir Leclerc.
« Cette explosion s’est produite quelques minutes après le départ de Boyer [qui venait de visiter l’arsenal]…Plus d’une centaine de personnes se trouvant sur les lieux… périrent dans cette catastrophe. »
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ℹ Source: Corvington, Georges. Port-au-Prince au cours des ans: la métropole haïtienne du XIXè siècle 1804-1888. Troisième ed. Port-au-Prince; Imprimerie Deschamps, 1977, p. 59.
Cette dernière formée dans le Nord et qui se dirigeait à Port-au-Prince, dut rebrousser chemin. En ce jour, le général Emmanuel Oreste-Zamor, fut proclamé « Chef du Pouvoir exécutif » par les généraux de son armée réunis aux Gonaives. Il fit son entrée à la capitale le 7 février et sera élu le lendemain par l’Assemblée Nationale, Président de la République.
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🔗 Voir aussi: 8 février 1914; Notables: Emmanuel Oreste-Zamor
Mgr. François Gayot succéda ainsi Mgr. Cousineau à la tête du diocèse du Cap-Haitien. Le nouvel evêque faisait partie, jusque là de la Congrégation des Monfortains.
3 Février:
Avocat, écrivain, Max Gédéon publia les romans suivant: Le portefeuille (1934),Les diagnostiques différentiels et les rangets.
Président d’Haiti à la suite du départ de Paul Eugène Magloire. Il fut le président de la Cour de Cassation.
Objet de critiques de certains leaders politiques qui l’accusaient de perpétuer le régime de Paul Eugène Magloire en maintenant à leurs postes les hommes qui en faisaient partie ou de retarder l’enquête son niveau de corruption. Une grève générale paralysa alors le pays durant les derniers jours et son cabinet l’abandonna le 1er février.
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🔗 Voir: 12 Décembre 1956
4 Février:
Cette proclamation arriva près de 4 ans après l’adoption par l’Assemblée nationale de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. A saint Domingue, elle « ramèna dans le camp français Toussaint Louverture tout auréolé du prestige de ses victoires espagnoles…
En quelques semaines, Toussaint remit sous l’autorité française la partie orientale de l’île. »
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ℹ Sources: Auguste, Claude Bonaparte et Auguste, Marcel Bonaparte.Les déportés de Saint-Domingue: contribution à l’histoire de l’expédition française de Saint-Domingue, 1802-1803. Sherbrooke (Québec, Canada) : Editions Naaman, 1979; p. 12.
Cette Assemblée avait la mission d’élire une Assemblée centrale de 10 membres, organe représentatif chargé de rédiger la Constitution de 1801.
Ce décret interdit tout fait de discrimination survenu à cause de la race, de la couleur, de l’apparence, de la nationalité ou de l’origine ethnique, particulièrement dans le domaine de l’emploi.
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ℹ Source: Le Moniteur, 14 février 1981, no 12, pp. 121-122.
5 Février:
Signé par Mgr J. Angland pour le Saint Siège et B Inginac et B. Ardouin pour le gouvernement du président Jean-Pierre Boyer, ce premier concordat comportant 17 articles et qui devrait régulariser la situation de l’Eglise catholique en Haiti, ne sera jamais ratifié. L’Échange de ratification devrait se faire avant le 1er mars 1837. Un second projet sera signé deux ans plus tard.
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ℹ Source: Cabon, Adolphe. Notes sur l’histoire religieuse d’Haïti: de la révolution au concordat (1789-1860). Port-au-Prince: Petit Séminaire Collège Saint Martial, 1933, pp. 497-499.
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Voir aussi: 17 mai 1836.
Signature entre les présidents Hyppolite (Haiti) et Ulysses Héraux République dominicaine) à Thomazeau d’une Convention consolidant l’amitié des deux Peuples.
Cette flotte dirigée par le général Boudet et ayant sous ses ordres plus de 3000 soldat s’empare de la ville dans la soirée après avoir livré bataille aux forces de Lamartinière.
Les troupes de Davilmar Théodore, qui ne purent se rendre à Port-au-Prince, parce que barrées par l’armée d’Oreste Zamor dans l’Artibonite, arrivèrent au Cap et s’adonnèrent au pillage systématique de la ville.
Affiliés au « Front de résistance révolutionnaire de l’Artibonite » qui réclame la démission du président Aristide, ces rebelles ont incendié les édifices appartenant au gouvernement. Cette insurrection, qui s’étendit à d’autres villes d’Haiti dont le Cap-Haitien et Hinche, fut l’un des facteurs qui contribuèrent au départ forcé du président Aristide.
6 Février:
Le « spirit of Saint Louis », piloté par Charles A. Lindberg (1902-1974), fut le premier avion à relier New York à Paris durant une traversée qui dura 2 jours (20-21 mai 1927).
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ℹ Source: « Première journée de Lindberg à Port-au-Prince » Le Nouvelliste (Haiti). 31è année, No. 11486, Mardi 7 et mercredi 8 février 1928; p. 1
Refusant de reconnaître la validité des élections de l’année précédente, les partis formant la Convergence Démocratiquechoisissent maitre Gérard Gourgue, avocat du barreau de Port-au-Prince et ancien défenseur des droits humains en Haiti comme leur chef d’état. Un geste sans aucune signification politique, mais chargé de symbolisme.
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🔗 Voir: Elections présidentielles
Composé de trois membres (Calixte Fleuridor, de la Fédération Protestante d’Haïti, pour la Société Civile, Mirlande Manigat, pour les partis politiques et Laurent Saint Cyr, pour le secteur privé), cet organisme a pour mission de choisir les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), ceux du Comité d’experts pour la révision de la Constitution. Il participe également à l’évaluation des instances gouvernementale dont la reconstitution de la Cour de cassation, les remaniements ministériels, les changements dans les hautes directions de l’administration publique et les réformes dans la diplomatie haïtienne.
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ℹ Note: « Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes » Le Moniteur (Haiti). 178è Année, Spécial No. 1, Mardi 3 janvier 2023.
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🔗 Voir: 21 décembre 2022
7 Février:
Date fixée par la Constitution de 1987 pour l’investiture des présidents élus. A ce jour, Haiti a connu 5 investitures en cette date: François Leslie Manigat en 1988, Jean Bertrand Aristide élu et investi deux fois, 1991 et 2001, René Garcia Préval, en 1996, Jovenel Moise en 2017.
Proclamé le 2 février 1914 chef du Pouvoir exécutif par les généraux de son armée dite révolutionnaire, il fit une entrée très remarquée à Port-au-Prince. Le lendemain, l’Assemblée fit de lui le président de la République d’Haiti pour une période de sept ans. Son gouvernement dura seulement 8 mois et 19 jours.
« Après une attente angoissée de cinq jours, le corps législatif réuni en Assemblée nationale … finit par élire Me. Frank Sylvain, président provisoire d’Haiti… Le peuple de Port-au-Prince… acclame le nouveau président » (Armand, Pierre. L’armée et les événements de 1957, p. 51).
Forcé de démissionner le 2 avril suivant, il est remplacé par un Conseil de 15 membres nommé « Conseil Exécutif de Gouvernement ».
Président de 1971 et successeur de son père, François Duvalier, Jean-Claude Duvalier, abandonné par les américains, décida d’abandonner le pouvoir et s’enfuit du pays à bord d’un avion Air Force mis à sa disposition par le gouvernement de Ronald Reagan. Il prit soin, cependant, de créer un conseil de gouvernement provisoire présidé par le général Henri Namphy.
Dans sa note d’adieu, il déclara : « Désirant entrer dans l’histoire la tête haute, la conscience tranquille, j’ai décidé de passer le destin de la nation, le pouvoir aux Forces Armées d’Haiti. »
Son exil en France dura près de 25 ans. Le 16 janvier 2011, il revint en Haiti sans se faire annoncer.
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Voir aussi: Juntes et conseils de gouvernement; 22 Avril 1971
En ce jour, le gouvernement annonça avoir déjoué un projet de coup d’état et une tentative d’assassinat contre la personne du président Jovenel Moïse, impliquant ainsi plusieurs personnalités dont un juge à la Cour de Cassation et une inspectrice de police.
Cette annonce a été faite dans un contexte de crise politique. L’opposition réclamait depuis quelques mois le départ du président dont, disait-elle, le mandat expirait le 7 février 2021. Le gouvernement quant à lui affirmait que le mandat du chef de l’État expirera l’année suivante en cette date.
23 personnes furent arrêtées par la suite. Et trois juges de la cour de Cassation furent mis à la retraite (Yvickel Dieujuste Dabrézil, Wendelle Coq Thélot et Joseph Mécène Jean Louis).
8 Février:
Oreste Zamor, dont les troupes triomphèrent de l’armée insurrectionnelle de Davilmar Théodore quelques jours plus tôt, prit d’assaut l’Assemblée Nationale et se fit élire président d’Haiti.
9 Février:
Les clés de la ville lui furent présentées sur un plateau d’argent, et en plus d’une salve de 21 coups de canon, un Te Deum fut chanté en son honneur par Don Pedro Valera, archevêque de la ville.
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Heinl, Robert Debs; Heinl, Nancy Gordon; Heinl, Michael. Written in blood : the story of the Haitian people, 1492-1995. Lanham, Md. : University Press of America, ©2005; p. 159.
Le nouveau premier ministre fut ratifié le 23 février et présenta sa politique générale le 2 mars.
ℹ Source: Heinl, Robert Debs; Heinl, Nancy Gordon; Heinl, Michael. Written in blood : the story of the Haitian people, 1492-1995. Lanham, Md. : University Press of America, ©2005; p. 232.
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🔗 Voir: Conseil National de Gouvernement: Cabinets
10 Février:
11 Février:
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🔗 Voir: 2 février 1802.
12 Février:
Une manifestation organisée quatre jours plus tôt avait poussé lla junte militaire au pouvoir depuis environ un mois (11 janvier 1946) à prendre une telle décision.
Selon ce décret, les assemblées primaires devaient être convoquées le 12 mai suivant dans le but d’élire les nouveaux membres du parlement et les conseils communaux.
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- Argentine
- Belgique
- Canada
- Chili
- Cuba
- Espagne
- Etats-Unis
- France
- Guatemala
- Jamaïque
- Italie
- Liban
- Mexique
- Palestine
- San Marino
- Syrie
- Vatican
- Venezuela
Voir aussi: 8 décembre 1949; 8 juin 1950
📅 1984. Élections législatives en Haiti.
En ce jour, les électeurs Haitiens étaient appélés à élire les 59 membres de l’unique chambre du Parlement. Tous les députés élus furent des proches du régime.
13 Février:
14 Février:
Par une résolution (CS/8639) adoptée en ce jour, le Conseil de sécurité décida de « proroger jusqu’au 15 août 2006 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), établi dans les résolutions 1608 (2005) et 1542 (2004)… ».
15 Février:
Port-au-Princien de bonne souche, Jean-Pierre Boyer qui devint président d’Haiti à la mort du général Alexandre Pétion, naquit sur la propriété anciennement connue sous le nom de Boyer, et située, rue du Peuple et du Calvaire. Ancien commandant de l’arrondissement de Port-au-Prince; ancien secrétaire particulier de Pétion, il adopta la fille de ce dernier et prit officiellement sous son toit la compagne attitrée de ce dernier, Mlle Joutte Lachenais. Il passa à l’histoire comme celui qui accepta l’ordonnance de Charles X (Voir: 17 avril 1825; 11 juillet, 1825), qui gouverna l’ïle entière de longévité.
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Voir aussi: 13 mars 1843; 9 juillet 1850
Acclamé d’abord empereur par les soldats de la 4è demi-brigade, les généraux emboitèrent le pas en signant le 21 janvier 1805 une pétition présentée alors comme un acte de nomination. En ce jour, et un peu plus de deux mois après la proclamation de l’indépendance, Dessalines, dans une proclamation accepta le titre d’empereur et annonça l’orientation qu’il comptait donner à la nouvelle nation dont il assume la paternité.
« Le rang suprême que vous m’élevez m’apprend que je suis devenu le père de mes concitoyens, dont j’étais le défenseur ».
Dans cette proclamation, il annonça son intention de renoncer à l’établissement d’un empire héréditaire:
« Je renonce formellement à l’usage injuste de passer ma puissane à ma faimme. »
La cérémonie du couronnement eut lieu le 8 octobre 1804 et la Constitution fut promulguée le 20 mai 1805.
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ℹ Source: « Proclamation du gouverneur général qui accepte le titre d’empereur » in: Linstant S. Reccuei général des lois et actes du gouvernement d’Haiti… Tome I: 1804-1808. Paris: Auguste Durant, 1851; pp.13-15
Romancier haitien et peintre, Francois Savain est l’auteur de La Case de Damballah publié en 1939. Il fut l’ un des décorateurs l’Exposition Universelle de 1949 à Port-au-Prince. Il décéda en 1973.
16 Février:
Des rebelles, membres de l’ancienne Force Armée d’Haiti, en solidarité avec le Front de Résistance pour la Libération et la Reconstruction d’Haiti, prenaient le contrôle d’Hinche, ville du centre du pays, se disant en marche vers Port-au-Prince, la capitale.
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🔗 Voir: 5 février 2004
17 Février:
Occupant Saint Domingue depuis près de deux semaines, le général Leclerc, chef de l’expédition punitive française, se met immédiatement à la recherche du général en chef, Toussaint Louverture. En faisant de lui un hors-la-loi, il espérant espérer l’aide des colons et des mulâtres et ainsi, précipiter sa capture.
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Voir aussi: 7 juin 1802; 11 juin 1802; 7 avril 1803
Promulguée par Henri Christophe, cette Constitution ratifia la scission du Nord et de l’Ouest. Christophe est alors proclamé président à vie et généralissime des forces de terre et de mer, avec pouvoir de choisir son successeur parmi ses généraux, et de désigner les membres d’un Conseil d’Etat composé de généraux au moins pour les deux tiers.
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A lire : Texte de la Constitution de 1807
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Source: Cabon, Adolphe. Notes sur l’histoire religieuse d’Haïti: de la révolution au concordat (1789-1860). Port-au-Prince: Petit Séminaire Collège Saint Martial, 1933, pp. 508-510.
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Voir aussi: 5 février 1834 ; 17 mai 1836.
Venant de Jérémie et se dirigeant vers Port-au-Prince, le bateau coula au large de Miragoâne; une catastrophe faisant 2024 victimes lesquelles laissèrent derrière elles 6421 orphelins.
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🔗 Voir: Accidents
18 Février:
Le décret énonce les modalités de constitution des coopératives, unions de coopératives et sociétés mixtes de développement coopératif. Il prévoit l’aide et la protection de l’Etat pour ces sociétés et leur réserve l’usage du terme « coopérative » et autres expression assimilées [Le Moniteur, Journal officiel, 28 février 1974, vol. 129, no 16, pp. 112-115]. Ce décret sera amendé le 2 avril 1981.
19 Février:
Les colons français, pour dénoncer la proclamation de la liberté générale décrétée par les commissaires Sonthonax et Polvérel (27 août 1793;), signèrent avec l’Angleterre, alors en guerre avec leur métropole, un traité d’intervention. Ce traité donna une certaine légitimité aux attaques répétées des troupes anglaises contre les établissements français et l’occupation de certaines villes de la presqu’île du Sud dont Jérémie, Tiburon et, en ce jour Léogâne.
Cette attaque, effectuée en plein jour, sous les yeux de plusieurs témoins, s’est soldée par la mort d’un agent de la prison, et l’évasion de plusieurs prisonniers, dont l’ancien premier ministre Yvon Neptune et son ministre de l’Intérieur, Jocelyn Privelerme. Ces derniers regagnèrent quelques heures plus tard, après avoir sollicité et obtenu la médiation de l’ambassade du Chili.
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🔗 Voir: Profil de Yvon Neptune
21 Février:
22 Février:
La réaction des colons restés au pays fut, à la suite de la publication du décret, violente, certains n’hésitant pas à parler d’un retour de leurs congénères pour rétablir le statut d’avant Janvier 1804. Le 28 avril 1804 suivant, Dessalines, après avoir juré que « jamais aucun européen ne mettra les pieds sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire » ordonna le massacre.
Le président Geffrard qui essayait d’étouffer depuis l’été de l’année 1866, des tentatives insurrectionnelles, fut trahie par une partie de des tirailleurs de sa propre garde. Il se défendit et resta maitre de la situation. Cependant, la défection de ses troupes,trois semaines plus tard, le poussa à la démission
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🔗 Voir: 13 mars 1867
Président d’Haiti du 18 Novembre 1930 – 15 Mai 1941, Sténio Vincent naquit à Port-au-Prince. Avocat, homme de lettres, diplomate et leader politique, il fut choisi le 18 Novembre 1930 par les sénateurs et les députés pour diriger les destinées d’Haiti encore sous l’occupation américaine.
Menacé par les troupes de Vilbrun Guillaume Sam qui, arrivées au niveau de la plaine du Cul-de-Sac, menacaient la capitale, Davilmar Théodore décida alors d’abandonner le pouvoir. La veille, dérogeant au protocole, il avait envoyé sa lettre de démission aux autorités militaires de Port-au-prince plutôt qu’au Sénat. Il s’embarqua, en ce jour sur le paquebot hollandais Prins Frederick Hendrick qui se rendait à Curacao. cin jours plus tard, Vilbrun Guillaume Sam fit son entrée à Port-au-Prince pour se faire élire.
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Voir aussi: 4 mars 1915; 9 mars 1915
Objet de controverses dans la presse, cette campagne débutée en avril 1941 à l’initiative de Mgr Paul Robert, évêque des Gonaives et appuyée par le président Elie Lescot pour, disait-on, combattre le fétichisme et la superstition fut close abruptement après une fusillade dans une église de Delmas lors d’une cérémonie présidée alors par le père Rémy Augustin, qui devint plus tard, évêque auxiliaire de Port-au-Prince.
Les deux prêtres furent nommés par le Saint Siège le 10 décembre 2002. La cérémonie d’ordination qui eut lieu à la cathédrale de Port-au-Prince fut présidée par le cardinal Rogert Etchegaray, alors Évêque-cardinal de Porto-Santa Rufina.
Une insurrection armée contre le gouvernement Aristide s’est déclenchée, le 5 février, avec la prise des Gonaïves et le contrôle de Hinche, (voir: 16 février 2004). Ces événements conduiront au départ forcé d’Aristide le matin du dimanche 29 février.
23 Février:
A environ dix kilomètres de la ville des Gonaives, cet étroit passage fut le théâtre de la première grand bataille entre l’armée indigène sous les ordres de Toussaint Louverture et une division de l’armée expéditionnaire commandée par Rochambeau. Malgré l’intrépidité des troupes indigènes, elles furent écrasées par les expédionnaires.
Emeric Bergeaud fut l’auteur du premier romain Haitien Stella publié après sa mort (1859).
Le président Elie Lescot (15 Mai 1941 – 11 Janvier 1946), trouvant une excuse dans la guerre (Voir: 9 Décembre, 1941), suspendit la Constitution et institua des tribunaux militaires pour juger ceux accusés de crime comme la sûreté de l’Etat.
Protocole d’accord signé entre le président en exil, Jean Bertrand Aristide, et une commission chargée de négocier avec le gouvernement en exil en vue de trouver une solution à la crise née du coup d’état du 30 Septembre 1991.
La Cour de Cassation, évoquant l’article 60 de la Constitution de 1987, que les putschistes ignoraient alors, le déclara inconstitutionnel.
Ratifié par la 47è législature, Jean-Marie Chérestal, dont la désignation a été rendue officielle le 9 février, devint donc le dixième premier ministre d’Haiti.
Cet affrontement survint après des semaines de contestation des policiers mécontents de leurs conditions de travail, de leur salaire de misère. Ils réclamaient surtout la création d’un syndicat devant défendre leurs intérêts.
Le gouvernement accusait alors des éléments violents de l’opposition d’infiltrer le mouvement des policiers prenant en prétexte l’attaque violente perpétrée ce jour-là contre un populaire média : Radio Télévision Caraïbe.
Cet événement et l’insécurité grandissante ont contraint le gouvernement à annuler les festivités carnavalesques devant débuter ce jour-là à Port-au-Prince.
Tous ces événements se déroulaient dans un climat de protestation le président Jovenel Moïse au pouvoir depuis février 2017.
24 Février:
Décret actualisant le Code du travail du 12 septembre 1961. Décret harmonisant le code du travail voté le 12 sept. 1961 avec des normes établies par certaines conventions de l’Organisation internationale du travail.
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ℹ Source: Le Moniteur, 5 mars 1984, no 18-A, 36 p.
Ce plan de résolution fut présenté conjointement par la Caricom et l’OEA pour juguler la crise née des élections de mai 2000 et exacerbée par la prise de diverses ville de la région septentrionale par des anciens militaires. Ce plan prévoyait, entre autres:
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- la poursuite du mandat de président de Jean-Bertrand Aristide.
- La nomination d’un Premier ministre neutre et indépendant jouissant de la confiance de la population, d’un conseil consultatif intérimaire à base large et d’un conseil électoral à base large chargé d’organiser des élections législatives.
- L’obligation de rétablir l’ordre et de mettre en place des règles entourant les manifestations politiques.
- La libération des prisonniers politiques.
- le désarmement des gangs de rues affiliés à des courants politiques.
- L’obligation pour l’opposition de condamner la violence et d’accepter des compromis.
- L’obligation pour le gouvernement de réformer les forces de police et de renforcer le pouvoir judiciaire.
25 Février:
Devant le refus de colons de Saint Domingue d’appliquer le décret du 28 mars 1790 émanant de l’Assemblée Nationale qui accordait le droit de vote aux hommes libres âgés de 25 ans, Ogé et son ami Chavannes prirent, à la fin du mois d’octobre de cette même année, les armes contre les blancs. Défaits, poursuivis et capturés, ils furent condamnés au supplice de la roue.
Faisant jusqu’à date partie de l’Archidiocèse de Port-au-Prince, le département du Sud-Est devint un diocèse et le père Guire Poulard qui était à peine transféré à la tête de la paroisse de Saint-Pierre de Pétion-Ville fut nommé son premier ordinaire.
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Voir aussi: Les paroisses d’Haiti
26 Février:
Thomas Alexandre Dumas naquit à Saint Domingue en 1762. Il était le fils naturel d’Antoine Alexandre Davy, marquis de la Pailleterie (1710-1786) et d’une esclave noire, Marie-Zézette Dumas, décédée en 1772.
Cette cour, la première devant siéger de façon permanente, sera chargée d’enquêter et de juger les individus accusés de violations massives du droit international humanitaire et des droits de l’homme (génocides, crimes de guerre, crimes contre l’humanité).
Un membre du parti Famille Lavalas, Durogene alors députés des Gonaives, fut la cible de deux hommes armés alors qu’il se trouvait dans sa voiture. tout assis dans une voiture. Le gouvernement du président Jean-Bertrand Aristide et l’opposition, qui se livraient une lutte acharnée suite aux élections législative du printemps contestée par celle-ci, s’accusèrent l’un l’autre.
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🔗 Voir: Durogène, Marc André [nécrologie]
27 Février:
Une loi soumise par Jean-Pierre Boyer quelques mois après la mort de son protecteur, Alexandre Pétion et son accession à la présidence. Une façon pour lui de lui rendre hommage.
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🔗 Voir: 29 mars 1818
La partie orientale de l’île, négligée par les gouvernements haïtiens se détachèrent et devint la République Dominicaine. De Rivière Hérard à Soulouque, tous les chefs d’état haïtiens ont essayé d’une façon ou d’une autre de récupérer cette partie et la ramener dans le giron d’Haiti.
Huitième président d’Haiti, le général Jean Baptiste Riché fut choisi par les garnisons de Port-au-Prince qui avaient auparavant prononcé la destitution de son prédécesseur, le général Jean-Louis Pierrot. A travers le choix de collaborateurs capables et certaines actions positives, il a pu rentrer dans l’estime de la population. Sa mort survint après une courte maladie.
28 Février:
Président d’Haiti depuis environ onze mois (voir: 16 Avril 1845), Pierrot qui avait fait bien des mécontents au sein de la population et de l’armée, fut destitué par les garnisons de Saint Marc et de Port-au-Prince. Le lendemain, ces dernières proclameront Jean-Baptiste Riché président.
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🔗 Voir: 1er mars 1846
Formée à Washington le 7 Février 1930, cette commission présidée par l’ancien gouverneur américain des Philippines [Mr. Cameron Forbes] et dont le nom officiel était « President’s Commission for the Study and Review of Conditions in the Republic of Hayti » fut reçue par un peuple qui ne masquait pas ses aspirations, et exprimait ouvertement ses revendications à travers les témoignages de ses représentants, tout en dénonçant le caractère injuste et vexatoire de l’occupation américaine.
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ℹ Source:: Castor Suzy. L’occupation américaine, pp. 176-181
Juriste, économiste et ancien président de la République du Costa Rica, Mr. Oscar Arias Sanchez reçut en 1987 le prix Nobel de la Paix. Il se rendit en Haiti en tant qu’émissaire des Nations-Unies devant servir de médiateur entre les différents protagonistes de la crise haïtienne exacerbée par la décision du président Préval de déclarer caduque la 46ème législature. Il quitta Haiti le 2 mars.
29 Février:
Élu une deuxième fois à la présidence en 2000, le président Aristide fut forcé de démissionner sous les pressions de Washington et de Paris et laissa le pays sous haute protection américaine pour se rendre à Bengui, la capitale du Centre Afrique. Certains parlent même de prise d’otages ou de « coup d’état moderne ».
L’anarchie et le chaos se sont installés à Port-au-Prince à la suite de ce départ inopiné; et des soldats américains et français débarquent en Haiti.
Ce même jour, le président de la Cour de Cassation, Maître Boniface Alexandre, prêta serment comme président provisoire d’Haiti. Dans la soirée, le Conseil de Sécurité des Nations Unies vota, à l’unanimité, une Résolution autorisant le déploiement immédiat d’une Force Multinationale Intérimaire (MIF). Une semaine plus tard, eut lieu une cérémonie d’investiture officielle au palais national gardé par les forces militaires américaines.