1er. Janvier:
Après une guerre avec l’une des puissances militaires de l’époque, des anciens esclaves qui portèrent encore sur leur peau les cicatrices des cruautés de leurs maîtres, et des affranchis à qui étaient refusées certaines libertés, proclamèrent non seulement l’indépendance de la première nation nègre du monde et la seconde de l’Amérique, mais aussi et surtout affirmèrent haut et fort leur foi dans les principes universels de liberté.
« Jurons à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination. »
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🔗 Voir: Texte de la « De la proclamation de Dessalines«
Cette bataille opposa les forces armées de Pétion à celles de Henri Christophe. Ce dernier triompha de l’armée de Pétion. Il assiégea Port-au-Prince défendue alors par Yayo et Lamarre pendant une semaine avant de repartir pour le Nord où il forma cinq semaines plus tard son gouvernement.
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Voir: 8 janvier 1807
Le général Nord Alexis et son gouvernement rehaussèrent cette célébration en choisissant la ville et l’endroit ou fut signé l’acte de l’indépendance comme le point focal des festivités.
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🔗 Voir: Profil de la ville des Gonaives
La commune de Thomazeau fut envahie par une bande d’individus armés réclamant le départ du président de Michel Oreste. Quoique vite réprimée, elle servit de modèle à d’autres prises d’armes dont celle de Vallières.
L’insurrection de Vallières initiée immédiatement après celle de Thomazeau se scinda en deux branches avec leurs leaders sprintant pour attendre Port-au-Prince le premier et recueillir les lauriers de la présidence de l’Assemblée nationale. Oreste Zamor fut donc celui qui reçut ces lauriers le 8 février 1914.
2 Janvier:
Journée de commémoration des ancêtres et héros de l’Indépendance. Ces preux qui, le 1er janvier 1804, ont juré « à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination. »
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🔗 Voir aussi: De la proclamation de Dessalines.
3 Janvier:
Louis Joseph Janvier qui était revenu en Haïti après près de trois décades d’absence fut relâché plus tard et échoua aux élections.
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🔗 Voir: Notables haïtiens: Louis Joseph Janvier
Publiés par le Conseil Électoral Provisoire président par Léopold Bélanger sur le site de l’Institution, ces résultats firent de Jovenel Moise du PHTK, un entrepreneur et un producteur à grande échelle de la banane destinée à l’exportation, le président élu dès le premier tour avec 590,927 votes, soit 55.60 % des voix.
Il est donc suivi de Jude Célestin, candidat de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (LAPEH), qui a obtenu 207,988 votes (19.57% du suffrage).
En troisième et quatrième positions vinrent respectivement Jean-Charles Moïse de la plateforme Pitit Dessalines, avec 117,349 votes (11.04%), et Maryse Narcisse du parti politique Fanmi Lavalas, avec 95,765 vote (9.01%).
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🔗 Voir: Élections présidentielles: Historique
4 Janvier:
La violation de cet arrêté entraînait de sévères punitions corporelles suivie d’incarcération.
« Les punitions corporelles consistaient à faire courir le condamné entre deux haies de soldats armés de verges jusqu’à ce qu’il succomba sous les coups. »
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ℹ Source: Madiou. Thomas. Histoire d’Haïti. Tome deuxième. Port-au-Prince : Imprimerie Joseph Courtois, 1847; p. 27.
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🔗 Voir aussi: Le Vodou haitien
5 Janvier:
La situation d’Haiti devenant de plus en plus instable avec neuf présidents en moins de 15 ans, une lutte continuelle entre les mulâtres et la majorité noir, un groupe de paysans appelés Cacos et gagnant leur vie en participant à des révolutions souvent financées par des fonds des affairistes allemands vivant sur le territoire, les États-Unis se montrèrent très préoccupés. Le gouvernement américain décida alors que réformes en Haïti étaient essentielles à la sécurité des États-Unis même si les intérêts financiers américains dans la république était minime. Pour ce gouvernement, le contrôle sur les dépenses, la réorganisation des forces armée. et la prise en charge des douanes étaient les seuls moyens d’assurer cette sécurité.
Cette mission déboucha sur l’occupation du territoire (1915-1934).
6 Janvier:
A la tête d’une forte armée, Toussaint Louverture et son frère Paul Louverture arrivent à Santo Domingo. Deux semaines plus tard, le gouverneur de la partie de l’Est Don Joaquin Garcia, qui avait été maintenu malgré la signature du traité de Bâle en 1795, capitula et fut chassé.
7 Janvier:
Cette grève amorça la chute de Elie Lescot.
Lafontant, un ancien ministre des Duvalier, s’accapara du palais et força le président provisoire, Ertha pascal-Trouillot à lire un message dans lequel elle déclara démissionner. Les partisans de Jean-Bertrand Aristide, président nouvellement élu (16 Décembre 1990) envahirent les rues de Port-au-Prince et forcèrent l’Armée d’Haiti à intervenir et arrêter Lafontant. Ce dernier fut assassiné dans la nuit du 29 au 30 Septembre 1991.
8 Janvier:
Un assaut ordonné par Henri Christophe après avoir tenu Port-au-Prince en état de siège pendant près de 8 jours, échoua piteusement. Jugeant tout autre attaque futile, le commandant du Cap-Haïtien décida de lever le siège et de retourner chez lui.
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🔗 Voir aussi: 1er janvier 1807
9 Janvier:
Accusé de complot contre la sûreté de l’État par les officiels du gouvernement de Paul Eugène Magloire, Fignolé et plusieurs membres du parlement dont les sénateurs Rossini Pierre-Louis et Marcel Hérard, furent appréhendés et jetés en prison. Fignolé sera libéré le 14 avril suivant.
Devenu administrateur de l’Archevêché de Port-au-Prince, à la suite de l’expulsion de Mgr. François Poirier, il fut lui-même déporté. Avec lui, furent également expulsés le père Jean-Baptiste Bettembourg, directeur du Petit Séminaire Collège Saint Martial et d’autres prêtres.
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🔗 Voir: Evêques défunts: Mgr. Rémy Augustin
Journal de première classe et très appréciés pour ses honnêtes éditoriaux, il avait, avant sa fermeture, ouvert ses colonnes aux étudiants grévistes et dnoncé avec véhémence l’expulsion des prélats dont Mgr François Poirier, archevêque de Port-au-Prince.
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🔗 Voir aussi: 24 Novembre 1960
Vaincus et la majorité tuée par les forces du gouvernement, ces rebelles disait-on étaient menés par Bernard Sansaricq. Ce qui était faux, Sansaricq fut l’instigateur de débarquement mais n’en faisait pas partie. Il n’a foulé Haiti qu’après le départ de Jean-Claude Duvalier, parvint à se faire élire Sénateur en 1990, fut le président du grand corps lors du coup d’état de septembre 1991 et se rangea du côté des putschistes. Après le retour d’Aristide en 1994, il regagna les États-Unis, et comme au temps des Duvalier devint un « opposant », parce que ignoré par la classe politique. À la veille des élections américaines de 2016, il travailla à nouveau contre les intérêts de la majorité du peuple haitien.
10 Janvier:
Chassé du pouvoir par les Cacos appuyés par la classe dirigeante,Sylvain Salnave s’enfuit en direction de la République Dominicanie. Une fois passé pla frontière, il est poursuivi et refoulé par le général Cabral en direction d’Anse à Pitre où il est arrêté. Emmené à Port-au-Prince, il est fusillé sur les ruines du palais national.
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🔗 Voir aussi: 3 mai 1867; 14 juin 1867; 15 janvier 1870
Au nombre de treize (13), ces amendements concernèrent surtout la prolongation du mandat présidentiel.
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🔗 Voir: Texte de la Constitution de 1918 et ses amendements
Des troubles débutées le 4 janvier, suite à la fermeture du journal « La Ruche », déstabilisèrent le gouvernement du président Elie Lescot qui, jusqu’à ce jour, ignorait les appels des manifestants réclamant sa démission. Le lendemain, l’armée s’accapare du pouvoir.
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🔗 Voir aussi: 14 janvier 1946
11 Janvier:
Après ses découvertes, Christophe Colomb s’embarqua pour L’Espagne a bord de ses deux caravelles (la Pinta et la Nina). La Santa ayant fait naufrage le 24 décembre 1492.
A la suite des grèves et protestations contre son régime, l’armée s’appropria du pouvoir par le biais du « Comité Exécutif Militaire » formé de trois membres: Colonel Frank Lavaud, président, les majors Antoine Lévelt et Paul Eugène Magloire membres. Le président Lescot sera gardé prisonnier jusqu’à son départ pour l’exil le 14 Janvier.
12 Janvier:
La loi électorale de 1995 prévoyant la fin du mandat des parlementaires de la 46ème législature le 11 janvier 1999, le président Préval décida alors de dissoudre le parlement à majorité OPL, ce qui donna lieu à une crise politique.
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🔗 Voir: 22 janvier 1999
Le séisme d’une magnitude de 7.1 à l’échelle de Richter frappa Haïti à 16:53, causant des dégâts inestimables, principalement à Port-au-Prince, Pétion-Ville, Léogâne, Jacmel. Les victimes se comptèrent par centaines de milliers. Le palais national, la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince, le palais des ministères, plusieurs autres édifices importants furent détruits.
13 Janvier:
26è chef d’état haïtien, Davilmar Théofore parvint, le 7 novembre 1914 à se faire élire par l’Assemblée nationale après avoir forcé son prédécesseur, Emmanuel Oreste Zamor, à se démettre. Son gouvernement ne dura que trois et 11 jours.
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Voir: Notables: Davilmar Théodore (1847 – 1917)
Les treize amendements devaient faciliter surtout la nomination et la proclamation de Jean-Claude Duvalier comme successeur de son père, François Duvalier, en réduisant l’age minimum d’un président.
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Voir: Texte de la Constitution de 1964 amendée
14 Janvier:
En résidence surveillée dès le coup d’état militaire (11 janvier), l’ancien président fut autorisé à laisser Haiti. Il se rendit d’abord à Miami où il resta quelques jours avant de se rendre au Québec.
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🔗 Voir: Liste des présidents d’Haïti; Juntes et conseils de gouvernement
15 Janvier:
Ne pouvant venir à bout de l’insurrection qui éclata aux Gonaives le 22 décembre 1858, Faustin 1er, devenu président d’Haiti en 1847 et se faisant proclamer empereur d’Haiti deux ans plus tard se résigna à partir pour l’exil.
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🔗 Voir: 25 Août 1846, 26 Août 1849
Président d’Haiti depuis le 14 Juin 1867, Son gouvernement fut dominé par des crises politiques et la guerre civile. Son exécution advint sur les ruines de son palais.
Cet événement marqua le début du soulèvement de l’Artibonite contre le président Nord Alexis.
16 Janvier
La commune de l’Anse qui avait été occupée par les troupes expéditionnaires depuis la soumission de Memzelle, son commandant, fut reprise par le général Nicolas Geffrard (1767-1806). La garnison française fut tuée, mais Bernard, son adjudant général, eut le temps de prendre la fuite.
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ℹ Source: Madiou, thomas. Histoire d’Haïti. Tome 3 : 1799-1803. Port-au-Prince : Imprimerie Henri Deschamps, 1989; pp. 518-519.
L’ambassadeur extraordinaire du roi d’Espagne, Don Felipe Gonzalez Fernandez, arriva à Port-au-Prince, pour demander, au nom de son pays la remise des départements de l’Est. Ayant échoué, il repartit pour Cuba le 1er Février.
Ce acte aura été le prélude à l’indépendance de la partie de l’Est de l’île. Elle a été partie intégrante de la République d’Haiti de 1822, et pendant tout l’administration de Jean-Pierre Boyer.
Près de 25 ans après avoir quitté le pays (7 février 1986), Jean-Claude Duvalier, l’ancien président à vie d’Haiti, qui se trouvait en exil en France revint en Haiti. On prétend que les autorités haïtiennes ont été prises au dépourvu par ce retour inopiné et aux charges politiques extrêmement explosives.
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🔗 Voir aussi: Notables Haïtiens: Jean-Claude Duvalier
17 Janvier:
Né aux Cayes d’un père blanc et d’une mère africaine, André Rigaud reçut une solide éducation en France. En 1795, il fut élevé au grade de Général de Brigade en même temps que Toussaint (Voir: 23 juillet 1795). Durant la guerre de l’Indépendance, il refusa toute alliance tactique avec les anciens esclaves noirs et s’opposa farouchement à Toussaint Louverture. Il fut déporté vers la France par ce dernier et revint à Saint Domingue avec les troupes expéditionnaires de Leclerc. Il sera renvoyé à nouveau en France en 1802 par le général en chef.
Peu de temps après la déclaration de l’indépendance, il se déclare au service de la France pour toute éventuelle tentative de reprise de l’ancienne colonie (Ibidem. pp. 111-116). En 1810, il revint en Haiti, s’établit aux Cayes et déclara la région du Sud indépendante du régime de Port-au-Prince dirigé par Alexandre Pétion. Il rendit l’âme le 18 Septembre 1811.
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🔗 Voir: Lettre de Rigaud au Ministre de la Marine et des colonies en date du 2 prairial an 10 (22 mai 1802) in: Les déportés de Saint-Domingue. p. 108]
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🔗 Voir aussi: 18 juin 1799; 13 mars 1800; 7 avril 1810
Alors que les élections du 29 novembre de l’année précédente avaient été sabotées par l’exécutif, Le Conseil National de Gouvernement, qui les avait annulées suite au massacre à un centre de vote situé à la ruelle Vaillant (Ouest de Port-au-Prince), un nouveau Conseil Électoral Provisoire totalement à sa solde fut immédiatement mis sur pied et organisa les élections générales de ce jour. Les quatre candidats le plus populaires refusèrent d’y prendre part, et la présidence fut octroyée au professeur François Leslie Manigat au premier tour. Sa femme, Mirlande Manigat, obtint un siège au Sénat de la République.
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🔗 Voir: Profil de Leslie François Manigat.
Organisées par un conseil Électoral provisoire totalement dévoués aux auteurs du coup d’état du 30 septembre 1990, ces élections renouvelèrent le tiers du sénat de la République et comblèrent quelques vacances dans la Chambre des Députés. Les 64 candidats venaient, dans leur majorité, des partis qui appuyèrent le coup d’état sus-mentionné.
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🔗 Voir aussi: Conseil Electoral de 1992-1993
A la tête d’une forte délégation, le président Haïtien, Jean Bertrand Aristide s’est rendu en République Dominicaine pour rencontrer son homologue Dominicain.
18 Janvier:
Les sénateurs qui avait transporté leurs assises à Léogâne pendant le siège de Port-au-Prince, revinrent à Port-au-Prince au départ de Christophe et nommèrent Pétion commandant du département de l’ouest, Gérin celui du Sud.
Le général Fabre Nicolas Geffrard , qui restaura la république, avait pris la tête de la rébellion contre Faustin Soulouque, assiégea la capitale dans les premiers jours de janvier de cette année et força l’empereur Faustin 1er à se retirer du pouvoir et à prendre le chemin de l’exil. Les Sénateurs rescapés de l’empire, firent de lui le président constitutionnel d’Haiti. La Constitution de 1846, après quelques amendements avait été remise en vigueur.
19 Janvier:
Cette position lui conférait les attributions du chef exécutif en l’absence du président de la République. Qu’on se souvienne que la Constitution de 1806 conférait ce titre à Henri Christophe qui l’avait refusé, et que le Sénat ne s’était pas encore penche sur un remplaçant.
Cette proposition émise le 21 novembre de l’année précédente et considérée comme une référence par le président Aristide et la Communauté internationale, avait appelé à un « compromis » de tous les secteurs impliqués dans la crise.
« L’église prend acte de la difficulté d’appliquer sa proposition telle qu’elle a été formulée», avait alors déclaré la Conférence Épiscopale dans un communiqué lu sur les antennes de la radio catholique, Radio Soleil, émettant ainsi des doutes sur la volonté réelle du pouvoir de chercher une entente et demandant plutôt à «chaque acteur de prendre une décision personnelle courageuse et patriotique capable d’éviter au pays une catastrophe irréparable ».
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🔗 Voir : Conférence Épiscopale d’Haiti
20 Janvier:
Redouté aussi bien par les colons blancs qu’il empoisonnait et de qui il incendiait les propriétés et plantations que par les noirs qu’il punissait sévèrement quand ils pactisaient avec les colons, ce marron fut brûlé vif, après avoir échappé pendant quatre ans à la maréchaussée. Sa légende resta néanmoins gravé dans l’imaginaire des esclaves.
La constitution de 1987, par ailleurs, dans ses articles 278 et 278-3, interdisait au président de déclarer unilatéralement l’état d’urgence. Toute déclaration de ce genre devait recevoir l’aval de l’Assemblée nationale, inexistante alors.
21 Janvier:
Objet d’attaques répétées de plusieurs secteurs du pays, le premier ministre, Jean-Marie Chérestal, annonça sa démission au président Jean-Bertrand Aristide dans une lettre datée du 17 Janvier. Cette démission a été acceptée au conseil des ministres tenu le 21 Janvier.
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🔗 Voir aussi: Le Gouvernement Aristide-Chérestal
22 Janvier:
Situé à quelques 8 kms du centre de Port-au-Prince et appelé, à son inauguration, Aéroport François Duvalier, il fut rebaptisé Aéroport de Maïs Gâte, du nom de la zone où il est situé, après la chute de Jean-Claude Duvalier. Aristide, durant sa deuxième présidence, le rebaptisa « Aéroport Toussaint Louverture », du nom du précurseur de notre indépendance (Arrêté du 4 avril 2003).
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🔗 Voir aussi: « Les grandes manifestations de Duvalier-ville et de l’Aéroport international » Le Nouvelliste (Haiti), No. 26243, 69e année, Samedi 23, dimanche 25 et lundi 25 janvier 1965; p. 1
Une grève décrétée pour marque son opposition contre la décision du chef de l’état, René Préval, de consacrer la caducité de la 46ième législature. Elle ne fut suivie qu’en partie.
23 janvier
Né le 2 Novembre 1904, Mgr François Poirier, un prélat français devint archevêque de Port-au-Prince le 3 juillet 1955. Accusé d’être de connivence avec des étudiants grévistes et fut expulsé du pays en novembre 1960. Pour faciliter les pourparlers entre le gouvernement de Duvalier et le Saint Siège, il remit sa démission en 1966.
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🔗 Voir: Évêques défunts
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🔗 Voir aussi: Protocole d’Accord signé entre le Saint Siège et le gouvernement de François Duvalier: 1966
24 janvier:
Dans son discours du début de l’année, le président à vie avait annoncé son intention de proposer comme son successeur « un citoyen qui a pu suivre de près les affaires du gouvernement » et ainsi « capable d’assurer la pérennité de la Révolution ». En ce jour, les Haïtiens découvrirent que ce citoyen ne fut autre que son fils qui n’avait pas, selon la Constitution de 1964 en vigueur, atteint la majorité. On fixa le référendum de ratification au 31 du même mois.
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🔗 Voir : 31 janvier 1971
25 janvier:
Après avoir subi une série de défaites dans sa tentative de reconquête de la partie orientale de l’île qui s’était détachée d’Haiti en février 1844, l’armée de Faustin Soulouque alors empereur d’Haiti, essaya une ultime invasion, cette fois-ci dans le nord par Dajabón. En route pour la capitale dominicaine, elle fut détenue et vaincue à Sabana Larga (18°55’N 69°44’W) par les troupes du général Franco Bidó.
26 janvier:
Poète, romancière et suffragette haïtienne, Cléante Valcin, née Desgraves d’une mère américaine et d’un père haïtien, se fit surtout remarquer par ses actions en faveur des femmes haïtiennes et sa lutte pour leurs droits de vote. Présidente de la Ligue féminine de l’Action sociale et co-fondatrice du journal féministe Voix des Femmes, elle laissa également à la postérité deux romans (Cruelle Destinée; 1929. La Blanche Négresse; 1934), un recueil de poèmes (Fleurs et Pleurs; 1924) et des nouvelles publiées sous le titre de Deux héroïnes (1989).
27 Janvier:
De ces élections soutirent les députés de la 26è législature et des membres du collège électoral pour la formation de la liste des candidats au Sénat. Ce furent les dernières élections organisées sous le gouvernement de Nord Alexis.
Michel Oreste, né à Jacmel le 8 avril 1859, devint président le 4 mai 1913 remplaçant ainsi Tancrède Auguste décédé deux jours plus tôt. Il dut démissionner sous la pression d’une insurrection.
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🔗 Voir aussi: 29 octobre 1918
Ce meurtre porta le nombre de tués dans la Police nationale à 14 pour ce seul mois de janvier et à 9 pour les cinq jours précédent le meurtre.
28 Janvier:
Toussaint Louverture, gouverneur Général de la partie française de Saint Domingue fait son entrée triomphale à Santo Domingo à la tête de quelques dix milles hommes et en prend possession au nom de la France.
Ce bataillon cantonné à Fonds Bleu dans l’arrondissement de Jérémie s’était révolté contre Rigaud qui dirigeait la presqu’île du Sud, après la scission avec de l’Ouest. La misérable condition des soldats due aux mépris de Rigaud fut l’une des raisons évoquées par les insurgés pour motiver leur action. L’autorité de ce dernier fut moralement éméchée malgré sa victoire.
La vue de la comète terrorisa les Haïtiens. Et certains y virent dans ce signe du ciel un présage. Après la chute de Jean-Pierre Boyer, quelques six semaines après ils reparlerons de cette comète.
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🔗 Voir: 13 mars 1843
29 Janvier:
Durant une réunion spéciale de l’organisation hémisphérique à Punta del Este (Uruguay), on décida d’en exclure Cuba qui venait d’embrasser le communisme. Le ministre Haïtien René Charlmers, qui dirigeait la délégation du pays, reçut, du président François Duvalier, l’ordre de voter en faveur de l’exclusion. D’aucun pensait que Duvalier échangea le vote d’Haïti contre une aide économique qui ne se matérialisa jamais. Mais Duvalier s’expliqua: « Ce vote donné à Punta del Este représentait évidemment une contribution de poids à la réalisation des objectifs du gouvernement américain et revêtait pour nous un caractère essentiellement politique. »
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ℹ Source: Duvalier, François. Mémoires d’un leader du tiers monde: Mes négociations avec le Saint Siège ou une tranche d’histoire. Paris: Hachette. 1969.; p. 204.
Dernière étape d’un marathon électoral qui a débuté le 25 août 2015 et qui a été perturbé au début de l’année 2016. Le processus a été repris au printemps de la même année avec la création d’un nouveau conseil électoral.
En ce jour, l’électorat haïtien fut à nouveau appelé à élire neuf sénateurs, deux députés pour compléter les deux chambres, et les représentants des collectivités territoriales (Asec, Casec, délégués de ville).
En dépit de l’importance de ces élections, les votantes et votants ont été très peu nombreux.
30 Janvier:
Fin lettré et diplomate, Ulricj Duvivier, père, naquit au Cap-Haitien. Il occupa plusieurs dans notre notre diplomatie dont celle de secrétaire d’état des Affaires étangères sous le gouvernement de Vilbrun Guillaume Sam , d’ambassadeur à la Havane et à Washington.
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🔗 Voir: Fichier du repertoire des Notables Haitiens
L’archevêché a été dépourvu de titulaire à la suite de l’expulsion de Mgr Remy Augustin le 9 janvier 1961. Trois ans plus tard, Mgr Angenor devint lui-même la cible du gouvernement de François Duvalier et fut placé en résidence surveillée parce qu’il avait, durant un Te Deum, fait mention des prisonnier politiques.
31 Janvier:
Né à Rochefort sur Loire le 19 mars 1613, Bertrand d’Ogéron après avoir été capitaine au régiment de la Marine, s’embarqua pour les Antilles en 1657 et fit naufrage à Saint-Domingue. Il y resta et devint un boucanier. Leader du premier établissement français dans l’ile, il organisa la petite colonie composée d’aventuriers habitués à vivre en marge d’une société organisée et donc peu enclins à respecter les lois. Il rendit l’âme alors qu’il se trouvait à Paris pour essayer de convaincre les autorités et particulièrement Colbert, ministre de Louis XIV, sur les potentialités de la colonie naissante.
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Petiteau A. Les Angevins à Haiti; Bertrand d’Ogeron, de Pouansey, Dupetit-Thouars, de Las-Cases. Angers : s.n., 1920.
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🔗 Voir: 15 Janvier 1908
Les bulletins de vote n’offraient aux votants qu’une seule option: le « OUI ». Le décompte ne rapporta aucune voix discordante.
Le diocèse est créé de la scission de l’archidiocèse du Cap-Haitien. Le père Hubert Constant est nommé ce même jour son évêque.
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🔗 Voir aussi: Profil de la ville de Fort-Liberté