Les côtes de la République d’Haïti, de par sa configuration extraordinaire, contiennent de nombreux baies et golfes, dont plusieurs, profonds et bien protégés, constituent de véritables ports naturels. Voici donc une liste des baies les plus importantes:
De l’Acul:
Baie de Bainet:
Des Baradères:
La Baie des Baradères donne accès au Petit Trou de Nippes et au village Pointe du Bec. Parsemée de bancs de corails entre lesquels une passage conduite à la terre ferme.
Semexant Rouzier le décrit comme « Une baie magnifique offre un abri aux navires contre les vents du nord qui régnent une grande partie de l’année sur ces côtes. » (Dictionnaire géographique et administratif universel d’Haïti illustré … : ou Guide général en Haïti. Volume 1. Paris : Imprimerie Brevetée Charles Blot, 1892; p. 79.
Des Caïmites:
De Caracol:
Appelée par les Espagnols Port-Royal, l’entrée est plutôt dangereuse due aux écueils formés par de nombreux récifs et des bancs de corail. Sur sa partie orientale s’étendent de nombreux lagons, des marais et des terres. Un médecin de la flotte de Christophe Colomb rapporta que les indiens la considéraient comme un endroit “malsain de par son extrême humidité”. ((Hatzenberger, Françoise. “Colonisations et paysages domingois” Revue d’histoire maritime, Issues 2-3; p. 245.)
« La Baie de Caracol reçoit les eaux de la rivière Trou-du-Nord ainsi que celles d’un certain nombre de fossés et de cours d’eau plus petits qui drainent les terres au sud. Elle est délimitée au sud, à l’est et à l’ouest par des mangroves. Du côté nord, elle est protégée de l’océan Atlantique par un récif-barrière quasi ininterrompu. »
(Koios Associates LLC. Etude des Impacts Environnementaux et Sociaux (EIES) du Parc Industriel dans la Région du Nord d’Haïti présenté au Ministère de l’Economie et des Finances de la République d’Haïti par“ Acton, MA (USA) : Koios Associates, 2011 ; p.42.)
« L’écosystème marin de la Baie de Caracol comprend les plus grandes mangroves d’Haïti, ainsi que le plus long récif-barrière ininterrompu du pays. Les mangroves à l’ouest, au sud et à l’est de la baie représentent environ 34 pour cent des mangroves restantes d’Haïti. »
(Ibidem ; p.42.)
Des Gonaives:
De Jacmel:
De Miragoâne:
Du Môle St Nicolas:
La baie du Môle Saint Nicolas fut découverte par le navigateur Christophe Colomb qui y entra dans la matinée du 6 décembre 1492. S’émerveillant devant sa beauté, il la dénomma « La Maravilla ».
Les eaux tranquilles de cette baie demeure à ce jour, un refuge pour les barges, navires marchands et les yachts les grands vents du passage séparant Haiti de Cuba. Les sables aux sables fins et blancs qui l’entourent feraient les délices du touriste. La baie cache la ville homonyme qui, malgreé une riche histoire, reste isolée faute d’un réseau routier sécuritaire.
Protégeant jadis la baie se trouvent les forts suivants: Fort George, Saint-Charles, La Poudrière, Le Fort et Les Remparts Allemand.
De Port-au-Prince:
Au milieu de cette grande baie se trouve La Gonâve, la plus grande île adjacente d’Haiti et les Arcadins, une séries d’îlets. Ceux-ci lui donnent son allure tranquille puiqu’ils constituent des remparts contres les grandes vagues et les empêchent d’arriver jusqu’au port de la capitale.
La navigation dans la baie de Port-au-Prince est moins dangereuse que celle d’autres baies d’Haiti (Caracol, Cap-Haïtien, par exemple).
Elle est la plus fréquentée d’Haiti.
De Petit-Goâve:
De Saint Marc:
Cette baie donne accès à la ville de Saint Marc
Reçoit les eaux de la Grande Rivière de Saint Marc.