7330.009.- Profil de la ville de Miragoâne

Géographie et Tourisme

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Status et histoire:

Une des plus anciennes villes d’Haiti dont « l’accroissement a été fort rapide après 1812 » nous révèle Sémexan Rouzier (Dictionnaire géographique et administratif universel d’Haïti illustré … : ou Guide général en Haïti. Port-au-Prince: Imprimerie Aug A. Héraux, 1721; p. 345.) devenue Chef-lieu du Département de Nippes par la loi du 18 juin 2003.
Placée au fond d’une baie paisible, la ville est encerclée par des montagnes ayant l’allure d’une fortification naturelle.
Arrondissement avec quatre (4) communes.
Étang de Miragoâne: Vue partielle
Troisième port ouvert au commerce extérieur et ce dès 1807, il fut toutefois fermé à la fin du régime de Jean-Claude Duvalier. Aujourd’hui, ce port, qui reçoit 4 ou 5 bateaux par semaine, est surtout utilisé par les contrebandiers qui importent des produits illégaux dont des armes et munitions cachées dans des voitures ou enfouies dans des balles de Pèpè.
De Miragoâne, André Rigaud, durant la guerre civile l’opposant à Toussaint, se rend le 18 juin 1799 avec ses troupes à Petit Goâve et attaque le fort Garit où se trouvait cantonner une garnison de Toussaint commandée par Laplume.
En 1883, Boyer Bazelais débarqua dans cette ville, à la tête d’une petite armée, avec l’intention de renverser le gouvernement du président Salomon. Il échoua après que la ville fut assiégée pendant près de onze mois par les troupes gouvernementales commandées par le général Anselme Prophète. Elle fut presqu’entièrement détruite pendant le siège.
Le président Légitime proposa durant sa courte présidence une voie ferrée reliant la ville à Aquin.
Suite à la publication de la Constitution de 1816 qui introduisit la notion de Chambre des communes, le citoyen
Co-siège du diocèse de Anse-à-Veau et Miragoâne érigé le 13 juillet 2008.
Evêque titulaire: Mgr Pierre André Dumas, Évêque.

Nom des habitants:

Miragoânais,
Miragoânaises

Fameux Miragoânais:

Fernand Hibbert (1873 – 1928)
.- Romancier et diplomate
Mirlande Hyppolite Manigat (1940)
.- Constitutionnaliste et politicienne

Location:

Département de Nippes.
Golf de la Gonâve et Baie de Port-au-Prince.
18.4395252 Latitude Nord
-73.0862735 Longitude Ouest

Gouvernement:

Gouvernement central
Collectivités territoriales: Mairie etc.

Recensements:

1950: 33 721 habitants
1971: 41 486 habitants
1950: 53 512 habitants
1950: 89 202 habitants

Attractions touristiques:

Étang de Miragoâne (à 4 km au Sud-Est de la ville).
Source salée.

Distances des autres villes d’Haiti:

Anse-à-Veau: 14 km
Baradères: 57 km.
Cap-Haitien : 370 km.
Cayes: 104 km.
Fort-Liberté: 428 km.
Gonaives: 270 km
Hinche: 225 km
Jacmel: 114 km.
Jérémie: 120 km.
Miragoâne: 92 km.
Port-au-Prince: 96 km.
Port-de-Paix: 353 km.

Patron de la ville:

Saint Jean-Baptiste fêté le 24 juin.
(Voir: Les Paroisses d’Haiti)

Autres références:

Publications sur Miragoâne:

Service de géodésie. Haïti
Miragoâne.
[Washington] : U.S. Army. Topographic Command. Corp of Engineers, [1971?]
Laroche, Arnold.
Miragoâne. Mémoires d’un Assiégé.
Paris : A. Rousseau, 1889.
Mathieu, Wilson.
Lineamientos de propuesta para el diseño de un plan de ordenamiento territorial sustentable para el entorno del Estanque de Miragoâne, República de Haiti.
Pontificia Universidad Católica de Chile. Instituto de Estudios Urbanos: Thèse/dissertation
Santiago, Chile, 2009
Phaneuf, Jean.
Etude socio-écologique de l’Etang de Miragoâne, Haïti
Thèse/dissertation
Ottawa : Bibliothèque nationale du Canada, 1982.
Price-Mars, Jean.
Jean-Pierre Boyer Bazelais et le drame de Miragoâne.
Port-au-Prince : Imprimerie de l’Etat, 1948