📂 18 mai 1803 – 18 mai 2011: Le Pavillon en berne
📅 Publié le mardi 17 mai 2011 à 19h02
Texte reçu le 16 mai 2011
Texte reçu le 16 mai 2011
Mes chers compatriotes,
Aujourd’hui, c’est l’immense espoir de mon peuple, sa foi en des lendemains meilleurs, son extraordinaire attente qui sont pour moi une obligation puissante. J’y apporterai des réponses concrètes.
La marche vers cette victoire aura été longue et douloureuse. Elle a mobilisé toute notre détermination et le courage du peuple haïtien. Je veux vous dire que sans le support apprécié de la communauté internationale, une fois de plus, une fois de trop, le vote populaire aurait été confisqué. Que le peuple haïtien en soit fier et que les amis d’Haïti en soient remerciés.Aujourd’hui, dans le calme et la sérénité, je prends le relais du président René Gracia Préval. Comme ses prédécesseurs, il a écrit une page d’histoire, histoire de cette fille caraïbe, singulière et turbulente, peut-être, mais désormais et plus que jamais réconciliée avec elle-même. (suite…)
• Excellence, M. le Président de la République d’Haïti et Mme la Première Dame,
• Honorables chefs d’Etat et de Gouvernement,
• Excellence, Mgr le Nonce Apostolique de la République dominicaine, Délégué extraordinaire du Saint-Père
• Distingués représentants des Délégations et des Organisations internationales.
• Excellence, Mgr le Nonce Apostolique d’Haïti et les membres du Corps diplomatique
• Distingués membres du Corps législatif
• Honorables membres du Gouvernement de la République
• Autorités judiciaires et policières
• Vénérés Frères dans l’Episcopat,
• Chers frères dans le Sacerdoce ministériel
• Religieux et religieuses,
• Frères et sœurs chrétiens et haïtiens
• Peuple de Dieu d’ici et d’ailleurs,
Tant de raisons nous rassemblent ce matin, à l’occasion de l’investiture du nouveau Président de la République d’Haïti.
Nous voyons dans la présence des invités internationaux, la volonté d’affirmer et d’affiner une solidarité, aujourd’hui plus que jamais, indispensable entre tous les peuples de la terre.- Tous les grands commis de l’Etat, ici présents, chaque Haïtien aux abords du Palais, devant la télé ou un poste de radio, manifestent à nos yeux la volonté ferme de tout un peuple qui veut aller de l’avant.
C’est pour soutenir toutes les raisons positives, tout à fait humaines et généreuses, que l’Eglise, dès la genèse de cette nation et à des évènements marquants de son histoire, accepte d’élever dans la prière et l’action de Grâce, par le rite solennel du Te Deum, les espérances et les projets de ce peuple.
L’Eglise, dans la ligne de la mission reçue du Christ, ne cessera jamais d’accompagner le peuple haïtien et d’aller à sa rencontre en quel que lieux où il se trouve. Aujourd’hui, unis à tous les prêtres, religieux et religieuses, présents dans les coins les plus reculés du pays, nous sommes ici pour dire encore qu’aucune porte ne doit être fermée au Christ et que sa parole doit parvenir, par les oreilles, au cœur de tous les hommes. (suite…)
La proclamation des résultats définitifs du second tour qui s’est déroulé le 20 mars dernier raviva les doutes sur l’impartialité et donc la crédibilité du conseil électoral présidé par Gaillot Dorsinville. Les accusations ciblant ce CEP fusent de partout y compris du président élu, Joseph Michel Martelly, qui demanda à la communauté internationale de ne pas reconnaître les résultats des législatives. Opposition et observateurs s’accordent pour dénoncer les étonnantes différences avec les résultats préliminaires publiés le 4 avril. La violation de la volonté populaire est extrêmement flagrante, soutiennent-ils. (suite…)
Texte reçu le 25 avril 2011