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📂 Lettre ouverte au Président de la République son Excellence Monsieur Joseph Michel Martelly

Texte reçu le 3 février 2012

De Simon Dieuseul Desras
Port -au-Prince, le 2 février 2012,

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur, en ma qualité de président du Sénat de la République, de souligner à votre haute attention que votre ascension à la présidence d’Haïti exprime un choix, porteur d’espoir mais pétri d’exigences.

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueVous êtes tenus, à l’égal du simple citoyen, au respect des civilités courantes, telles la politesse, la courtoisie, la tolérance qui balisent la proximité et la convivialité humaines.
Vous êtes tenus, au même titre que vos pairs des grands pouvoirs de l’Etat, au respect de l’éthique républicaine.

Monsieur le président, votre comportement, à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, a agressé la morale moyenne et consterné un grand nombre de citoyens. Vos propos grivois, vos gestes déplacés, votre propension à la provocation et au scandale ne reflètent pas l’image d’une existence vouée à une cause noble qui déborde l’ordinaire et le commun. Le grotesque des scènes auxquelles vous nous avez habitués, dont celle d’hier soir, à la résidence officielle du Premier Ministre, en présence de nombreux députés et sénateurs, témoigne de votre manque d’étoffe et de votre inaptitude à faire partie de cette galerie d’hommes auxquels la patrie devrait vénération et reconnaissance. (suite…)

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📂 Ti Sentaniz danse contre la domesticité

Texte reçu le 30 janvier 2012

Par Robenson D’Haïti

« Merveilleux, d’une brillance rare », tels sont les propos des spectateurs avisés ayant assisté au spectacle intitulé, ’’ Ti Sentaniz en Spectacle de danse’’ à l’auditorium de Sainte Rose de Lima. Le titre évoque bien le parcours du personnage à travers les différentes formes artistiques.

 

Qui ne connait pas Ti Sentaniz ?

S’il est vrai que l’on est bien servi que par soi-même, chacun voudrait avoir un enfant qui n’est pas le sien à son service. Donc, nul ne peut prétendre ne pas connaître Ti Sentaniz. Ce personnage de fiction créé par l’audienceur Maurice Sixto a l’avantage de devenir aujourd’hui une arme contre la domesticité. Un outil de sensibilisation ! D’où son adaptation au cinéma et en bande dessinée. Il ne restait plus que de tenir le pari au niveau de la danse. Un pari risqué: l’éducation par l’art. (suite…)

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📂 Construire une université haïtienne pour une nation haïtienne de bien-être et de prospérité

Texte reçu le 14 janvier 2012

Conférence prononcée le vendredi 13 janvier 2012, dans le cadre du Colloque inaugural du Campus universitaire de Limonade, Haïti.

Par Samuel Pierre

prof. Samuel PierreAu Dr. Harold Durand, Président de GRAHN-Cap-Haïtien et Vice-président Développement des chapitres de GRAHN-Haïti;

A M. Jean-Claude François, Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur, d’avoir pris l’initiative de ce colloque et de m’y avoir invité;

Aux multiples groupes et citoyens, du Nord et de l’Ouest, auxquels revient le mérite d’avoir ouvert le débat – combien nécessaire – sur le monde universitaire haïtien, à la faveur de l’inauguration de ce Campus universitaire où nous sommes réunis aujourd’hui;

À vous tous ici présents, à celles et ceux qui sont avec nous virtuellement, nos amis Dominicains qui communient avec nous à distance, je vous remercie pour votre intérêt à la cause, la VRAIE, celle d’une Jeunesse haïtienne assoiffée d’éducation, de savoir, de perspective, d’épanouissement, de bien-être et de prospérité.

Mes premiers mots de gratitude vont à la République Dominicaine – le président et le peuple dominicains – qui a fait à Haïti le plus beau cadeau que j’aurais aimé faire moi-même au pays : un Campus universitaire pour héberger une Université. Le peuple haïtien prend acte de ce geste d’amitié et en remercie le peuple dominicain et son président.

Le cadeau que j’aimerais faire à Haïti, c’est celui d’une Université d’excellence, axée à tous les niveaux sur le mérite, ayant pour mission non seulement de propager la science dans la vision du monde et dans les esprits de nos jeunes, mais aussi pour développer cette conscience, citoyenne et nationale, sans laquelle – pour parodier Rabelais – la science n’est que ruine de l’âme. (suite…)

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📂 2012: Une année d’espoir

Une nouvelle année:

Tous les espoirs sont permis quoique, réalisme oblige, nous devons faire taire certains de ces espoirs et mettre une sourdine à d’autres. Espérons toutefois que cette année sera bien meilleure que celle qui vient de s’achever. Celle-ci, d’ailleurs fut bien meilleure que 2010, l’année de tous les malheurs(1) ; celle qui nous a fait tant pleurer et qui laisse dans nos cœurs une blessure encore saignante et, dans notre psyché, un traumatisme qui nous rend névrosés aux moindres caprices de la nature.

Pour la première fois depuis la présidence d’Élie Lescot, aucun de nos anciens chefs d’État constitutionnels vivent en exil, un signe que notre démocratie, quoiqu’imparfaite si on l’évalue à l’aune des pays aux longues traditions démocratiques, se porte bien. Les élections du début de l’année, quoique entachées d’irrégularités et organisées par un Conseil électoral longtemps décrié et récemment congédié, n’est aujourd’hui qu’un souvenir qu’il faut cependant tenir vivant pour éviter une aussi affreuse répétition. Le gouvernement, jusqu’à preuves du contraire, essaie finalement de redémarrer la machine. (suite…)

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📂 Michel Soukar démasque le président Fabre Geffrard. Cora Geffrard : Mention spéciale de l’ADELF

Texte reçu le 27 décembre 2011

Par Robenson d’Haiti

Michel Soukar, Copyright Mémoire d’encrierL’année 2011 tire à sa fin. Et, deux ans à peine  après sa publication, le roman de Michel Soukar, Cora Geffrard(1) s’est vu décerner une mention spéciale du grand prix littéraire Caraïbes de l’Association des écrivains de langue française (ADELF). Au fait, c’est une mention spéciale  pour  une mission spéciale.

Cora Geffrard, la fille du Président Fabre Geffrard(2), meurt assassinée. Seize accusés sont fusillés. Étaient-ils les véritables assassins ? C’est justement à cette énigme que s’est attaquée la  plume de l’historien sur un territoire hautement romanesque et romancé. (suite…)

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