0700.- Articles et Documents

📂 Parlement Haitien: Appel à la Nation

Texte reçu le 24 février 2012

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueL’histoire d’Athènes, la cité grecque qui propulsa la citoyenneté à la dimension d’un sacerdoce, nous offre un exemple exaltant de patriotisme et de fidélité à la légalité démocratique.

Socrate, le philosophe, présenté par l’oracle de Delphes comme le plus sage des hommes, inconditionnellement assujetti à l’ordre de la Cité, a été écroué et condamné à mort sous la férule d’une loi injuste…

Pressuré par ses amis de s’évader de prison, il préféra la mort à l’idée d’enfreindre les lois d’Athènes qui lui avaient permis de s’épanouir, d’enseigner, de philosopher, de rechercher la vérité. Pour Socrate, la liberté de penser est sans bornes, alors que la liberté d’agir est toujours limitée et soumise aux lois. Il faut obéir en actes et non en pensée aux prescrits des pouvoirs établis. L’esprit critique n’est pas l’esprit de rébellion. Il ne s’oppose pas au premier devoir du citoyen à l’égard de la Cité : l’obéissance. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Gary Conille: sans complexe devant l’histoire

Texte reçu le 24 février 2012

Dr. Jean L. Théagène
Enfin, les dés sont jetés. Un nouveau locataire devra prendre gîte à la Primature, institution devenue depuis 1985, sous l’instigation du Ministre Jean Marie Chanoine, à travers les amendements de la Constitution de 1983 et approuvés à la faveur d’un referendum le 22 Juillet de la même année, la nouvelle maison du peuple. Mais de quel peuple, il s’agit ?

Est-ce celui des faubourgs de la Capitale et des grandes villes de province ou la faune des bidonvilles dressés comme des verrues à l’entrée des nouveaux agglomérats cossus, témoignages en béton armé des conquêtes matérielles d’individus en transfert de classe ? Est-ce encore cette horde de barbares déchaînés, manipulés par des politiciens sans vergogne en mal de popularité, qu’ils lançaient sur les foyers de paisibles citoyens à chaque fois que ces pêcheurs en eaux troubles évoquaient des tranches d’histoire pour masquer leur impéritie congénitale de procéder démocratiquement à la gestion de la République ? Loin d’imprimer à cette double casquette qui ne répond nullement à nos us et coutumes une orientation orthodoxe, Haïti, de 1991 à nos jours, a connu dix-sept têtes de Turcs. Aujourd’hui, les dés, pipés au départ, viennent d’être jetés. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Arrêtez, fossoyeurs. Le peuple en a assez!

Texte reçu le 4 février 2012

Dr. Jean L. Théagène

Jean L. theageneVingt-six ans après le 7 Février qui croyait initier : « L’Ère des Lumières » dans les ténèbres historiques, que deux siècles d’événements n’ont pas su dissiper, la Nation Haïtienne se retrouve au point mort. Pis encore, elle est en pleine régression jusqu’à perdre son droit de choisir « les meilleurs d’entre nous » pour nous diriger. S’il fut un temps où les Chefs d’État, les Parlementaires, les Ministres, les Diplomates, les Généraux haïtiens payaient de mine et exhibaient un curriculum vitæ répondant aux attentes de la classe politique, de nos jours, n’importe quel minus peut s’improviser n’importe quoi. L’échelle des valeurs est à proprement parler, renversée de son socle. Et tant qu’elle ne sera pas rétablie et que l’exemple ne viendra pas du haut de la pyramide sociale, le Pays continuera à végéter dans les marigots de l’Histoire.

« Vulnerant omnes, ultima necat ». Ces lignes auront, sans doute, la vertu de faire sourire plus d’un, de soulever l’ironie des autres et même susciter une franche hostilité chez plusieurs. Toujours est-il qu’elles ne pourront pas laisser indifférents ceux qui pour s’être tenus près de la bête, en ont gardé les stigmates originelles ou quelques soubresauts. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Lettre ouverte au Président de la République son Excellence Monsieur Joseph Michel Martelly

Texte reçu le 3 février 2012

De Simon Dieuseul Desras
Port -au-Prince, le 2 février 2012,

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur, en ma qualité de président du Sénat de la République, de souligner à votre haute attention que votre ascension à la présidence d’Haïti exprime un choix, porteur d’espoir mais pétri d’exigences.

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueVous êtes tenus, à l’égal du simple citoyen, au respect des civilités courantes, telles la politesse, la courtoisie, la tolérance qui balisent la proximité et la convivialité humaines.
Vous êtes tenus, au même titre que vos pairs des grands pouvoirs de l’Etat, au respect de l’éthique républicaine.

Monsieur le président, votre comportement, à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, a agressé la morale moyenne et consterné un grand nombre de citoyens. Vos propos grivois, vos gestes déplacés, votre propension à la provocation et au scandale ne reflètent pas l’image d’une existence vouée à une cause noble qui déborde l’ordinaire et le commun. Le grotesque des scènes auxquelles vous nous avez habitués, dont celle d’hier soir, à la résidence officielle du Premier Ministre, en présence de nombreux députés et sénateurs, témoigne de votre manque d’étoffe et de votre inaptitude à faire partie de cette galerie d’hommes auxquels la patrie devrait vénération et reconnaissance. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Ti Sentaniz danse contre la domesticité

Texte reçu le 30 janvier 2012

Par Robenson D’Haïti

« Merveilleux, d’une brillance rare », tels sont les propos des spectateurs avisés ayant assisté au spectacle intitulé, ’’ Ti Sentaniz en Spectacle de danse’’ à l’auditorium de Sainte Rose de Lima. Le titre évoque bien le parcours du personnage à travers les différentes formes artistiques.

 

Qui ne connait pas Ti Sentaniz ?

S’il est vrai que l’on est bien servi que par soi-même, chacun voudrait avoir un enfant qui n’est pas le sien à son service. Donc, nul ne peut prétendre ne pas connaître Ti Sentaniz. Ce personnage de fiction créé par l’audienceur Maurice Sixto a l’avantage de devenir aujourd’hui une arme contre la domesticité. Un outil de sensibilisation ! D’où son adaptation au cinéma et en bande dessinée. Il ne restait plus que de tenir le pari au niveau de la danse. Un pari risqué: l’éducation par l’art. (suite…)

...lire le texte »»