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📂 Un certain 18 mai: Marie-Claude Argnant…

Texte reçu le 18 mai 2012

Par Eddy Cavé
Marie-Claude Agnant 48 ans ans plus tardIl est dans l’histoire des peuples des dates dont on préserve la mémoire et qui inspirent chaque année une réflexion différente. Dates de victoires décisives comme Vertières, de catastrophes comme Waterloo, de tournants historiques comme le Bois Caïman. Le 18 mai 1803, jour où Catherine Flon aurait cousu à l’Arcahaie le premier drapeau haïtien, est une de ces dates. Des factions de l’armée indigène avaient déjà un drapea noir et rouge, mais Dessalines voulait d’un autre qui symboliserait l’union de tous les fils de la patrie. La petite histoire raconte que n’ayant pas de fil à sa disposition, Catherine Flon utilisa ses propres cheveux pour exécuter la commande.

Dans la vie des êtres humains, il y a aussi certaines dates qui ramènent régulièrement un lot de souvenirs heureux ou douloureux. Et quand elles coïncident avec des événements historiques, elles finissent souvent par perdre leur caractère individuel pour se fondre dans ces événements. Tel le geste frondeur, aujourd’hui oublié, posé le 18 mai 1964 devant un François Duvalier redouté de tous par Marie-Claude Argant, étudiante de première année à la Faculté de droit. (suite…)

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📂 18 mai 2012: Fête du drapeau

Texte reçu le 3 mai 2012

Pratt Vernio Memnon

L’avenir préoccupant de notre pays est dans tous les esprits. Ce 18 mai 2012, unissons nos volontés citoyennes pour que notre « l’union fait la force » ne soit pas seulement une identité historique, mais aussi et surtout une manière de vivre dont nous sommes fiers.

Quand on observe le drapeau haïtien, on remarque que sous les « armes de la République », les pères de la patrie ont inscrit « l’union fait la force ». L’idée fondamentale qui sous-tendait cette inscription était d’affirmer au monde entier que le succès ou la réussite d’un peuple est tributaire de sa volonté à mettre en commun toutes ses énergies pour transformer son rêve de nation en réalité. Pourtant deux cent neuf ans plus tard, après ce remarquable exploit jamais égalé dans l’histoire de l’humanité, les descendants de ces mêmes héros peinent à se donner des intérêts convergents, à articuler leurs talents et leurs compétences autour d’un objectif commun et surtout à saisir les opportunités pour bâtir un projet sociopolitique commun durable.

Aveuglés par nos intérêts personnels, embourbés dans d’interminables crises politiques, enfermés dans un snobisme intellectuel et une exclusion sociale, manipulés par des intérêts externes, déstabilisés par les perturbations climatiques et les catastrophes naturelles, nous nous sommes éloignés du rêve de grandeur et d’autonomie des pères de la patrie. L’urgence de la situation nous commande aujourd’hui d’aborder intelligemment, de manière significative et décisive la question fondamentale : comment mobiliser toutes les forces vives de la nation pour se réapproprier notre souveraineté nationale ? (suite…)

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📂 Le département du Sud-Est assoiffé de mangroves

Texte reçu le 28 mai 2012

Par Robenson d’Haiti

Le Centre de Pêche Maritime de Cayes-Jacmel a produit récemment une demande de 1500 plantules de palétuviers au ministère de l’environnement par le biais de l’Agence Internationale pour le Développement (AECID) pour camper une mangrove dans la région et concomitamment y favoriser la pêche.

Mangroves

30Des dix communes du département du Sud-est, huit sont côtières : Jacmel, Marigot, Cayes-Jacmel, Grand Gosier, Anse-à-Pitres, Bainet, Côte de Fer et Belle-Anse. (suite…)

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📂 Reconstruire la cathédrale de Port-au-Prince: Concours d’architecture

Texte reçu le 30 avril 2012

L’Archidiocèse de Port-au-Prince propose de découvrir la nouvelle cathédrale Notre-Dame à travers un concours international d’architecture. Les architectes du monde entier sont invités à soumettre leurs projets sous forme de panneaux à partir desquels sera sélectionnée, cette année, la cathédrale qui sera reconstruite dans une dizaine d’années.

La conception idéale doit engager l’avenir et célébrer la vie, mais garder en mémoire le passé en rendant hommage aux milliers de personnes décédées et blessées dans le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Prix et distinctions


Trois projets seront distingués et récompensé de la façon suivante :

  • 1er prix : $12.000 (USD) ;
  • 2è prix : $8.000 (USD) ;
  • 3e prix : $5.000 (USD).

Les récipiendaires recevront également une reconnaissance significative incluant une citation imprimée et encadrée, une couverture pleine page dans la revue Faith & Form, une remise des prix et une exposition présentant les projets lauréats à la Convention nationale AIA.

En outre, le but de ce concours est d’identifier des entrées gagnantes qui éclaireront et pourront être choisies pour la reconstruction de la nouvelle cathédrale nationale de Port-au-Prince. Dans ce cadre, des contrats pourront être négociés ainsi qu’une rémunération, aucunement liée à la remise des prix. (suite…)

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📂 L’armée, une comateuse qui fait peur

Des compatriotes se réclamant des Forces Armées d’Haïti s’approchent, le 17 avril dernier, du Parlement, et c’est la panique chez nos législateurs qui s’empressent de mettre fin à une séance à laquelle ils assistaient sans état d’âme. Cette armée dite « remobilisée », financée, il faut l’admettre, par des anonymes aux intentions voilées, suscite une grande peur chez nos politiciens et les élites dirigeantes. Et cette peur les empêche de considérer la résurgence de cette institution avec une certaine objectivité.

L’Histoire de cette armée pendant le dernier quart de siècle motiverait-il cet état d’âme ?

Le 7 février 1986, Jean-Claude Duvalier s’apprête à abandonner le pouvoir et à prendre le chemin de l’exil. Il pose un dernier acte en tant que chef de l’exécutif en créant une junte civilo-militaire dénommée “Conseil National de Gouvernement” (CNG) pour le remplacer. Des quatre militaires membres de cette junte, deux furent décriés pour avoir été trop proches de son régime; les deux autres finirent par éclipser les membres civils et réduire le nombre pour mieux asseoir leur autorité.

Pourtant au sein de cette armée longtemps humiliée, où l’on avait réussi à créer une culture de méfiance, il existait de vrais patriotes.
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