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📂 Ministère des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE): Communiqué de presse

Port-au-Prince, le 10 septembre 2024 : Le Ministère des Haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE) exprime sa plus vive préoccupation suite aux déclarations discriminatoires émises par des personnalités politiques américaines à l’encontre de nos compatriotes de la diaspora, notamment ceux résidant à Springfield, dans l’Ohio.Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des compatriotes à l’étranger sont victimes de campagnes de désinformation, sont stigmatisés et déshumanisés pour servir des intérêts politiques électoraux. Encore une fois, il nous revient, à nous Haïtiens, de nous lever et de proclamer, ensemble et d’une seule voix, notre humanité.

La Ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Madame Dominique Dupuy, a réuni le mardi 10 septembre 2024, plus d’une cinquantaine de leaders communautaires et religieux, ainsi que des responsables d’organisations œuvrant dans l’Ohio et ailleurs aux États-Unis. (suite…)

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📂 Institut Montfort: Faire-part et appel de sa directrice

L’institut Montfort situé à Duval 30, quartier de la commune de la Croix-des-Bouquets est une école, la seule d’ailleurs en Haïti, dédiée à la prise en charge, la formation et à l’éducation des enfants sourds du pays. Dirigé par les Filles de la Sagesse qui, avec la contribution d’un personnel de soutien, de parents, d’amis et de bienfaiteurs, instillent en eux un sens de valorisation et d’accomplissement.

Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024, l’Institut a été l’énième cible des bandits opérant dans la zone et qui se montrent insensibles devant des enfants se trouvant dans une situation vulnérable et d’isolement, et ciblent leur refuge pour les déloger.

Le texte suivant, adressé aux bienfaiteurs et amis de l’Institut Montfort, est un faire-part, et un appel de Sœur Lamercie Estinfort, fdls , sa directrice

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📂 Note de l’Archevêché de Port-au-Prince [déplorant les derniers actes de violence dans la commune de Gressier]

Texte reçu le 2 juillet 2024

Symbole de l'Archidiocése de Port-au-PrinceL’Archevêché de Port-au-Prince déplore les actes inqualifiables de violences meurtrières que des hommes illégalement armés ont commis et continuent de commettre dans la commune de Gressier comme cela se passe ailleurs: le meurtre de plusieurs habitants de cette commune, la tentative d’incendie du commissariat, et surtout l’enlèvement du curé de la paroisse saint Jean Baptiste de Gressier [Note: Libéré le 2 juillet], le Révérend Père Emmanuel Saintéliat qui n’avait jamais abandonné la communauté dont il est chargé en tant que pasteur et se rend toujours disponible pour servir les uns et les autres.Ces actes témoignent du fait que certaines zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince échappent encore au contrôle des forces publiques, mais aussi de notre emprisonnement passif dans la spirale du mal qui ronge notre société. (suite…)
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📂 Nòt Acheveche Pòtoprens [ki deplore zak vyolans nan Komin Gresye]

Nou resevwa teks sa a jou kite 2 jiyè 2024

senbòl Acheveche Pòtoprens laAcheveche Pòtoprens deplore kalte zak vyolans san non moun ak gwo zam ilegal komèt epi kontinye ap komèt nan komin Gresye tanko lòt kote nan peyi a: yo touye plizyè noun nan komin sa a, yo eseye boule komisarya polis la, epi yo kidnape kire pawas Sen Jan Batis ki nan Gresye a, Pè Emmanuel Saintéliat, ki pa t janm kouri kite kominote sa li ap gide pou kont li e ki toujou disponib pou sèvi tout moun [Nòt: libere nan aswè 2 jiyè].

Zak vyolans sa yo montre aklè kijan gen zòn nan rejyon Pòtoprens la ki toujou pa sou kontwòl Leta ni fòs lòd yo, sa montre tou kijan nou rete bra kwaze ap viv nan prizon kote malè sa yo fèmen nou an, antan y ap minen sosyete a. Pandan l ap di jan li endinye devan zak sa yo ki vyole dwa moun k ap viv nan peyi a, Acheveche Pòtoprens la ap raple, li toujou bò kote viktim yo ak fanmi yo. (suite…)

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📂 Groupe de travail de l’UEH sur la restitution de la « Dette de l’Indépendance » et des rançons versées aux XIXe et XXe siècles

Texte reçu le 11 mai 2024

1. Contexte et justificatif


Après plus de 220 ans d’indépendance d’Haïti, la nation haïtienne n’a jamais pu se développer convenablement comme les autres nations et patauge encore dans un niveau de pauvreté inacceptable. À côté de la mal gouvernance qui a trop souvent prévalu au XIXe siècle et du peu d’efforts entrepris par les gouvernements successifs pour relancer sur de nouvelles bases l’économie haïtienne, les effets de ce qu’il y a lieu d’appeler la double dette de l’indépendance ont incontestablement contribué à l’appauvrissement de la nation. Le remboursement de cette double dette a privé le pays, et cela pendant longtemps, d’une bonne partie de ses revenus d’exportation tout en l’obligeant à établir au profit de l’ancienne puissance coloniale des préférences commerciales extraordinaires. Par ailleurs, le règlement de différentes affaires avec des puissances internationales (Affaire Luders, Affaire Rubalcava, Affaire du capitaine Batsch, Affaires Mews, …) a imposé unilatéralement à l’État haïtien le versement d’importantes sommes tirées du Trésor Public. (suite…)

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