Ati National:
Bakoulou:
Bon-Da
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🔗 Voir aussi: Monnaie de la République d’Haiti.
Borlette:
Bossale (Kreyol: Bosal):
Dans le panthéon vodou, un bossale est un lwa ou un esprit impur ou pernicieux.
Dans la société coloniale de Saint Domingue, un esclave à peine débarqué d’Afrique et qui doit encore apprendre les mœurs et coutumes de la colonie, donc un barbare aux yeux du colon.
Caco:
Cagoulard:
Carabinier:
Chimè (en français: Chimères):
Jeunes casseurs, formant à l’occasion des groupes de pression, issus , pour la plupart des quartiers populaires, et supposés être à la solde de Fanmi Lavalas (Famille Lavalas, le parti du président Jean-Bertrand Aristide).
Dans la mythologie grecque, une chimère est un monstre qui possède une tête et un portrail de lion, portant sur son dos la partie antérieure d’une chèvre et possédant une queue de serpent. Elle crache des flammes et dévore tout être humain sur son passage.
En Haiti, le mot viendrait de l’expression créole « en chimè », traduisant un état pathologique temporaire, dû à une certaine déception ou désillusion, qui pousserait l’individu à commettre des actes de violence ou d’agression sur ceux ou celles qui le contrarieraient ou se trouveraient simplement sur son chemin. Ainsi dira-t-on:« Misyé en chimè, rete lwen-l » = « Eviter tout contact avec cet être, il se trouve dans un état [de chimère] »
Coco-macaque:
Colonne de rasoirs:
Confédés:
Union des gens de couleurs du Département de l’Ouest qui, pour protester contre la non-application du décret du 15 mai 1791 de la Constituante qui leur accordait des droits de citoyens et les tactiques d’intimidation des colons opposés à l’application de ce décret, s’armèrent.
Créés formellement à la suite d’une assemblée politique tenue à Mirebalais, les confédérés étaient représentés par un conseil de 40 membres avec une aile politique dont les chefs les plus connus furent Alexandre Pétion, André Rigaud, Louis-Jacques Beauvais, Pierre Pinchinat et Jean-Pierre Lambert. Parmi eux on y retrouvait des vétérans de la bataille de Savannah (Géorgie, USA, 9 octobre 1779).
Conze:
CORE Group (Haiti):
Groupe d’ambassadeurs des pays suivants : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, États-Unis d’Amérique, l’Union Européenne et les représentants spéciaux des de l’OEA et des Nations-Unies. officiellement, son origine remonte au mois de juin 2004, peu de mois après le départ du président Jean-Bertrand Aristide et l’occupation du pays par une force multinationale. Mais l’idée aurait venu d’une reunion tenue le 31 janvier 2023 près d’Ottawa, la capitale du Canada, d’un groupe au nom de code « Initial d’Ottawa sur Haïti » qui avait alors décidé de mettre fin au gouvernement élu du Président Jean-Bertrand Aristide suivie d’une mise sous tutelle d’Haïti tout en se servant de politiciens Haïtiens comme façade.
Agissant comme un comité de direction d’une grande entreprise, les membres, sans aucun égard pour les normes diplomatiques, se donnent pour mission de d’encourager certaines démarches du gouvernement Haïtiens qui répondent aux intérêts de leur pays ou de leurs organismes, de rappeler les dirigeants et l’opposition à l’ordre ou simplement de leur donner des directives à suivre.
Aujourd’hui, le Core Group est composé de cinq Ambassadeurs accrédités en Haiti (Allemagne, Brésil, Espagne, États-Unis d’Amérique, France) ainsi que le représentant de l’Union Européenne, le représentant spécial de l’Organisation des États Américains (OEA) et celui du Secrétaire général des Nations Unies en Haiti.
De moitié:
Déchoucage:
Dictionnaire:
Dòmi nan bwa:
Firministe:
Govi
Groupe des 184:
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* Industriel, André Apaid jr. est le fils d’André Apaid, un industriel américain, propriétaire de manufactures en Haïti, qui avait joué un rôle actif dans la campagne de Marc Bazin lors des élections de 1987 et qui fut un des supporteurs du coup d’état qui renversa Aristide en 1991.
Gwo Ponyèt (Bras forts et musclés):
Kalbender:
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See also: Bakoulou.
Lamayòt:
Lavalas:
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🔗 Voir aussi: Organisations politiques.
Macoutisme:
Manman Pimba:
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ℹ Source: Simpson, George E.; Cinéas J.B. « Folk tales of Haitian Heroes » The Journal of American Folklore. Vol. 54. No. 213/214 [Jul.-Dec. 1941]; p. 176. .
Marronnage:
Mini-jazz:
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* Rico Jean-Baptiste fut d’abord un animateur de programme de musique haïtienne à Radio Haiti et ensuite à Radio Métropole. Il connut une fin tragique en 1977..
Pè Lebrun:
Pè Savann:
Pèpè:
Royal Dahomey:
Milice du Roi Henri 1er formée d’esclaves venant de Dahomey (aujourd’hui Bénin en Afrique) et destinés aux plantations de certaines îles de la caraïbe. Le Roi les libéra pour en faire un corps de sécurité attaché uniquement à sa personnes, affichant ainsi sa méfiance envers les créoles de Saint Domingue.
« Les Royal Dahomey » de la province de l’Ouest (Artibonite) étaient parfaitement vêtus; ils portaient le dolman, colet et parements bleus célestes, deux rangs de boutons plats sur les devants; ceux de la province du Nord portaient collet et parements rouges.
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ℹ Source: Madiou, Thomas. Histoire d’Haiti. Tome V : 1811 – 1818. Port-au-Prince : Henri Deschamps, 1988; p. 318..
Saint-Soleil:
Suisse:
A Saint Domingue, esclaves domestiques que les colons français avaient armés pour combattre les hommes de couleur. Après le combat de Nérette (Département du Nord: 19° 31′ 60 Nord; 72° 7′ Ouest), ils se rangèrent du côté des affranchis qui les appelèrent de ce nom durant la bataille de Pernier (Département de l’ Ouest: 18° 31′ 19 Nord; 72° 13′ 47 Ouest).
Après la victoire de ces derniers, les suisses furent déportés par les blancs qui les firent assassiner sur les pontons du Môle Saint Nicolas. Les Affranchis pour qui ils avaient combattu les avaient abandonné.
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ℹ Source: Scharon, Faine. Toussaint Louverture et la Révolution de St. Domingue. Tome 1. Port-au-Prince : Imprimerie de l’Etat, 1957; p. 98..
Tap-tap:
Ti Legliz:
Tonton Macoute:
Yaragua:
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🔗 Voir aussi: Date historique: 15 avril 1502..
Yaguana:
Zandolite:
Zémès:
Zenglen:
Zenglendo: