Section IV
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Magloire, Paul Eugène (1907-2001)
📂 Militaire, chef d’Etat
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- « J’ai hérité d’une situation »
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[pour se défendre d’avoir orchestré le coup d’état du 10 Mai 1950], cité par Frantz Bataille, « Une épée dans le siècle: ombres et lumières » dans Haiti Observateur, Vol. XXXII, No. 33, 15-21 Août, 2001, p. 11. - « Je suis un soldat. Je suis aux ordres de la nation. Je ne désobéirai point. »
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Cité par Diederich, p. 68
- « J’ai hérité d’une situation »
Manigat, François L.
📂 Homme politique, chef d’Etat
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- « Dans nos relations avec les États-Unis, nous devons tenir compte de nos intérêts , de notre dignité nationale, et les préserver » [In dealing with the United States we must preserve our national interest, our national dignity »]
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Leslie Manigat on Haitien modernization.- p. 20. - « En 1957, j’ai voté pour François Duvalier. C’était évident. Le message de Duvalier correspondait a quelque chose de réel et de profond pour le pays. »
≡/pages/plan/arts-et-culture/litterature/citations/4/#jallot-laurent »>Jallot et Lesage. Haiti: dix ans d’histoire secrète; p. 24 - « Je n’ai pas échoué, j’ai failli réussir ». Propos ténus après avoir été renversé le 20 Juin 1988.
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Cité par Max Valles, p. 70.
- « Dans nos relations avec les États-Unis, nous devons tenir compte de nos intérêts , de notre dignité nationale, et les préserver » [In dealing with the United States we must preserve our national interest, our national dignity »]
Marcelin, Frédéric
📂 Écrivain
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- « La pensée, quand elle est maîtresse du cerveau de l’homme, est un despote bienfaisant ou terrible. Si elle console dans bien des cas, dans d’autres elle corrode et brûle comme un fer rouge. »
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Autour de deux romans. Port-au-Prince : Editions Fardin, 1984; p. 16. - « Le nombre des ennemis n’est très souvent qu’en raison directe du mérite’. »
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Ibidem; p. 17.
- « La pensée, quand elle est maîtresse du cerveau de l’homme, est un despote bienfaisant ou terrible. Si elle console dans bien des cas, dans d’autres elle corrode et brûle comme un fer rouge. »
Mars, Jean Price
📂 Médecin, Ethnologue et diplomate
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- « Le problème de gouvernement des sociétés humaines reste le problème le plus difficile, le plus malaisé, le plus embarrassant du Monde. »
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Boyer Bazelais et le drame de Miragoâne. Port-au-Prince : Imprimerie de l’État, 1948; p. 10.
- « Le problème de gouvernement des sociétés humaines reste le problème le plus difficile, le plus malaisé, le plus embarrassant du Monde. »
Mars, Kettly
⧥ Romancière
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- « Il se produit parfois des choses bizarres et inattendues dans ce pays, trop fortes pour l’entendement des communs des mortels. »
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« Lobo » in : Nouvelles d’Haïti. 2ème édition. Paris : Magellan et Cie, 2012; p. 23. - « C’est cela le plus dur, quand ta chair et ton sang te deviennent étranger. »
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Je suis vivant. [Paris] : Mercury de France; p. 31.
- « Il se produit parfois des choses bizarres et inattendues dans ce pays, trop fortes pour l’entendement des communs des mortels. »
Mathon, Alix
⧥ Homme politique]
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- « En politique, nous étions des nationalistes, en littérature, des ‘indigénistes’. »
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Mathon. en parlant des jeunes Haitiens de la post-occupation, p. 10. - « Les politiciens de chez nous, pour les besoins de leurs ambitions, invoquent les lois en travestissant l’esprit par des interpretations judaïques des plus inattendues. »
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Témoignages sur les événements de 1957. Port-au-Prince: Imprimerie Fardin. 1980; p. 29.
- « En politique, nous étions des nationalistes, en littérature, des ‘indigénistes’. »
Moss, Manuela
⧥ Romancière
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- « Chaque être humain possède en lui-même des richesses infinies et profondes, c’est autant de gouttes d’eau que peuvent contenir la mer. Nous ne le découvrons souvent qu’en allant au fond de nous, qu ‘en allant au bout de nous-mêmes, en se détachant de nous-mêmes. »
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Sous le soleil caraïbe : roman. Paris : L’Harmattan, 2002; p. 221. - « La foi ne meurt jamais dans le cœur des Haïtiens. »
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Ibidem; 223. - « Pécher, c’est se refuser à l’amour. »
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Ibidem; 225. - « La haine nous rend seul, nous enlève le droit de rentrer librement dans le sanctuaire de la joie. »
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Ibidem; 227.
- « Chaque être humain possède en lui-même des richesses infinies et profondes, c’est autant de gouttes d’eau que peuvent contenir la mer. Nous ne le découvrons souvent qu’en allant au fond de nous, qu ‘en allant au bout de nous-mêmes, en se détachant de nous-mêmes. »
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Namphy, général Henri
📂 Militaire et homme politique
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- « Qui vous a fait roi, monsieur le professeur? »
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Propos du général lors du coup d’état du 20 Juin 1988 contre le président Leslie F. Manigat. Rapporté par Sauveur Pierre Etienne, p. 124.
- « Qui vous a fait roi, monsieur le professeur? »
Nau, Ignace
📂 Poète
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- « Dessalines, à ce nom decouvrons-nous.
Je me sens le coeur battre à fléchir les genoux
Et jaillit à ce nom un sang chaud dans mes veines. »
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Poème « Dessalines » in: Poésies complètes. Port-au-Prince : Editions Choucoune, 2000.
- « Dessalines, à ce nom decouvrons-nous.
Norbert. Montero J.
⧥ Commentateur de radio
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- « Le macoute a été le facteur conditionnant l’existence du duvaliérisme avant de devenir en se propageant sa négation, son fossoyeur »
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Emission « Bonjour Haiti » du 15 mars 1989.
- « Le macoute a été le facteur conditionnant l’existence du duvaliérisme avant de devenir en se propageant sa négation, son fossoyeur »
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Ollivier, Emile
📂 Poète et romancier]
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- « Dans ce coin de terre, la parole est parabolique, elle s’apparente au délire, obéit à une logique qui lui est propre. Par le biais de la parole, on finit par établir un compromis avec la réalité. »
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La discorde aux cents voix. Paris : Editions Albin Michel, 1986; pp. 79-80. - « L’exil harnache. »
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Les Urnes scellées. Paris: Albin Michel, 1995; p. 36. - « L’imaginaire est comme un houle à marée basse; quand elle roule et trouve point d’ancrage, elle tombe. »
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Loc. cit. - « Aéroports, ces lieux de hasard, ces lieux ouverts sur tous les possibles. »
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Ibidem.; p. 38. - « Les vieilles questions qu’on croit enterrer ont une propension à refaire surface parées de nouveaux atours. »
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Ibidem.; p. 94 - « Les choses sont ce que les hommes qui s’agitent pensent d’elles. »
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Ibidem.; p. 167. - « Un pays où la parole est le lieu des absences, des présentations en creux, des pointes piquantes et des allusions venimeuses, ou la parole furète dans les royaumes de l’ellipse, ou toute conversation se développe autour d’un trou initial. »
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Loc. cit. - « Il existe une banalité de l’atroce, de la cruauté, de la souffrance; il en a toujours ainsi, mais jamais elle ne s’était montrée aussi envahissante et saturante que de nos jours. »
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Ibidem.; p. 178. - « Les livres aussi meurent, quand un beau matin, on s’aperçoit qu’ils ne sont qu’une immense accumulation de paroles vaines incapables de décoder les événements du passé et de fournir une réponse qui affranchirait l’âme des terreurs de l’avenir. »
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Ibidem.; p. 202. - « Fugitive est la vie, fugace le bonheur. »
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Ibidem.; p. 212.
- « Dans ce coin de terre, la parole est parabolique, elle s’apparente au délire, obéit à une logique qui lui est propre. Par le biais de la parole, on finit par établir un compromis avec la réalité. »
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Pauléus, Sannon H.
📂 Historien
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- « Ce qui amène le triomphe des révolutions, c’est moins peut-être l’habileté des meneurs que les fautes, la maladresse ou les crimes des gouvernements. »
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Essai historique sur la révolution de 1843. Cayes : Imprimerie Bonnefil, 1905; 89. - « On ne peut admettre que tous les bouleversements du pays soient uniquement le fait de quelques politiciens cupides, de quelques ambitieux de grand chemin. »
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Haiti et le Régime Parlementaire: Examen de la Constitution de 1889. [Paris] : Hachette Livre – BNF, 2016; p. iii. - « C’est le propre des pays perpétuellement agités, comme le nôtre, de consacrer leur vitalité à élaborer des constitution sans pouvoir parvenir définitivement à la liberté politique. »
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Ibidem.; p. 24.
- « Ce qui amène le triomphe des révolutions, c’est moins peut-être l’habileté des meneurs que les fautes, la maladresse ou les crimes des gouvernements. »
Pétion, Alexandre
📂 Héros de l’indépendance et chef d’état]
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- « Christophe donne des titres, des cordons; moi je donnerai des terres, et nous verrons si mes récompenses ne produirons pas de meilleurs fruits. »
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À ceux qui formaient son entourage rapporté par Thomas Madiou. Histoire d’Haiti. Tome V: 1811-1818. Port-au-Prince: Editions Henri Deschamps, 1988; p. 49. - « Nous voyons avec dégoût les gouvernements qui se piquent d’être les plus religieux, caresser les principes que la justice et l’humanité condamnent. »
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Adresse au peuple haïtien. 12 novembre 1816. [Texte in: Ibidem; p. 392.]
- « Christophe donne des titres, des cordons; moi je donnerai des terres, et nous verrons si mes récompenses ne produirons pas de meilleurs fruits. »
Pierre, Éricq
⧥ Agronome
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- « Je me suis heurté aux forces de la corruption. Mon refus de pactiser avec ces forces me vaut aujourd’hui d’être écarté par la Chambre des Députés. »
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Durant une conférence de presse le 15 mai 2008, après que la Chambre des Députés ait rejeté, le 12 mai, sa nomination comme premier ministre.
- « Je me suis heurté aux forces de la corruption. Mon refus de pactiser avec ces forces me vaut aujourd’hui d’être écarté par la Chambre des Députés. »
Prophète, Emmelie
📂 Femme de lettres
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- « Les visage racontent des histoires. Celles enfouies dans l’intimité des choses. »
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Un ailleurs à soi. Montréal : Mémoire d’encrier, 2018, p. 23. - « Les voyages sont des gouffres, on peut s’y jeter pour ne pas avoir à affronter la misère, le regard ou les paroles des autres, pour espérer se retrouver, si tant est que l’on existe, même pour soi-même. »
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Ibidem., p. 27. - « [Il faut] du temps pour reconstruire les chagrins, ceux causés par les traversées sans retrour, les envies de repartir, ceux provoqués par le besoin de vérité de paix et d’autres tendresses. »
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Ibidem., p. 37. - « Les filles des pays pauvres ont souvent besoin d’un ailleurs pour exister. Elles y envoient leurs rêves en éclaireurs. »
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Ibidem., p. 62. - « Les années passent. Elles ne nous lavent pas forcément du passé et ne nous laissent pas indemnes »
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Ibidem., p. 63. - « Comment devient-on citoyen, avec le droit de dire, le droit de proposer, quand la plupart des routes qu’on emprunte ne mènent nulle part? »
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Le bout du monde est une fenêtre. Collection Legba (Collection de poche de Mémoire d’encrier). Montréal: Mémoire d’encrier, 2018; p. 114. - « Un enfant du silence, de tous les silences, peut avoir besoin de paroles. Des paroles qui concernent son silence. Le silence qui l’entoure. Le silence qu’on lui a imposé. Le silence qu’il a accepté. »
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Ibidem., p. 115. - « Il n’y a pas de pires punitions dans la vie que celle qu’on s’inflige. »
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Ibidem., p. 127. - « Ne pas rire. Se montrer trop tragique, c’est mettre ses malheurs au-dessus de ceux des autres. »
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Ibidem., p. 133.
- « Les visage racontent des histoires. Celles enfouies dans l’intimité des choses. »