Section I
-A-
Adam, André Georges
⧥ Historien
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- « Il faut sortir du pays pour comprendre le pays. »
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Une crise haitienne: 1867-1869 : Sylvain Salnave. Port-au-Prince : Editions H. Deschamps, [1982 or 1983]; p. 39. - « En politique… celui qui possède la faculté de s’adresser aux masses peut aller très loin. »
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Op. cit.; p. 104.
- « Il faut sortir du pays pour comprendre le pays. »
Agnant, Marie-Célie
⧥ Femme de lettres
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- « La haine, c’est comme une odeur de brûlé ou de pourri. Il n’est pas facile de la maquiller. »
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Le livre d’Emma: roman.
Port-au-Prince: Editions Mémoire; Montréal : Editions du Remue-ménage, 2002 ; p. 55. - « Il ne faut pas trop s’attacher aux mots, ni trop leur faire confiance. Ils sont souvent dans la bouche comme ces grains de poussière pris de tournis à travers un rai de lumière. »
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Op. cit. ; p. 150.
- « La haine, c’est comme une odeur de brûlé ou de pourri. Il n’est pas facile de la maquiller. »
Alexis, Jacques Stéphen (1922-1961)
📂 Écrivain et activiste politique
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- « Rien n’avait fondamentalement changé dans le monde, seuls les mots, les formules, les formes de la domination avaient varié. »
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Les arbres musiciens: roman. Paris : Gallimard. 1957; p. 18. - « Les hommes se mesurent d’un seul regard, dans le feu de l’action; le reste n’est qu’une affaire de complexion. »
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Ibidem; p. 22. - « Les sybarites, quand ils sont des génies créateurs, sont jusqu’à un certain point tolérable. »
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Ibidem; p. 23. - « Le véritable drame de la prêtrise se trouvait dans l’abandon si difficile de la robe… Combien de défroqués en esprit n’y avait pas dans les presbytères et les couvents? »
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Ibidem; p. 59. - « Du détour d’une seule journée survient inattendument un petit événement, le certain petit hasard pourtant objectivement prévisible, la chiquenaude qui tout à coup accélère la vie. »
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L’espace d’un cillement. Paris : Editions Gallimard, 1983; p. 33.
- « Rien n’avait fondamentalement changé dans le monde, seuls les mots, les formules, les formes de la domination avaient varié. »
Alexis, Nord (1820-1910)
📂 Chef d’Etat
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- « Comment ne pas fêter le Centenaire! Ce serait plutôt la honte! »
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« Cité par Heinl, Robert Debs et Heinl, Nancy Gordon. Written in blood: the story of the Haitian people 1492-1995. 2ème édition revue et corrigée. New York: University Press. 1996.; p. 312. - « Je bois à la régénération de ma race. »
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Durant un toast le jour de son élection rapporté par Roger Gaillard dans La République exterminatrice. Quatrième partie: La guerre civile: une option dramatique (15 Juillet 1902 – 31 Décembre 1902). Port-au-Prince: Imprimerie le Natal, 1992; p. 296. - « J’ai toujours eu pour devise: Dieu, ma patrie et ma femme. Ma femme n’y est plus, mais Dieu et ma patrie me restent, Je ne faillirai point. »
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Le Moniteur. No. 82-83. 14-17 octobre 1908.
- « Comment ne pas fêter le Centenaire! Ce serait plutôt la honte! »
Aristide, Jean-Bertrand
📂 Chef d’Etat
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- « Pour être toujours exposé aux dangers de mort, on est comme immunisé par les germes de la mort. »
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Théologie et politique . Montréal : Centre international de documentation et d’information haïtienne, caraïbéenne et afro-canadienne, [1992]; p. 55.
- « Pour être toujours exposé aux dangers de mort, on est comme immunisé par les germes de la mort. »
Armand, Thoby
⧥ Historien et homme politique
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- « Tout gouvernement révolutionnaire est une force qui s’impose, mais sa dictature ne signifie pas qu’il soit tout ce qu’il veut être. »
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Le gouvernement de Boisrond Canal devant l’histoire: par un ancien membre du pouvoir. Saint Pierre (Martinique) : Imprimerie du Journal « Les Colonies ». 1897.
- « Tout gouvernement révolutionnaire est une force qui s’impose, mais sa dictature ne signifie pas qu’il soit tout ce qu’il veut être. »
Auguste, Yves L.
⧥ Historien
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- « Tel le sang et les requins, toute politique de prestige attire fatalement des brasseurs d’affaires. »
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Haiti et les Etats-Unis : 1862 – 1900. [Port-au-Prince] : Imprimerie Henri Deschamps, [1987]; p. 27.
- « Tel le sang et les requins, toute politique de prestige attire fatalement des brasseurs d’affaires. »
Avril, Prosper
📂 Officier supérieur de l’armée d’Haîti et président provisoire
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- « Le peuple doit pouvoir manger avant d’aller aux élections. »
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Cité par Delince, Kern; Alaux, Jean-Pierre. Quelle armée pour Haïti? militarisme et démocratie. Paris : KARTHALA Editions, 2000; p. 165.
- « Le peuple doit pouvoir manger avant d’aller aux élections. »
-B-
Bajeux Jean-Claude (1931-2011)
📂 Politicien et défenseur des droits humains
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- « Pour que la langue [créole] soit l’instrument de progrès qu’on voudrait, il faut qu’elle puisse accumuler, critiquer, refaire, analyser, systématiser, comparer les récits, les solutions, les échecs; elle n’est plus alors seulement un conduit, mais bien le lieu où la pensée enfin existe, où elle se fait critique, où elle se fait accumulative, bâtissant et projetant au-delà de ce qui est donné. »
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« La parole et l’écriture », dans CHR 11, 1999; p. 63.
- « Pour que la langue [créole] soit l’instrument de progrès qu’on voudrait, il faut qu’elle puisse accumuler, critiquer, refaire, analyser, systématiser, comparer les récits, les solutions, les échecs; elle n’est plus alors seulement un conduit, mais bien le lieu où la pensée enfin existe, où elle se fait critique, où elle se fait accumulative, bâtissant et projetant au-delà de ce qui est donné. »
Bazin, Marc (1932-2010)
📂 Homme politique et premier ministre
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- « [Le macoute] est le produit complexe et explosif de la faim et du besoin d’exister »
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Service de presse du MIDH. Cité par Gérard Barthélemy. p. 44. - « Jai dénoncé et combattu la corruption quand d’autres avaient peur. »
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Cité par Leslie Péan « Marc Louis Bazin: Trois décennies sur la route du temps » Haiti-Observateur 23-30 juin p. 8.
- « [Le macoute] est le produit complexe et explosif de la faim et du besoin d’exister »
Beaulieu, Raymond
⧥ Romancier
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- « L’animosité séculaire entre le noir et le mulâtre d’Haiti, frottée au feu, peut mettre le pays dans un linceul de cendre. »
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La canne debout: roman. Port-au-Prince: Imprimerie des Antilles, 1988; p. 240. - « L’amour a vaincu tout, excepté l’espoir de régénérer l’homme haitien. »
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Ibidem; p. 268
- « L’animosité séculaire entre le noir et le mulâtre d’Haiti, frottée au feu, peut mettre le pays dans un linceul de cendre. »
Bergeaud, Émeric, 1818-1857
📂 Premier romancier Haitien
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- « Une mère, quelle source féconde de dévouement et d’amour, quel trésor inépuisable de vertus héroiques et sublimes! Une mère, c’est plus qu’une femme, c’est plus qu’un ange: c’est la Providence elle-même descendue au foyer de l’homme pour le recevoir à l’entrée de la vie. »
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Stella. 2ème édition. Paris : E. Dentu, 1887; p. 10. - « S’il est de ces êtres d’exception que le ciel a doués de toutes les supériorités morales, il en est malheureusement d’autres auxquels la nature a refusé ses meilleurs instincts, et dont elle a fait quelque chose d’inférieur à la bête féroce elle-même. Le colon est de l’ordre de ces monstres. »
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Ibidem; p. 17.
- « Une mère, quelle source féconde de dévouement et d’amour, quel trésor inépuisable de vertus héroiques et sublimes! Une mère, c’est plus qu’une femme, c’est plus qu’un ange: c’est la Providence elle-même descendue au foyer de l’homme pour le recevoir à l’entrée de la vie. »
Borno, Louis (1865-1942)
📂 Chef d’Etat
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- « Je lutte dans la certitude de triompher »
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Article paru dans le Journal L’Essor du 11 avril 1924, cité par George Corvington. Port-au-Prince au cours des ans: Tome 5: La capitale sous l’occupation. Deschamps 1987, repris par Blancpain p. 136.
- « Je lutte dans la certitude de triompher »
Boyer, Jean-Pierre (1776-1850)
📂Chef d’Etat
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- « J’ai gouverné le pays pendant vingt-cinq ans, et mes ennemis seraient étonnés de savoir le peu que je possède en numéraires ».
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Confidence du président aux rares collaborateurs qui l’entouraient aux derniers jours de sa présidence. Rapportée par Beaubrun Ardoin, citée par Corvington: Port-au-Prince au cours des ans. La métropole haitienne au XIXè siècle, p. 84.
- « J’ai gouverné le pays pendant vingt-cinq ans, et mes ennemis seraient étonnés de savoir le peu que je possède en numéraires ».
Brouard, Carl (1902-1965)
📂Poète indigéniste
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- « Le vodou est notre seule originalité, c’est le gage certain d’une architecture, d’une littérature et d’un mysticisme national ».
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« Le livre de Mr Price Mars », Le Petit Impartial, 13 octobre 1928.
- « Le vodou est notre seule originalité, c’est le gage certain d’une architecture, d’une littérature et d’un mysticisme national ».
-C-
Cameau, Alphonse
⧥ Journaliste
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- « Notre créole s’arrête à nos frontières. »
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Alphonse Cameau, Le Matin, 22 mars 1982).
- « Notre créole s’arrête à nos frontières. »
Charles,Jean-Claude
📂 Journaliste et écrivain
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- « Sous la pression de la misère et de l’intolérance, il n’est pas interdit de se bercer d’illusions. »
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De si jolies petites plages. Montréal: Mémoires d’encrier, 2016; p. 21. - « A partir de combien de victimes, tout massacre devient insupportable? »
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Ibidem.; p. 193.
- « Sous la pression de la misère et de l’intolérance, il n’est pas interdit de se bercer d’illusions. »
Chauvet, Marie Vieux (1913-1973)
📂 Romancière
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- « J’ai trop peur du scandale pour en faire l’expérience. J’ai peur des autres et cette peur est la garantie de mon honnêteté. »
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Amour, colère et folie. [Paris] : Gallimard, 1968; 44. - « Il arrive un moment ou la virginité apparaît comme une indécence. »
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Idem.; p. 101. - « Le bonheur est frugace, il faut un brin de folie pour l’attraper au vol. »
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Loc. cit. - La peur est un vice, elle s’enracine quand on la cultive. Il faut du temps pour en guérir. »
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Loc. cit. - « On peut vivre sans heurt au milieu de la haine car l’habitude est puissante. »
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La danse sur le volcan. Paris : Paris : Maisonneuve & Larose et Emina Soleil, 2004; p. 283. - « Il y a des femmes qu’on séduit par des gestes, d’autres par des mots. Il y en a d’autres à qui cela ne suffit pas. »
⚏
Fille d’Haiti (roman). Paris : pasquelle, 1954; p. 43. - « Avoir été créée pour mourir et malgré cette fin certaine, ne vivre qu’avec l’idée de posséder tout ce qui est éphémère, quelle dérision! »
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Ibidem.; p. 49.
- « J’ai trop peur du scandale pour en faire l’expérience. J’ai peur des autres et cette peur est la garantie de mon honnêteté. »
Christophe, Henri (1767-1820)
📂 Héros de l’Indépendance et chef d’État
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- « A mon âge, je n’ai point besoin de conseil. Mon devoir, en toutes occasions, est mon conseiller ».
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Lettre au commandant Vitton, reproduit in the Haytian papers, p. 40. - « La nécessité d’être homme, et homme libre, voilà le seul terme de mes calculs ».
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Lettre au général Leclerc. 5 Floral, An 10. In Histoire de la catastrophe de Saint-Domingue,… p. 118. - « Par l’indépendance, nous avons conquis nos droits, nous avons purgé le sol d’Hayti, souillé depuis des siècles du souffle empoisonné de nos implacables ennemis… »
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« [Discours du Roi Henri à l’ocassion du 10è anniversaiire de l’Indépendance] » Gazzete Royale, Du mercredi 5 janvier 1814; p. 4. - « C’est en changeant, avec le secours du temps, jusqu’à la langue même que nous parlons, que nous aurons enfin réussi à saper à Hayti, la puissance française jusque dans sa source. »
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(Proclamation. 1er janvier 1817 [Texte in: Thomas Madiou. Histoire d’Haiti. Tome V: 1811-1818. Port-au-Prince: Editions Henri Deschamps, 1988; p. 424.]
- « A mon âge, je n’ai point besoin de conseil. Mon devoir, en toutes occasions, est mon conseiller ».
Constant, Général Gérard
⧥ Militaire
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- « Le macoutisme n’est pas une invention de Duvalier. Il l’a utilisé le macoutisme. La violence macoute est en nous. Il l’a institutionalisé »
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Un général parle, p. 51.
- « Le macoutisme n’est pas une invention de Duvalier. Il l’a utilisé le macoutisme. La violence macoute est en nous. Il l’a institutionalisé »
Constant, Mgr. Hubert (1931-2011)
📂 Prélat catholique, Archevêque émérite du Cap-Haitien
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- « Notre cœur saigne encore lorsque nous voyons se perpétuer dans notre pays ces situations d’insécurité, d’impunité, de corruption, d’exploitation à outrance pour l’argent et le pouvoir, et la mascarade de la justice. »
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Discours à l’Assemblée générale de la Conférence des évêques de France. Novembre 2004.
- « Notre cœur saigne encore lorsque nous voyons se perpétuer dans notre pays ces situations d’insécurité, d’impunité, de corruption, d’exploitation à outrance pour l’argent et le pouvoir, et la mascarade de la justice. »
-D-
Dauphin Marcel
⧥ Poète et dramaturge
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- « Mon amour, parle-moi le patois du pays.
Parle-moi le créole,
Le créole d’Haiti
Dont la phrase ressemble a quelques barcarolle. »
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Poème: « Créole d’Haiti » in Baridon Silvio et Philoctète, René. Poésie vivante d’Haiti. Paris : Les lettres nouvelles, 1978; p. 87.
- « Mon amour, parle-moi le patois du pays.
Delince, Kern
⧥ Écrivain et militaire
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- « Lorsqu’il est libre de s’exprimer par le bulletin de vote, le citoyen [haitien] se montre peu avisé ou joue de malchance ».
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Les forces politiques en Haiti, pp. 98-99.
- « Lorsqu’il est libre de s’exprimer par le bulletin de vote, le citoyen [haitien] se montre peu avisé ou joue de malchance ».
Délorme, Démesvar (1831-1901)
📂 Écrivain et diplomate
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- « Il faut que ce pays-là soit administré avec intelligence pour qu’il se relève du triste et dangereux état de misère où nous le voyons. »
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Réflexions diverses sur Haïti. Paris: Dentu, 1873; p. 101-102.
- « Il faut que ce pays-là soit administré avec intelligence pour qu’il se relève du triste et dangereux état de misère où nous le voyons. »
Dépestre, René
📂 Romancier
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- « L’occident mentait à l’homme noir, à l’homme jaune, à l’homme blanc. Il mentait depuis au moins quatre siècles à tous les colonisés de la terre. »
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« Mémoire du néolibertinage » in: Alléluia pour une femme jardin. Ottawa: Editions Leméac, 1973; p. 92. - « Est rageusement poète l’homme ou la femme que consume la passion de déplacer sans cesse les bornes que l’on impose à la parole, qui se tient debout, sans un mouvement, au milieu des éléments déchainés de la terre. »
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Journal d’un animal marin. Choix de poèmes: 1956-1990. Paris: Gallimard, 1990; p. 18. - « Nul n’est encore un homme
Tant qu’il n’a pas vu
Une fois au crépuscule
Sa propre mort à ses côtés
Pleurer de joie
Face à la beauté du monde. »
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« Sur la mort » in: Journal d’un animal marin. Choix de poèmes: 1956-1990. Paris: Gallimard, 1990; p. 43. - « On ne dit pas « non » impunément à un tyran. »
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Chanda, T. Littérature: René Depestre, bonjour et adieu à Haïti. Publié le 12 février 2016. Accès: 27 août 2020, URL: https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20160212-rene-depestre-bonjour-adieu-haiti-litterature-popa-singer-francophonie-duvalier
- « L’occident mentait à l’homme noir, à l’homme jaune, à l’homme blanc. Il mentait depuis au moins quatre siècles à tous les colonisés de la terre. »
Désinor, Carlo (1951-2000)
📂 Médecin, journaliste et écrivain
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- « Le peuple n’a pas de nuance dans ses rejets ».
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L’Affaire Jumelle. p. 35.
- « Le peuple n’a pas de nuance dans ses rejets ».
Dessalines, Jean-Jacques (1758-1806)
📂 Héros de l’Indépendance
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- « Effrayons tous ceux qui seraient tentés de ravir notre liberté ».
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Cité par Laurent-Ropa, Denis. Haiti: une colonie française 1625-1802. Paris: L’Harmattan, 1993.. p. 309. - « Il n’y a qu’un seul noble, c’est moi ».
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Cité par Gérard Barthélemy. p. 99. - « Les noirs, dont les pères sont en Afrique, n’auront-ils rien? »
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Cité par Louis Joseph Janvier; p. 44. - « Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ».
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« Proclamation du général en chef au peuple d’Haiti » in Linstant-Pradine, A. Recueil général des lois et actes du gouvernement d’Haïti : depuis la proclamation de son indépendance jusqu’à nos jours. vol. 1. Paris : A Durand, 1886; p. 4 - «Gardons… que l’esprit de prosélitisme ne détruise notre ouvrage: Laissons en paix respirer nos voisins. »
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Loc. cit. - « J’ai sauvé Haiti…Qu’importe le jugement que prononceront sur moi les races contemporaines et futures. »
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« Proclamation du 28 avril 1804 » in: Linstant-Pradine, A. Recueil général des lois et actes du gouvernement d’Haïti : depuis la proclamation de son indépendance jusqu’à nos jours. vol. 1. Paris : A Durand, 1886; p. 22. - « On ne se contente pas de dilapider, on conspire. »
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Cité par Louis Joseph Janvier p. 44. - « Prenez garde à vous, nègres et mulâtres, vous avez tous combattu contre les blancs; les biens que nous avons tous acquis en versant notre sang, appartiennent à nous; j’entends qu’ils soient partagés avec équité. »
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Cité par Louis Joseph Janvier p. 45. - « Que ceux qui veulent devenir esclaves des Français sortent du fort; et qu’ils se rangent autour de moi, ceux qui veulent mourir en hommes libres! »
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Cité par Leconte, Vergniaud. Henri Christophe dans l’histoire d’Haïti. Paris, Berger-Levrault, 1931; p. 75.
- « Effrayons tous ceux qui seraient tentés de ravir notre liberté ».
Dorsinville Roger (1911-1992)
📂 Historien, romancier, éducateur
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- « Aussi simple que cela puisse paraître, la démocratie pourrait bien être, sans autre définition, le point où chacun fait son devoir d’État dans son coin. »
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Accord perdus. Montréal : Cidihca, 1987; p. 100.
- « Aussi simple que cela puisse paraître, la démocratie pourrait bien être, sans autre définition, le point où chacun fait son devoir d’État dans son coin. »
Dubois, Elie François
⧥ Educateur et homme politique
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- « Diriger les intérêts matériels, intellectuels et moraux d’un peuple est chose trop délicate pour que les hommes qui ont été chargés de ce soin ne se fasse une obbligation de mettre sous les yeux de leurs commettants l’emploi de leur temps et des deniers confiés à leur loyauté »
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Deux ans et demi au ministère. Port-au-Prince : Imprimerie de l’Opinion nationale, 1862; p. 230.
- « Diriger les intérêts matériels, intellectuels et moraux d’un peuple est chose trop délicate pour que les hommes qui ont été chargés de ce soin ne se fasse une obbligation de mettre sous les yeux de leurs commettants l’emploi de leur temps et des deniers confiés à leur loyauté »
Dumas, Pierre-Raymond
⧥ Ecrivain
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- « La politique ne pardonne pas: si on ne détient aucune carte, elle se venge impitoyablement »
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Fin du militarisme haitien?. Port-au-Prince: Imprimeur II, 1991; p. 93.
- « La politique ne pardonne pas: si on ne détient aucune carte, elle se venge impitoyablement »
Dupré, Antoine (1782 – 1816)
📂 Poète
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- « Si quelque jour sur tes rives
reparaissent nos tyrans
que leurs hordes fugitives
servent d’engrais à nos champs »
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« Hymne à la liberté ». in Berrou, Raphaël et Pompilus, Pradel. Histoire de la littérature haïtienne : illustrée par les textes. Tome I. Port-au-Prince : Éditions Caraïbes, 1975; pp. 21-22.
- « Si quelque jour sur tes rives
Durand, Oswald (1840 – 1906)
📂 Poète
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- « Non, tu ne mourras pas ô liberté! – Quand même
Sous le souffle d’un vent mortel
Nous verrons flétrir le palmier, ton emblème,
Nos coeurs resteraient ton autel. »
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« La mort de nos cocotiers » in Morpeau, Louis. Anthologie d’un siècle de poésie haïtienne, 1817-1925: avec une étude sur la muse haïtienne d’expression française et une étude sur la muse haïtienne d’expression créole… Paris : Édition Bossard, 1925; p. 107.
- « Non, tu ne mourras pas ô liberté! – Quand même
Duvalier, François (1907-1971)
📂 Médecin et Chef d’Etat
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- « Je suis un être immatériel. »
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Discours prononcé le 30 Avril 1963, quelques jours après la tentative d’enlèvement de son fils Jean-Claude. Cité par Diederich p. 207. [Voir: 26 Avril 1963]. - « Chaque époque se crée un humanisme à sa mesure. Et chaque peuple, au cours de cette époque, y imprime sa totalité ethnique. »
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Oeuvres essentielles. Volume 1: Eléments d’une doctrine. Port-au-Prince : Presses Nationales D’Haiti; p. 119. - « Que peut-on attendre d’une société ou le desarroi moral est partout? »
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Ibidem. ; p. 251. - « Un peuple est un ensemble de corps collectifs, de familles, de professions, de sociétés de pensée, dont chacun représente une valeur, une puissance, un élément essentiel de la vitalité commune et de la volonté nationale. »
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La marche à la présidence. Port-au-Prince: Imprimerie Theodore, 1960; p. 24. - « Un peuple qui se souvient de ses traditions est forcément un peuple digne. »
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Ibidem. ; p. 60. - « Le concept de civilisation ne se limite point à quelques édifices publics, à des routes vaguement tracées, mais implique la réalisation d’un développement équilibré. »
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Ibidem. ; p. 70. - « Je suis le marron farouche à la recherche des rayons purs du soleil radieux pour conduire le peuple noir d’Haïti vers plus de progrès et plus de bien-être. »
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Ibidem. ; p. 87. - « L’histoire qui ne s’arrête pas et ne s’arrêtera jamais, suit sa courbe progressive sans s’occuper des mortels; parce que l’histoire prend toujours sa revanche. »
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Ibidem. ; p. 95. - « La diplomatie comme la politique est une ligne brisée. Plus on se rapproche des objectifs, plus ces derniers semblent réculer. C’est un peu comme le sentiment de gravir une montagne sacrée dont la cime recule toujours. »
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Mémoires d’un leader.- p. 187. - « Prêcher la démocratie dans un océan de misères, de souffrances physiques et morales peut évidemment plaire aux peuples riches et à leur gouvernement mais n’arrive à convaincre aucun homme qui n’a pas encore pu satisfaire les nécessités premières de sa nourriture, de son logement, de son habillement, et de l’éducation de ses enfants. »
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Ibidem.- p. 211. - « La révolution [duvaliériste] est comme un fleuve qui charrie tout sur son passage. »
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Ibidem.- p. 251. - « Les hommes qui font la révolution doivent toujours exercer un véritable magnétisme sur les masses afin qu’eux-même et les masses puissent aller victorieusement vers l’avant, de conquêtes en conquêtes. »
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Ibidem.- p. 251. - « Le problème haïtien nous paraît avant tout un problème culturel. Et sa solution ne peut résider que dans une réforme intégrale de la mentalité haïtienne. »
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Ibidem.- p. 297.
- « Je suis un être immatériel. »