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⚓ 1964
L'annĂ©e dĂ©but avec l'expulsion de JĂ©suites (fĂ©vrier). Une dĂ©marche de Duvalier tendant Ă la dĂ©capitation de l'Ăglise catholique et Ă sa vassalisation.
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François Duvalier s'auto-proclame président à vie d'Haïti. Une constitution fut publiée à cet effet. Et avec l'aide des tontons macoutes, la dictature s'enracine
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Les opposants au régime, appelés alors "Kamoken", intensifient leurs actions par des mouvements de guérilla dans les montagnes prÚs de la frontiÚre haitiano-dominicaine et dans la Grande Anse.
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Pour se venger, François Duvalier se tourne contre les familles de ces guérilleros. Des exécutions en masse s'ensuivent.
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Les ambassades tout au long de l'année, accueillent et d'offrent un refuge aux opposants et aux persécutés. A la fin du mois de 12 sauf-conduits ont été accordés permettant à une centaine de citoyens Haïtiens de s'exiler. Ceux qui se laissaient appréhender pourrissaient dans les prisons quand ils ne sont pas simplement exécutés. Ce fut le cas des survivant du Groupe "Jeune Haïti" dont les deux survivants ont été exécutés publiquement à Port-au-Prince (12 novembre).
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Les relations diplomatiques avec la RĂ©publique Dominicaine n'a pas Ă©tĂ© rĂ©tablies. L'Organisation des Ătats AmĂ©ricains(OEA) dĂ©cida alors d'intervenir et de jouer les intermĂ©diaires.
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Quant aux Ătats-Unis, ils ont continuĂ© Ă soutenir dans les coulisses le gouvernement Ă la grande satisfaction des officiels de ce dernier et la colĂšre des opposants internes et externes qui pensaient alors que la crĂ©dibilitĂ© et le prestige du grand voisin du Nord se trouvaient entachĂ©s. (Eders, Richard. "U.S. said to lose prestige in Haiti: Policy of 'Normal Relations' Found to Irk Duvalier Foes. The New York Times. New York, N.Y. 06 Dec 1964, p. 53."
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à cÎté de désastres politiques qui ont endeuillé des familles ou détruit la vie de plusieurs individus. Haiti eut à essuyer également la colÚre de la Nature avec le passage du cyclÎne Cléo
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François Duvalier s'auto-proclame président à vie d'Haïti. Une constitution fut publiée à cet effet. Et avec l'aide des tontons macoutes, la dictature s'enracine
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Les opposants au régime, appelés alors "Kamoken", intensifient leurs actions par des mouvements de guérilla dans les montagnes prÚs de la frontiÚre haitiano-dominicaine et dans la Grande Anse.
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Pour se venger, François Duvalier se tourne contre les familles de ces guérilleros. Des exécutions en masse s'ensuivent.
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Les ambassades tout au long de l'année, accueillent et d'offrent un refuge aux opposants et aux persécutés. A la fin du mois de 12 sauf-conduits ont été accordés permettant à une centaine de citoyens Haïtiens de s'exiler. Ceux qui se laissaient appréhender pourrissaient dans les prisons quand ils ne sont pas simplement exécutés. Ce fut le cas des survivant du Groupe "Jeune Haïti" dont les deux survivants ont été exécutés publiquement à Port-au-Prince (12 novembre).
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Les relations diplomatiques avec la RĂ©publique Dominicaine n'a pas Ă©tĂ© rĂ©tablies. L'Organisation des Ătats AmĂ©ricains(OEA) dĂ©cida alors d'intervenir et de jouer les intermĂ©diaires.
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Quant aux Ătats-Unis, ils ont continuĂ© Ă soutenir dans les coulisses le gouvernement Ă la grande satisfaction des officiels de ce dernier et la colĂšre des opposants internes et externes qui pensaient alors que la crĂ©dibilitĂ© et le prestige du grand voisin du Nord se trouvaient entachĂ©s. (Eders, Richard. "U.S. said to lose prestige in Haiti: Policy of 'Normal Relations' Found to Irk Duvalier Foes. The New York Times. New York, N.Y. 06 Dec 1964, p. 53."
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à cÎté de désastres politiques qui ont endeuillé des familles ou détruit la vie de plusieurs individus. Haiti eut à essuyer également la colÚre de la Nature avec le passage du cyclÎne Cléo
⚓ 1963
1963 fut lâannĂ©e durant laquelle François Duvalier exposa son appĂ©tit politique. AprĂšs sâĂȘtre fait proclamer le âRĂ©novateur de la patrieâ, il exposa son plan de garder le pouvoir malgrĂ© lâexpiration de son mandat.
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Une manĆuvre qui rĂ©volta les opposants, mĂȘme parmi ceux qui hier encore furent des sympathisants. Câest le cas de ClĂ©ment Barbot, milicien et proche de Duvalier, qui devint un ennemi jurĂ© voulant la perte de son bienfaiteur. Avec son frĂšre, il se lança dans une aventure militaire leur, Ă tous les deux, leur vie.
Faisant suite Ă une tentative de coup venant dâofficiers supĂ©rieurs de lâarmĂ©e dont, le colonel Lionel Honorat, commandant du DĂ©partement de lâOuest, le lieutenant colonel Kern Delince, le second-lieutenant, Roland Magloire et lâancien officer, Fritz Lamothe, lâancien chef dâĂ©tat-major des Forces ArmĂ©es dâHaĂŻti, LĂ©on Cantave, se lança lui aussi, de la RĂ©publique dominicaine, dans une aventure militaire et Ă©choua piteusement. Quatre autres groupes dâexilĂ©s HaĂŻtiens dĂ©cidĂšrent de former une coalition pour lutter contre le gouvernement de Duvalier. Ils voulaient Ă©galement, par-lĂ , forcer le gouvernement de John Kennedy Ă approuver les possibles invasions d'HaĂŻti. Plusieurs de ces groupes opĂ©raient de la RĂ©publique Dominicaine, ce qui crĂ©a une tension entre les deux pays et dut pousser lâOEA Ă intervenir.
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Les relations avec les Ătats-Unis ne furent pas au beau fixe, Pendant trois semaines ces derniers avaient suspendu toute relation diplomatique avec le rĂ©gime en HaĂŻti en rappelant son Ambassadeur, Raymond L. Thurston. Quoique reprise au dĂ©but du mois de juin, Kennedy maintint la coupure de lâaide et nâaura comblĂ© la vacance, au niveau de lâambassade amĂ©ricaine, quâĂ la fin de lâannĂ©e.
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Alors que beaucoup pensaient que le rĂ©gime nâaurait pas survĂ©cu lâĂ©tĂ©, Duvalier se retrouva bien vivant au dernier jour de lâannĂ©e et sa poigne de fer devint beaucoup plus Ă©vidente.
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Une manĆuvre qui rĂ©volta les opposants, mĂȘme parmi ceux qui hier encore furent des sympathisants. Câest le cas de ClĂ©ment Barbot, milicien et proche de Duvalier, qui devint un ennemi jurĂ© voulant la perte de son bienfaiteur. Avec son frĂšre, il se lança dans une aventure militaire leur, Ă tous les deux, leur vie.
Faisant suite Ă une tentative de coup venant dâofficiers supĂ©rieurs de lâarmĂ©e dont, le colonel Lionel Honorat, commandant du DĂ©partement de lâOuest, le lieutenant colonel Kern Delince, le second-lieutenant, Roland Magloire et lâancien officer, Fritz Lamothe, lâancien chef dâĂ©tat-major des Forces ArmĂ©es dâHaĂŻti, LĂ©on Cantave, se lança lui aussi, de la RĂ©publique dominicaine, dans une aventure militaire et Ă©choua piteusement. Quatre autres groupes dâexilĂ©s HaĂŻtiens dĂ©cidĂšrent de former une coalition pour lutter contre le gouvernement de Duvalier. Ils voulaient Ă©galement, par-lĂ , forcer le gouvernement de John Kennedy Ă approuver les possibles invasions d'HaĂŻti. Plusieurs de ces groupes opĂ©raient de la RĂ©publique Dominicaine, ce qui crĂ©a une tension entre les deux pays et dut pousser lâOEA Ă intervenir.
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Les relations avec les Ătats-Unis ne furent pas au beau fixe, Pendant trois semaines ces derniers avaient suspendu toute relation diplomatique avec le rĂ©gime en HaĂŻti en rappelant son Ambassadeur, Raymond L. Thurston. Quoique reprise au dĂ©but du mois de juin, Kennedy maintint la coupure de lâaide et nâaura comblĂ© la vacance, au niveau de lâambassade amĂ©ricaine, quâĂ la fin de lâannĂ©e.
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Alors que beaucoup pensaient que le rĂ©gime nâaurait pas survĂ©cu lâĂ©tĂ©, Duvalier se retrouva bien vivant au dernier jour de lâannĂ©e et sa poigne de fer devint beaucoup plus Ă©vidente.
⚓ 1961
François Duvalier dĂ©voile de plus en plus son image de dictateur en Ă©cartant sur son chemin tous ceux qui osaient alors remettre en question son pouvoir, et en assujettissant les deux principales institutions du pays : lâarmĂ©e et lâĂglise catholique. A la fin de lâannĂ©e derniĂšre, il avait dĂ©jĂ expulsĂ© Mgr Poirier, archevĂȘque de Port-au-Prince. Le 9 janvier de cette annĂ©e 1961, il exila Mgr RĂ©my Augustin, devenu administrateur apostolique de lâarchevĂȘchĂ©. Ce mĂȘme jour, il procĂ©da Ă la fermeture du quotidien de lâĂ©glise « La Phalange ». Quant Ă lâarmĂ©e, il se retrouva sans support et dĂ©pourvue avec un Duvalier qui campa en face de lui les Volontaires de la SĂ©curitĂ© Nationale (Tontons macoutes), une milice acquise et loyale. Il ferma lâAcadĂ©mie militaire. Un des chefs dâĂtat-major, le brigadier-gĂ©nĂ©ral jean RenĂ© Boursicaut a dĂ» prendre lâexil.
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Profitant des Ă©lections lĂ©gislatives devant se tenir le 30 avril, François Duvalier qui caressait dĂ©jĂ lâidĂ©e dâune prĂ©sidence Ă vie, profita de lâĂ©vĂ©nement pour organiser un rĂ©fĂ©rendum prĂ©sidentiel en sa faveur. Il a Ă©tĂ© demandĂ© aux Ă©lecteurs si le prĂ©sident Duvalier devait rester en fonction pendant une pĂ©riode de six ans Ă compter de la date des Ă©lections. Il obtint frauduleusement 1 320 748 voix en sa faveur et aucune contre.
58 députés furent élus au lieu des 67 prévus par la Constitution de 1957. Tous se proclament "duvaliÚristes". Deux femmes intégrÚrent la chambre: Mme Max Adolph de la 1Ú circonscription de Mirebalais et Mme Ulrick Paul-Blanc de la 1Ú circonscription de Hinche. Le parlement devint monocaméral.
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Haiti obtint des Ătats-Unis, un prĂȘt de 2.9 million de dollars pour la construction dâun aĂ©roport rĂ©pondant alors aux normes de navigation aĂ©ronautique en vigueur.
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Profitant des Ă©lections lĂ©gislatives devant se tenir le 30 avril, François Duvalier qui caressait dĂ©jĂ lâidĂ©e dâune prĂ©sidence Ă vie, profita de lâĂ©vĂ©nement pour organiser un rĂ©fĂ©rendum prĂ©sidentiel en sa faveur. Il a Ă©tĂ© demandĂ© aux Ă©lecteurs si le prĂ©sident Duvalier devait rester en fonction pendant une pĂ©riode de six ans Ă compter de la date des Ă©lections. Il obtint frauduleusement 1 320 748 voix en sa faveur et aucune contre.
58 députés furent élus au lieu des 67 prévus par la Constitution de 1957. Tous se proclament "duvaliÚristes". Deux femmes intégrÚrent la chambre: Mme Max Adolph de la 1Ú circonscription de Mirebalais et Mme Ulrick Paul-Blanc de la 1Ú circonscription de Hinche. Le parlement devint monocaméral.
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Haiti obtint des Ătats-Unis, un prĂȘt de 2.9 million de dollars pour la construction dâun aĂ©roport rĂ©pondant alors aux normes de navigation aĂ©ronautique en vigueur.
⚓ 1957
Année de violence, de grÚves et de successions de gouvernements provisoires.
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Le pays connut alors cinq gouvernements éphémÚres :
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Avec le dĂ©part de Paul EugĂšne Magloire, le dĂ©cembre 1956, le pays passa prĂšs de 10 mois sans un gouvernement constitutionnel. Nemours Pierre-Louis (12 dĂ©cembre 1956-3 fĂ©vrier 1957). le prĂ©sident de la Cour de Cassation qui avait succĂ©dĂ© Ă Magloire selon le vĆu de la Constitution de 1950, ne put tenir. Il dĂ©missionna en fĂ©vrier.
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Le gĂ©nĂ©ral LĂ©on Cantave, le chef dâĂ©tat-major, dĂ©tint alors le pouvoir pendant quelques semaines avant de le remettre aux mains de Franck Sylvain dĂ©signĂ© alors par les deux chambres du Parlement. Sylvain remit sa dĂ©mission en avril, non au Parlement, mais Ă lâarmĂ©e. Un conseil exĂ©cutif de 13 membres devint la face de lâExĂ©cutif.
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Le gĂ©nĂ©ral Cantave, qui six plus tĂŽt avait dĂ©clarĂ© que lâarmĂ©e serait restĂ©e en dehors de la politique, reprit le pouvoir en mai pour, cette fois, le remettre, le 25 mai, aux mains de Daniel FignolĂ©, ce professeur, co-fondateur du Mouvement Ouvrier Paysan (MOP) et ancien ministre du premier cabinet de Dumarsais EstimĂ©, qui pouvait soulever les masses sur un simple ordre. Ce fut une manĆuvre appelĂ©e apaiser la population. En fait, FignolĂ©, et son gouvernement de coalition, auront Ă©tĂ© renvoyĂ©s 20 jours plus tard aprĂšs par lâarmĂ©e. Cette fois, le pouvoir exĂ©cutif revint au gĂ©nĂ©ral Antonio KĂ©breau, le nouveau chef dâĂ©tat-major, devenu chef dâun âConseil Militaire de Gouvernementâ.
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Tous ces Ă©vĂ©nements retardaient les Ă©lections desquelles devrait sortir le successeur lĂ©gitime de Magloire. Quatre citoyens sâĂ©taient alors portĂ©s candidats, dont Daniel FignolĂ©, avant de se laisser piĂ©ger par lâarmĂ©e.
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Le âConseil Militaire de Gouvernementâ organisa les Ă©lections le 22 septembre dans une atmosphĂšre fĂ©brile. ClĂ©ment Jumelle, un Ă©conomiste et ministre de Magloire, se dĂ©sista au dernier moment, le François Duvalier, un mĂ©decin, fut proclamĂ© vainqueur par lâarmĂ©e, entraĂźnant les protestation de Louis DĂ©joie.
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François Duvalier fut investi le 22 octobre et forma son premier cabinet qui fut remaniĂ© six semaines plus tard: Deux ministres furent renvoyĂ©s et dâautres assignĂ©s Ă dâautres ministĂšres.
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Le pays connut alors cinq gouvernements éphémÚres :
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Avec le dĂ©part de Paul EugĂšne Magloire, le dĂ©cembre 1956, le pays passa prĂšs de 10 mois sans un gouvernement constitutionnel. Nemours Pierre-Louis (12 dĂ©cembre 1956-3 fĂ©vrier 1957). le prĂ©sident de la Cour de Cassation qui avait succĂ©dĂ© Ă Magloire selon le vĆu de la Constitution de 1950, ne put tenir. Il dĂ©missionna en fĂ©vrier.
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Le gĂ©nĂ©ral LĂ©on Cantave, le chef dâĂ©tat-major, dĂ©tint alors le pouvoir pendant quelques semaines avant de le remettre aux mains de Franck Sylvain dĂ©signĂ© alors par les deux chambres du Parlement. Sylvain remit sa dĂ©mission en avril, non au Parlement, mais Ă lâarmĂ©e. Un conseil exĂ©cutif de 13 membres devint la face de lâExĂ©cutif.
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Le gĂ©nĂ©ral Cantave, qui six plus tĂŽt avait dĂ©clarĂ© que lâarmĂ©e serait restĂ©e en dehors de la politique, reprit le pouvoir en mai pour, cette fois, le remettre, le 25 mai, aux mains de Daniel FignolĂ©, ce professeur, co-fondateur du Mouvement Ouvrier Paysan (MOP) et ancien ministre du premier cabinet de Dumarsais EstimĂ©, qui pouvait soulever les masses sur un simple ordre. Ce fut une manĆuvre appelĂ©e apaiser la population. En fait, FignolĂ©, et son gouvernement de coalition, auront Ă©tĂ© renvoyĂ©s 20 jours plus tard aprĂšs par lâarmĂ©e. Cette fois, le pouvoir exĂ©cutif revint au gĂ©nĂ©ral Antonio KĂ©breau, le nouveau chef dâĂ©tat-major, devenu chef dâun âConseil Militaire de Gouvernementâ.
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Tous ces Ă©vĂ©nements retardaient les Ă©lections desquelles devrait sortir le successeur lĂ©gitime de Magloire. Quatre citoyens sâĂ©taient alors portĂ©s candidats, dont Daniel FignolĂ©, avant de se laisser piĂ©ger par lâarmĂ©e.
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Le âConseil Militaire de Gouvernementâ organisa les Ă©lections le 22 septembre dans une atmosphĂšre fĂ©brile. ClĂ©ment Jumelle, un Ă©conomiste et ministre de Magloire, se dĂ©sista au dernier moment, le François Duvalier, un mĂ©decin, fut proclamĂ© vainqueur par lâarmĂ©e, entraĂźnant les protestation de Louis DĂ©joie.
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François Duvalier fut investi le 22 octobre et forma son premier cabinet qui fut remaniĂ© six semaines plus tard: Deux ministres furent renvoyĂ©s et dâautres assignĂ©s Ă dâautres ministĂšres.
⚓ 1956
AprĂšs les premiĂšres annĂ©es de bombance de la prĂ©sidence de Paul EugĂšne Magloire, le prĂ©sident essaya dâoutrepasser son mandat.
Une interprĂ©tation de la Constitution faisait croire que son mandat du aurait dĂ» se terminer le 15 mai 1956. Constatant que le gĂ©nĂ©ral Magloire refusait de renoncer au pouvoir et de convoquer des Ă©lections, Ă lâapproche de cette date, une partie de la population, dont des Ă©tudiants, commençait Ă protester et demander son dĂ©part.
Les protestations ont Ă©tĂ© violemment rĂ©primĂ©es par les forces de police. L'Ă©tat de siĂšge fut alors dĂ©crĂ©tĂ© ce qui, pourtant nâa pas altĂ©rer lâardeur des protestataires. Devant ce constat, le prĂ©sident annonça plusieurs mesures dâapaisement, dĂ©clara encourager la crĂ©ation des partis politiques, et fixa son dĂ©part en 1957.
Les manifestations prirent une allure de violence. Magloire qui avait essayĂ© de mater les protestations en interdisant les rĂ©unions, les Ă©missions et publications politiques, en plus d'arrĂȘter des centaines d'opposants politiques, dut cĂ©der et dĂ©missionna 6 dĂ©cembre remettant le pouvoir aux juges de la Cour de cassation, tout en conservant son poste de commandant en chef des forces armĂ©es. Ce fut une stratĂšge car il pensait bien retourner immĂ©diatement au pouvoir. Selon un plan convenu avec le colonel LĂ©velt, la Cour suprĂȘme rejetterait le pouvoir exĂ©cutif qui lui Ă©tait confĂ©rĂ©. Le vide politique qui en rĂ©sulterait obligerait lâarmĂ©e Ă intervenir et Ă restituer le pouvoir Ă Magloire, qui deviendrait alors un prĂ©sident provisoire. Le plan Ă©choua devant les grĂšves en sĂ©ries.
Magloire démissionna à nouveau le 12 décembre.
Un nouveau gouvernement provisoire fut établi dirigé par le juge Joseph Nemours Pierre-Louis, son des élections furent fixées au 15 mai 1957
Une interprĂ©tation de la Constitution faisait croire que son mandat du aurait dĂ» se terminer le 15 mai 1956. Constatant que le gĂ©nĂ©ral Magloire refusait de renoncer au pouvoir et de convoquer des Ă©lections, Ă lâapproche de cette date, une partie de la population, dont des Ă©tudiants, commençait Ă protester et demander son dĂ©part.
Les protestations ont Ă©tĂ© violemment rĂ©primĂ©es par les forces de police. L'Ă©tat de siĂšge fut alors dĂ©crĂ©tĂ© ce qui, pourtant nâa pas altĂ©rer lâardeur des protestataires. Devant ce constat, le prĂ©sident annonça plusieurs mesures dâapaisement, dĂ©clara encourager la crĂ©ation des partis politiques, et fixa son dĂ©part en 1957.
Les manifestations prirent une allure de violence. Magloire qui avait essayĂ© de mater les protestations en interdisant les rĂ©unions, les Ă©missions et publications politiques, en plus d'arrĂȘter des centaines d'opposants politiques, dut cĂ©der et dĂ©missionna 6 dĂ©cembre remettant le pouvoir aux juges de la Cour de cassation, tout en conservant son poste de commandant en chef des forces armĂ©es. Ce fut une stratĂšge car il pensait bien retourner immĂ©diatement au pouvoir. Selon un plan convenu avec le colonel LĂ©velt, la Cour suprĂȘme rejetterait le pouvoir exĂ©cutif qui lui Ă©tait confĂ©rĂ©. Le vide politique qui en rĂ©sulterait obligerait lâarmĂ©e Ă intervenir et Ă restituer le pouvoir Ă Magloire, qui deviendrait alors un prĂ©sident provisoire. Le plan Ă©choua devant les grĂšves en sĂ©ries.
Magloire démissionna à nouveau le 12 décembre.
Un nouveau gouvernement provisoire fut établi dirigé par le juge Joseph Nemours Pierre-Louis, son des élections furent fixées au 15 mai 1957
⚓ 1950
Une crise politique dĂ©buta au mois dâavril quand le SĂ©nat rejeta une proposition dâamendement Ă la Constitution de 1946 soumise par le gouvernement. Cette proposition aurait permis au prĂ©sident EstimĂ© de se succĂ©der Ă lui-mĂȘme, ce qui Ă©tĂ© interdit par lâarticle 81 de la Constitution sous lâĂ©gide de laquelle il gouvernait.
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La crise sâintensifia au dĂ©but du mois de mai avec la dĂ©mission du cabinet ministĂ©riel. LâarmĂ©e intervint et prit Ă nouveau les rĂȘnes du pouvoir exĂ©cutif avec le mĂȘme triumvirat de janvier 1946 : Brigadier gĂ©nĂ©ral Frank Lavaud, major Antoine LĂ©velt et major Paul EugĂšne Magloire. Le prĂ©sident Dumarsais EstimĂ© EstimĂ© dont le mandat nâaurait expirĂ© que le 15 mai 1952, fut forcĂ© de prendre le chemin de lâexil.
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Le Sénat reprit ses séances délibératives pendant un certain temps sous la haute protection des militaires avant la dissolution du Parlement par les militaires qui mirent en veilleuse la Constitution de 1946.
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De nouvelles Ă©lections prĂ©sidentielles eurent lieu (8 octobre) et lâun des membres de la junte militaire, Paul EugĂšne Magloire, qui nâaffrontait aucun candidat de poids fut Ă©lu prĂ©sident. Son principal opposant, FĂ©nĂ©lon Auguste, un ingĂ©nieur-architecte ĂągĂ© alors de 42 ans obtint moins de 5% des voix.
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Peu de temps avant cette investiture, un nouvelle Constitution fut publiée (25 novembre). Elle avait entérina le principe du suffrage universel adopté par le décret constitutionnel du 3 août 1950 et appliqué durant les élections présidentielles du 8 octobre.
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La crise sâintensifia au dĂ©but du mois de mai avec la dĂ©mission du cabinet ministĂ©riel. LâarmĂ©e intervint et prit Ă nouveau les rĂȘnes du pouvoir exĂ©cutif avec le mĂȘme triumvirat de janvier 1946 : Brigadier gĂ©nĂ©ral Frank Lavaud, major Antoine LĂ©velt et major Paul EugĂšne Magloire. Le prĂ©sident Dumarsais EstimĂ© EstimĂ© dont le mandat nâaurait expirĂ© que le 15 mai 1952, fut forcĂ© de prendre le chemin de lâexil.
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Le Sénat reprit ses séances délibératives pendant un certain temps sous la haute protection des militaires avant la dissolution du Parlement par les militaires qui mirent en veilleuse la Constitution de 1946.
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De nouvelles Ă©lections prĂ©sidentielles eurent lieu (8 octobre) et lâun des membres de la junte militaire, Paul EugĂšne Magloire, qui nâaffrontait aucun candidat de poids fut Ă©lu prĂ©sident. Son principal opposant, FĂ©nĂ©lon Auguste, un ingĂ©nieur-architecte ĂągĂ© alors de 42 ans obtint moins de 5% des voix.
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Peu de temps avant cette investiture, un nouvelle Constitution fut publiée (25 novembre). Elle avait entérina le principe du suffrage universel adopté par le décret constitutionnel du 3 août 1950 et appliqué durant les élections présidentielles du 8 octobre.
⚓ 1949
Inauguration par le prĂ©sident Dumarsais EstimĂ© de lâExposition universelle pour marquer le bicentenaire de Port-au-Prince qui se refait une beautĂ© Ă l'occasion.
⚓ 1947
HaĂŻti finalement paie la derniĂšre Ă©chĂ©ance sur la dette de lâIndĂ©pendance (Voir: 1825 et 1838, 2002).
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Le vote dĂ©cisif d'Haiti permet la crĂ©ation de l'Ătat d'israĂ«l.
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Le vote dĂ©cisif d'Haiti permet la crĂ©ation de l'Ătat d'israĂ«l.
⚓ 1946
Une annĂ©e qui dĂ©buta par des manifestions hostiles au prĂ©sident Ălie Lescot. Ce dernier renvoyĂ© en janvier par l'armĂ©e qui Ă©tablit alors une junte de gouvernement composĂ©e de Frank Lavaud, dâAntoine LĂ©velt et de Paul EugĂšne Magloire et dĂ©tint le pouvoir jusquâau mois dâaoĂ»t avec lâĂ©lection Ă la prĂ©sidence de Dumarsais EstimĂ© pour une pĂ©riode de six ans.
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Entretemps, une nouvelle Constitution fut publiée et des élections législatives eurent lieu.
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Entretemps, une nouvelle Constitution fut publiée et des élections législatives eurent lieu.
⚓ 1937
Massacre des HaĂŻtiens en RĂ©publique Dominicaine (octobre).
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