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⚓ 2000
Jean-Bertrand Aristide est élu pour un second non-consécutif mandat présidentiel. Une frange de la société protesta les élections organisées cette année-là .
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En effet, le premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives et municipales avait Ă©tĂ© organisĂ© le dimanche 21 mai et la communautĂ© internationale, par le biais de la Mission dâobservation de lâOEA, avait dâabord affirmĂ© que malgrĂ© certains manquements, les rĂ©sultats seraient valides. Peu de temps aprĂšs la publication des rĂ©sultats prĂ©liminaires, les membres de cette mĂȘme Mission, commençaient Ă critiquer la mĂ©thode de tabulation utilisĂ©e par lâorganisme Ă©lectoral. Ce fut le signal attendu par lâopposition dâalors pour se lancer dans dâinterminables contestations, des manifestations Ă rĂ©pĂ©tition et, ce, jusquâen fĂ©vrier 2004, lorsquâelle sâallia aux forces rĂ©actionnaires composĂ©es dâancien tortionnaires.
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Le deuxiÚme tour fut toutefois tenu le 9 juillet. Il fut boycotté par l'opposition.
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Le prĂ©sident du Conseil Ălectoral qui, dans un premier temps, avait dĂ©fendu la mĂ©thode de tabulation, se ravisa en refusant d'avaliser les rĂ©sultats dĂ©finitifs. Il se refugia aux Etats-Unis.
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En effet, le premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives et municipales avait Ă©tĂ© organisĂ© le dimanche 21 mai et la communautĂ© internationale, par le biais de la Mission dâobservation de lâOEA, avait dâabord affirmĂ© que malgrĂ© certains manquements, les rĂ©sultats seraient valides. Peu de temps aprĂšs la publication des rĂ©sultats prĂ©liminaires, les membres de cette mĂȘme Mission, commençaient Ă critiquer la mĂ©thode de tabulation utilisĂ©e par lâorganisme Ă©lectoral. Ce fut le signal attendu par lâopposition dâalors pour se lancer dans dâinterminables contestations, des manifestations Ă rĂ©pĂ©tition et, ce, jusquâen fĂ©vrier 2004, lorsquâelle sâallia aux forces rĂ©actionnaires composĂ©es dâancien tortionnaires.
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Le deuxiÚme tour fut toutefois tenu le 9 juillet. Il fut boycotté par l'opposition.
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Le prĂ©sident du Conseil Ălectoral qui, dans un premier temps, avait dĂ©fendu la mĂ©thode de tabulation, se ravisa en refusant d'avaliser les rĂ©sultats dĂ©finitifs. Il se refugia aux Etats-Unis.
⚓ 1999
LâannĂ©e dĂ©buta sur une crise due aux luttes de pouvoir persistante entre partisans et opposants de l'ancien prĂ©sident Jean-Bertrand Aristide qui avaient provoquĂ© l'annulation des Ă©lections lĂ©gislatives partielles en 1997 et 1998, et a laissĂ© le gouvernement sans Premier ministre depuis juin 1997. .
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Pour tenter de sortir de l'impasse du président actuel René Préval déclara le 11 janvier, que, conformément à la loi électorale de 1995, le mandat de la plupart des parlementaires et autres élus locaux avait expiré. .
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Ainsi en l'absence d'un parlement opĂ©rationnel, PrĂ©val qui commençait Ă gouverner par dĂ©cret nomma lui-mĂȘme un Premier ministre en la personne de Jacques Edouard Alexis. .
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Son action incita bien de critiques aussi bien en HaĂŻti quâĂ lâĂ©tranger.
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Pour tenter de sortir de l'impasse du président actuel René Préval déclara le 11 janvier, que, conformément à la loi électorale de 1995, le mandat de la plupart des parlementaires et autres élus locaux avait expiré. .
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Ainsi en l'absence d'un parlement opĂ©rationnel, PrĂ©val qui commençait Ă gouverner par dĂ©cret nomma lui-mĂȘme un Premier ministre en la personne de Jacques Edouard Alexis. .
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Son action incita bien de critiques aussi bien en HaĂŻti quâĂ lâĂ©tranger.
⚓ 1995
Ălection de RenĂ© PrĂ©val Ă la prĂ©sidence succĂ©dant ainsi Ă Jean-Bertrand Aristide dont la prĂ©sidence a Ă©tĂ© fragmentĂ©e suite au coup d'Ă©tat du 30 septembre 1991.
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Aux Ă©lections lĂ©gislatives, l'Organisation Politique Lavalas, soutenu par Jean-Bertrand Aristide, obtint une majoritĂ© au Parlement. Mais la plupart des Ă©lus, une fois installĂ©s bloquaient les activitĂ©s de l'institution, ayant Ă©tĂ© soudoyĂ©s par les agents de l'International Republican Institute (IRI) . L'IRI est une organisation qui, bien que n'Ă©tant pas officiellement affiliĂ© au Parti RĂ©publicain des Ătats-Unis, est dirigĂ© par d'Ă©minents rĂ©publicains et composĂ© d'initiĂ©s du parti, et une rĂ©putation de semer la pagaille dans les pays dont les dirigeants que les rĂ©publicains n'appricient pas.
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Aux Ă©lections lĂ©gislatives, l'Organisation Politique Lavalas, soutenu par Jean-Bertrand Aristide, obtint une majoritĂ© au Parlement. Mais la plupart des Ă©lus, une fois installĂ©s bloquaient les activitĂ©s de l'institution, ayant Ă©tĂ© soudoyĂ©s par les agents de l'International Republican Institute (IRI) . L'IRI est une organisation qui, bien que n'Ă©tant pas officiellement affiliĂ© au Parti RĂ©publicain des Ătats-Unis, est dirigĂ© par d'Ă©minents rĂ©publicains et composĂ© d'initiĂ©s du parti, et une rĂ©putation de semer la pagaille dans les pays dont les dirigeants que les rĂ©publicains n'appricient pas.
⚓ 1994
LâannĂ©e dĂ©buta avec les militaires putschistes tirant encore les ficelles du pouvoir et une frange de la communautĂ© internationale se remuant pour un retour du prĂ©sident Jean-Bertrand Aristide en exil Ă Washington.
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Cette derniĂšre est reprĂ©sentĂ©e par Dante Caputo, envoyĂ© spĂ©cial de lâONU/OEA. Sur sa recommandation, un groupe dâobservateurs dĂ©barqua le 26 janvier. Il pointa, peu de temps aprĂšs de nombreux cas de violations de droits humains, la majoritĂ© exĂ©cutĂ©e par les membres du FRAPH, un groupe paramilitaire fondĂ© par Emmanuel (Toto) Constant. Le groupe compta Ă son actif le massacre de Raboteau (quartier populaire des GonaĂŻves) oĂč au moins 15 personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es.
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Des parlementaires membres du sĂ©nat, montrĂšrent alors leur vrai couleur. Le sĂ©nateur de la Grande Anse, Bernard Sansariq, qui nâavait dâailleurs jamais cachĂ© sa sympathie pour les putschistes, devint prĂ©sident du grand corps, aprĂšs que des militaires chassĂšrent ses collĂšgues du camp dĂ©mocratique qui luttaient pour le retour Ă lâordre constitutionnel. Le dĂ©putĂ© Frantz Robert MondĂ© (1948-2023), un ancien membre des Tontons Macoute, devint le prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, dominĂ©e comme le SĂ©nat, par les partisans des militaires. Un proche du lieutenant-colonel Joseph Michel François, qui, de toute Ă©vidence, contrĂŽlait largement le FRAPH (Wilentz, Amy . "Haiti's Death Mask" New York Time, 24 march 1994, Section A, Page 23 ) , il proposa alors une loi qui aurait dĂ©pouillĂ© Jean-Bertrand Aristide de sa nationalitĂ© haĂŻtienne (Booth, William. âHaitiâs military installed president orders of state of siegeâ Washington Post, 2 aoĂ»t 1994), suite Ă une rĂ©solution de l'ONU autorisant les USA Ă restaurer le prĂ©sident Aristide alors en exil. .
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Finalement les Ătats-Unis dĂ©cidĂšrent dâintervenir pour rĂ©tablir le prĂ©sident dĂ©chu Ă la fin du mois de Septembre. Ce dernier revint au pays le 15 octobre.
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Un nouveau premier ministre. Smarck Michel, forma alors un nouveau gouvernement en novembre.
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Cette derniĂšre est reprĂ©sentĂ©e par Dante Caputo, envoyĂ© spĂ©cial de lâONU/OEA. Sur sa recommandation, un groupe dâobservateurs dĂ©barqua le 26 janvier. Il pointa, peu de temps aprĂšs de nombreux cas de violations de droits humains, la majoritĂ© exĂ©cutĂ©e par les membres du FRAPH, un groupe paramilitaire fondĂ© par Emmanuel (Toto) Constant. Le groupe compta Ă son actif le massacre de Raboteau (quartier populaire des GonaĂŻves) oĂč au moins 15 personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es.
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Des parlementaires membres du sĂ©nat, montrĂšrent alors leur vrai couleur. Le sĂ©nateur de la Grande Anse, Bernard Sansariq, qui nâavait dâailleurs jamais cachĂ© sa sympathie pour les putschistes, devint prĂ©sident du grand corps, aprĂšs que des militaires chassĂšrent ses collĂšgues du camp dĂ©mocratique qui luttaient pour le retour Ă lâordre constitutionnel. Le dĂ©putĂ© Frantz Robert MondĂ© (1948-2023), un ancien membre des Tontons Macoute, devint le prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, dominĂ©e comme le SĂ©nat, par les partisans des militaires. Un proche du lieutenant-colonel Joseph Michel François, qui, de toute Ă©vidence, contrĂŽlait largement le FRAPH (Wilentz, Amy . "Haiti's Death Mask" New York Time, 24 march 1994, Section A, Page 23 ) , il proposa alors une loi qui aurait dĂ©pouillĂ© Jean-Bertrand Aristide de sa nationalitĂ© haĂŻtienne (Booth, William. âHaitiâs military installed president orders of state of siegeâ Washington Post, 2 aoĂ»t 1994), suite Ă une rĂ©solution de l'ONU autorisant les USA Ă restaurer le prĂ©sident Aristide alors en exil. .
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Finalement les Ătats-Unis dĂ©cidĂšrent dâintervenir pour rĂ©tablir le prĂ©sident dĂ©chu Ă la fin du mois de Septembre. Ce dernier revint au pays le 15 octobre.
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Un nouveau premier ministre. Smarck Michel, forma alors un nouveau gouvernement en novembre.
⚓ 1993
On est encore en pleine crise politique. Le président Jean-Bertrand Aristide est encore en exil,
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Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 février, le Neptune, un bateau qui assurait la liaison entre Jérémie et Port-au-Prince, fit naufrage au large de Miragoùne, endeuillant des centaines de familles
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Les pressions de la communauté internationale pour en trouver une solution continuenté Ainsi, une mission conjointe de l'OEA et de l'ONU remplace la mission de l'OEA.
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Le 3 juillet un accord est signé séparément au Gouvernor Island par le général Raoul Cédras et le président en exil, suivi du Pacte de New York (16 juillet) signé par 39 personnalités et parlementaires.
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Robert Malval, en homme d'affaires devient premier ministre, mais quelques jours aprĂšs l'installation de son gouvernement, les violence s'intensifient .
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Assassinat d'Antoine Izméry, de Claudy Musseau, du PÚre Jean-Marie Vincent, de Guy Malary, nouveau ministre de la Justice.
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Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 février, le Neptune, un bateau qui assurait la liaison entre Jérémie et Port-au-Prince, fit naufrage au large de Miragoùne, endeuillant des centaines de familles
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Les pressions de la communauté internationale pour en trouver une solution continuenté Ainsi, une mission conjointe de l'OEA et de l'ONU remplace la mission de l'OEA.
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Le 3 juillet un accord est signé séparément au Gouvernor Island par le général Raoul Cédras et le président en exil, suivi du Pacte de New York (16 juillet) signé par 39 personnalités et parlementaires.
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Robert Malval, en homme d'affaires devient premier ministre, mais quelques jours aprĂšs l'installation de son gouvernement, les violence s'intensifient .
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Assassinat d'Antoine Izméry, de Claudy Musseau, du PÚre Jean-Marie Vincent, de Guy Malary, nouveau ministre de la Justice.
⚓ 1992
Année marquée par l'annulation de toutes les actions de reforme introduites par le gouvernement Aristide/Préval.
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Les militaires qui contrĂŽlent le pouvoir se montrent de plus en plus arrogants en imposant leur volontĂ© aux pouvoirs lĂ©gislatif et judiciaire. L'accord d Washington signĂ© le 23 fĂ©vrier est violĂ© par les parlementaires et dĂ©clarĂ© inconstitutionnel par la Cour de Cassation, ce qui conduit au renvoi du gouvernement du gouvernement NĂ©rette-Honorat.Â
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Les violations des droits humains ont considérablement augmenté.
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Les militaires qui contrĂŽlent le pouvoir se montrent de plus en plus arrogants en imposant leur volontĂ© aux pouvoirs lĂ©gislatif et judiciaire. L'accord d Washington signĂ© le 23 fĂ©vrier est violĂ© par les parlementaires et dĂ©clarĂ© inconstitutionnel par la Cour de Cassation, ce qui conduit au renvoi du gouvernement du gouvernement NĂ©rette-Honorat.Â
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Les violations des droits humains ont considérablement augmenté.
⚓ 1991
LâannĂ©e dĂ©buta avec beaucoup dâespoir sur fonds de grands changements avec lâĂ©lection Ă la prĂ©sidence de Jean-Bertrand Aristide, alors prĂȘtre, le 16 dĂ©cembre de lâannĂ©e qui sâachevait. Durant le Te Deum du jour de lâan, lâarchevĂȘque de Port-au-Prince, Mgr. François LigondĂ©, prononça un sermon qualifiĂ© de virulent, et mĂȘme dâinvitation Ă la sĂ©dition par les partisans du prĂ©sident Ă©lu.
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Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 janvier, Roger Lafontant, un duvaliĂ©riste notoire, par un coup, se proclama prĂ©sident dâHaiti avec le raisonnement que lâĂ©lu du 16 dĂ©cembre est un prĂȘtre communiste et quâil ne supporterait pas quâHaiti emprunta le sillon du communisme. DĂšs lâannonce du coup dâĂtat, on enregistra des soulĂšvements partout en Haiti, Ă Port-au-Prince comme dans les villes de province.
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La mobilisation gĂ©nĂ©rale força lâarmĂ©e Ă prendre ses responsabilitĂ©s de gardienne de la paix en mettant aux arrĂȘts Roger Lafontant quâelle avait pourtant protĂ©ger malgrĂ© un mandat dâarrĂȘt lancĂ©e contre lui des mois plus tĂŽt et rĂ©tablissant la prĂ©sident provisoire, Ertha Pascal-Trouillot dans ses fonctions. La foule en colĂšre ne se contenta pas de cette arrestation. Se souvenant du serment de Mgr LigondĂ© et faisant le lien avec le coup, elle envahit alors lâarchevĂȘchĂ© de Port-au-Prince, dĂ©truisit les bureaux et brĂ»la lâancienne cathĂ©drale (un monument historique). Ensuite elle se rendit dans les hauteurs de PĂ©tionville oĂč se trouvait la nonciature pour la mettre Ă sac. Les ennemis du prĂ©sident Ă©lu ont alors voulu lui faire porter la responsabilitĂ© de la violence.
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Jean-Bertrand Aristide prĂȘta serment et devint le prĂ©sident d'Haiti le 7 fĂ©vrier 1991 et fit de RenĂ© PrĂ©val devint le chef de gouvernement (premier ministre).
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Le nouveau gouvernement entreprit d'enrayer la corruption, d'assainir les finances publiques en exigeant le paiement des impÎts et de redresser l'appareil judiciaire. La classe des affaires devint nerveuse et essaya à travers le Parlement de se défaire du gourvenement (interpellation de Préval en juillet).
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Dans la nuit du 29 au 30 septembre, un coup d'état militaire mit fin à cette expérience démocratique. Le président et la majorité des membres du gouvernement furent exilés. Un nouveau président provisoire, Joseph Nérette, choisi par les putschistes fut installé, flanqué plus tard par un premier ministre, Jean-Jacques Honorat.
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On enregistra, dans les trois derniers mois de l'année, un nombre élevé d'exécutions et de meurtres.
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Sur la scĂšne internationale, la condamnation du coup est presqu'unanime. Jean-Bertrand Aristide, en exil, rĂ©ussit Ă convaincre ces derniĂšres d'exercer des pressions sur les putchistes en imposant mĂȘme, plus tard,un embargo sur le pays.
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Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 janvier, Roger Lafontant, un duvaliĂ©riste notoire, par un coup, se proclama prĂ©sident dâHaiti avec le raisonnement que lâĂ©lu du 16 dĂ©cembre est un prĂȘtre communiste et quâil ne supporterait pas quâHaiti emprunta le sillon du communisme. DĂšs lâannonce du coup dâĂtat, on enregistra des soulĂšvements partout en Haiti, Ă Port-au-Prince comme dans les villes de province.
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La mobilisation gĂ©nĂ©rale força lâarmĂ©e Ă prendre ses responsabilitĂ©s de gardienne de la paix en mettant aux arrĂȘts Roger Lafontant quâelle avait pourtant protĂ©ger malgrĂ© un mandat dâarrĂȘt lancĂ©e contre lui des mois plus tĂŽt et rĂ©tablissant la prĂ©sident provisoire, Ertha Pascal-Trouillot dans ses fonctions. La foule en colĂšre ne se contenta pas de cette arrestation. Se souvenant du serment de Mgr LigondĂ© et faisant le lien avec le coup, elle envahit alors lâarchevĂȘchĂ© de Port-au-Prince, dĂ©truisit les bureaux et brĂ»la lâancienne cathĂ©drale (un monument historique). Ensuite elle se rendit dans les hauteurs de PĂ©tionville oĂč se trouvait la nonciature pour la mettre Ă sac. Les ennemis du prĂ©sident Ă©lu ont alors voulu lui faire porter la responsabilitĂ© de la violence.
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Jean-Bertrand Aristide prĂȘta serment et devint le prĂ©sident d'Haiti le 7 fĂ©vrier 1991 et fit de RenĂ© PrĂ©val devint le chef de gouvernement (premier ministre).
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Le nouveau gouvernement entreprit d'enrayer la corruption, d'assainir les finances publiques en exigeant le paiement des impÎts et de redresser l'appareil judiciaire. La classe des affaires devint nerveuse et essaya à travers le Parlement de se défaire du gourvenement (interpellation de Préval en juillet).
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Dans la nuit du 29 au 30 septembre, un coup d'état militaire mit fin à cette expérience démocratique. Le président et la majorité des membres du gouvernement furent exilés. Un nouveau président provisoire, Joseph Nérette, choisi par les putschistes fut installé, flanqué plus tard par un premier ministre, Jean-Jacques Honorat.
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On enregistra, dans les trois derniers mois de l'année, un nombre élevé d'exécutions et de meurtres.
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Sur la scĂšne internationale, la condamnation du coup est presqu'unanime. Jean-Bertrand Aristide, en exil, rĂ©ussit Ă convaincre ces derniĂšres d'exercer des pressions sur les putchistes en imposant mĂȘme, plus tard,un embargo sur le pays.
⚓ 1990
Un prĂȘtre catholique, Jean-Bertrand Aristide, fut Ă©lu, en dĂ©cembre, par une grande majoritĂ©, prĂ©sident d'Haiti. Il aura Ă©tĂ© victime d'un coup d'Ă©tat huit mois (30 septembre 1991) aprĂšs son investiture (7 fĂ©vrier 1991).
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Le FNCD, le parti sous la banniÚre de laquelle Jean-Bertrand Aristide se porta candidat, fut le grand vainqueur aux élections législative de la fin de l'année. Cette fut en réalité celle d'un homme, Aristide, dont la popularité aida les candidats du parti.
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Le FNCD, le parti sous la banniÚre de laquelle Jean-Bertrand Aristide se porta candidat, fut le grand vainqueur aux élections législative de la fin de l'année. Cette fut en réalité celle d'un homme, Aristide, dont la popularité aida les candidats du parti.
⚓ 1988
AprÚs une mascarade électorale sous la baguette des militaires qui avaient, deux mois contribué à l'échec des élections du 29 novembre, Leslie F. Manigat, un professeur d'histoire, devint le président d'Haiti.
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Voulant se rendre indépendant de ceux qui l'ont pupulsé à la premiÚre magistrature de l'état, il fut simplement renvoyé suite à un coup d'état militaire.
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Le général Henri Namphy revint, en juin, au pouvoir et forma un gouvernement strictement militaire. Les exactions de ses partisans révoltÚrent les soldats du palais nationale qui le 17 septembre, réalisÚrent un coup qui porta au pouvoir le lieutenant-général Prosper Avril.
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L'exemple le plus barbare de ces exactions fut la violation de la chapelle de Saint Jean Bosco des Salésiens de Don Bosco suivie de la violence perpétrés sur les fidÚles qui assistaient alors à une messe célébrée par le pÚre Jean-Bertrand Aristide le dimanche 11 septembre.
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Voulant se rendre indépendant de ceux qui l'ont pupulsé à la premiÚre magistrature de l'état, il fut simplement renvoyé suite à un coup d'état militaire.
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Le général Henri Namphy revint, en juin, au pouvoir et forma un gouvernement strictement militaire. Les exactions de ses partisans révoltÚrent les soldats du palais nationale qui le 17 septembre, réalisÚrent un coup qui porta au pouvoir le lieutenant-général Prosper Avril.
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L'exemple le plus barbare de ces exactions fut la violation de la chapelle de Saint Jean Bosco des Salésiens de Don Bosco suivie de la violence perpétrés sur les fidÚles qui assistaient alors à une messe célébrée par le pÚre Jean-Bertrand Aristide le dimanche 11 septembre.
⚓ 1987
LâannĂ©e 1987 est marquĂ©e par deux grands Ă©vĂ©nements :
1.- Le rĂ©fĂ©rendum sur la nouvelle constitution (29 mars) qui a vu une forte participation de lâĂ©lectorat. Par cette ratification populaire, HaĂŻti fut dotĂ©e dâune loi-mĂšre qui aurait dĂ», en principe, guider toutes les actions et les pensĂ©es politiques.
2.- Les élections qui auraient dû se tenir durant la journée du 29 novembre furent sabotées tÎt dans la matinée de ce dimanche suite à la violence et une tuerie dans une école nationale (Argentine Bellegarde) de Port-au-Prince. Ces élections, les premiÚres de l'aprÚs-Duvalier, étaient organisées par le Conseil électoral, un organisme indépendant créée par la Constitution du 29 mars. Elles furent simplement annulées. Le conseil électoral fut remplacé par un autre composé de membres loyal aux militaires.
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Entre ces deux Ă©vĂ©nements, HaĂŻti connut, des incendies criminels (le marchĂ© salomon Ă Port-au-Prince, le magasin dâEmmanuel Ambroise, un membre du CEP d'alors, l'Imprimerie le Natal alors chargĂ©e de prĂ©parer les bulletins de vote), plusieurs actes de violence, perpĂ©trĂ©s par les militaires ou des commandos armĂ©s Ă leurs soldes. Mentionnons deux exemples Ă©coeurants:
1.- Le massacre des petits paysans de Jean-Rabel et de Beauchamps (7e section de Port-de-Paix / Nord-ouest) perpétué le 23 juillet par une collation des grands propriétaires terriens de la zone dont les Lucas et Poitevien).
2.- L'assassinat en plein jour de Me Yves Volel, un ancien officier des Forces ArmĂ©es dâHaĂŻti et leader du Rassemblement des dĂ©mocrates chrĂ©tiens). Il fut devant le quartier-gĂ©nĂ©ral de la Police de Port-au-Prince avec un exemplaire de la constitution Ă la main le 13 octobre 1987.
1.- Le rĂ©fĂ©rendum sur la nouvelle constitution (29 mars) qui a vu une forte participation de lâĂ©lectorat. Par cette ratification populaire, HaĂŻti fut dotĂ©e dâune loi-mĂšre qui aurait dĂ», en principe, guider toutes les actions et les pensĂ©es politiques.
2.- Les élections qui auraient dû se tenir durant la journée du 29 novembre furent sabotées tÎt dans la matinée de ce dimanche suite à la violence et une tuerie dans une école nationale (Argentine Bellegarde) de Port-au-Prince. Ces élections, les premiÚres de l'aprÚs-Duvalier, étaient organisées par le Conseil électoral, un organisme indépendant créée par la Constitution du 29 mars. Elles furent simplement annulées. Le conseil électoral fut remplacé par un autre composé de membres loyal aux militaires.
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Entre ces deux Ă©vĂ©nements, HaĂŻti connut, des incendies criminels (le marchĂ© salomon Ă Port-au-Prince, le magasin dâEmmanuel Ambroise, un membre du CEP d'alors, l'Imprimerie le Natal alors chargĂ©e de prĂ©parer les bulletins de vote), plusieurs actes de violence, perpĂ©trĂ©s par les militaires ou des commandos armĂ©s Ă leurs soldes. Mentionnons deux exemples Ă©coeurants:
1.- Le massacre des petits paysans de Jean-Rabel et de Beauchamps (7e section de Port-de-Paix / Nord-ouest) perpétué le 23 juillet par une collation des grands propriétaires terriens de la zone dont les Lucas et Poitevien).
2.- L'assassinat en plein jour de Me Yves Volel, un ancien officier des Forces ArmĂ©es dâHaĂŻti et leader du Rassemblement des dĂ©mocrates chrĂ©tiens). Il fut devant le quartier-gĂ©nĂ©ral de la Police de Port-au-Prince avec un exemplaire de la constitution Ă la main le 13 octobre 1987.
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