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⚓ 2013


2013, année de la diaspora :
L’annĂ©e 2013 s’est rĂ©vĂ©lĂ©e celle de la diaspora. Des personnalitĂ©s d’origine haĂŻtienne de tous les champs d’action ou professionnels ont fait parler d’elles.
Dans le Massachusetts, Linda DorcĂ©na Forry a Ă©tĂ© Ă©lue sĂ©natrice dans la lĂ©gislature de cet État amĂ©ricain. En Floride, Lucie Tondreau devint la cheffe exĂ©cutive de North Miami. Au QuĂ©bec, Jocelyn FrĂ©dĂ©rique Gauthier fut la premiĂšre femme noire d’origine haĂŻtienne Ă  occuper un siĂšge au conseil municipal de la Ville de Laval. Toujours au QuĂ©bec, Danny LaferriĂšre a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie Française.
Alors qu’en Haiti on piĂ©tine ou sĂšme la pagaille:
Pas d’élection pour le renouvellement du tiers du SĂ©nat, malgrĂ© la mise en place, le 19 avril, de ce qu’ils ont appelĂ© le CollĂšge transitoire du Conseil Électoral. Ce nouvel organisme chargĂ© d’organiser les Ă©lections a Ă©tĂ© crĂ©Ă© aprĂšs plusieurs mois de nĂ©gociations entre les trois branches de Gouvernement. Le parlement avait pris sept mois pour nommer ses trois membres Ă  ce Conseil Ă©lectoral.
Le gouvernement procéda au remplacement de la quasi-totalité des élus locaux autorités dont le mandat avait expiré en 2011, les remplaçant uniquement par des proches du gouvernement ou sympathisants.
Un petit groupe d'anciens militaires manifestÚrent à Port-au-Prince le 18 mai, jour du Drapeau, pour demander la remobilisation des Forces armées démobilisée en 1995.
Des anciens présidents devant la justice :
AprĂšs 14 ans, la justice sembla s’intĂ©resser Ă  nouveau au meurtre du journaliste Jean Dominique, assassinĂ© devant sa station de radio au matin du 3 avril 2000. En fĂ©vrier 2013, les anciens prĂ©sidents RenĂ© PrĂ©val, qui avait laissĂ© le pouvoir en 2011, et Jean-Bertrand Aristide, qui retourna au pays en mars 2011, ont comparu devant le tribunal pour rĂ©pondre aux questions relatives au meurtre. Le fait que ces deux comparutions n’aient pas troublĂ© l’ordre public signalait un certain degrĂ© de stabilitĂ©.
Choléra et compensation :
En novembre 2011, l’institut pour la Justice et la DĂ©mocratie en HaĂŻti et le Bureau des Avocats Internationaux dĂ©posĂšrent une plainte directement auprĂšs de l’ONU au nom de 5 000 victimes du cholĂ©ra qui avait accusĂ© la MINUSTAH d'ĂȘtre la cause immĂ©diate de leur maladie. Dans la plainte, les deux entitĂ©s reprĂ©sentant les victimes demandaient l'installation d'un systĂšme national d'eau potable et d'assainissement, une compensation financiĂšre pour chaque victime et des excuses publiques de l'ONU. En fĂ©vrier 2013, l'ONU informa les victimes, par lettre, que les rĂ©clamations n'Ă©taient pas « recevables », citant une Convention sur les privilĂšges et l'immunitĂ©s de l'ONU.
Toutefois, en octobre 2013, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait déclaré publiquement que les victimes du choléra devraient recevoir une compensation. Une déclaration restée sans suite.
Relation avec la RĂ©publique Dominicaine :
Si l’annĂ©e 2013 a Ă©tĂ© l’annĂ©e de la diaspora, aucune bonne nouvelle ne venait du territoire de l’Est. En effet, nos compatriotes en RĂ©publique Dominicaine furent la cible d’une dĂ©cision du Tribunal Constitutionnel de ce pays enlevant leur nationalitĂ© Ă  des milliers de Dominicains d’origine haĂŻtienne, ce qui dĂ©boucha sur des expulsions de masse incluant des Dominicains de peau noire.

⚓ 2012


L’annĂ©e 2012 est marquĂ© par des faits politiques d’importance.


Des compatriotes, survivants du tremblement de terre de janvier 2010, vivaient encore sous les tentes


Certains membres de la force multinationale de l’ONU, responsable de la rĂ©introduction du cholĂ©ra en HaĂŻti continuaient de dĂ©frayer les chroniques par leurs actes immoraux (viol de mineurs, violence et abus de pouvoir).


En fĂ©vrier le Premier ministre Garry Conille dĂ©missionna, quatre mois Ă  peine aprĂšs sa nomination. Il ne pouvait plus gĂ©rer les tensions entre plusieurs de ses ministres ouvertement divisĂ©s sur une enquĂȘte lancĂ©e par le SĂ©nat sur la nationalitĂ© des membres du gouvernement, Haiti ne reconnaissant pas alors la double nationalitĂ©. Laurent Salvador Lamaute, son ministre des Affaires Ă©trangĂšres, le succĂ©da en mai.


Du cĂŽtĂ© du parlement, le mandat d’un tiers des sĂ©nateurs haĂŻtiens avait pris fin en mai. Et aucune Ă©lection n’a Ă©tĂ© organisĂ©e pour les remplacer.


Des anciens militaires occupĂšrent d'anciennes bases et autres bĂątiments des Forces ArmĂ©es (fĂ©vrier) suite Ă  la dĂ©cision du prĂ©sident Michel Martelly de ne pas rĂ©tablir immĂ©diatement l'armĂ©e haĂŻtienne, dissoute en 1995 aprĂšs des dĂ©cennies de graves violations des droits humains. L’intervention de la Police nationale haĂŻtienne (PNH), avec le soutien de la MINUSTAH, forces des Nations Unies, a pu mettre fin aux occupations illĂ©gales.

⚓ 2011


La communautĂ© internationale qui voulait remettre la prĂ©sidence Ă  un Haitien de leur choix n'avait pas lachĂ© prise. L'ancienne premiĂšre dame amĂ©ricaine devenue secrĂ©taire d'État voyagea en Haiti pour prĂ©senter l"option amĂ©ricaine au gouvernement du prĂ©sident PrĂ©val qui s'inclina. Jude CĂ©lestin, en deuxiĂšme position suite aux rĂ©sultats prĂ©liminaires de la fin de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente fut Ă©cartĂ© au profit de Michel Martelly.
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Le deuxiĂšme tout eut lieu le 20 mars mettant Mirlande Manigat face Ă  Michel Martelly.
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Entretemps, deux evénements firent la une de l'actualité d'alors. Les retours d'exil des anciens présidents Jean-Claude Duvalier (16 janvier) et Jean-Bertrand Aristide (18 mars).
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Joseph Michel Martelly, devint président d'Haiti succédant à René Préval, le 14 mai.
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Ce dernier eut du mal Ă  former son gouvernement:
Le nouveau parlement qui adopta plusieurs amendements constitutionnels dans une vague d'activité au cours de ses trois premiÚres semaines bloqua son premier choix à la primature (Daniel Rouzier). Plus tard, plus de la moitié du Sénat lui demanda rejeta son deuxiÚme candidat (Bernard Gousse). Finalement, un compromis fut trouvé autour de Garry Conille, qui installa son gouvernement le 18 octobre.

⚓ 2010


Aux premiers jours du mois de janvierde l'année 2010, on ne parlait que des défis électoraux, thÚme reccurent dû aux prochaines échéances des mandats législatifs et présidentiels. Les élections législatives avaient été prévues initialement pour le 28 février 2010 pour l'ensemble des 99 membres de la Chambre des députés et de 11 des 30 sénateurs.
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Et arriva le 12 janvier, avec, en fin d’aprĂšs-midi, un sĂ©isme de magnitude 7.
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Les HaĂŻtiens dĂ©couvrirent dans les heures et les jours qui suivent l’ampleur de la catastrophe qui dĂ©truisit plusieurs villes de l'Ouest et du Sud-Est dont Port-au-Prince. L’aide internationale a Ă©tĂ© rapide.
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Le premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives a quand mĂȘme eu lieu le 28 novembre 2010 avec un taux de participation faible (22,8% des Ă©lecteurs inscrits). Les rĂ©sultats prĂ©liminaires firent de Mirlande Manigat et Jude CĂ©lestin, les gagnants pour le second tour. Michel Martelly, le chanteur connu jusqu’alors pour ses postures vulgaires et meringues grivoises durant le carnaval, arrivĂ© en troisiĂšme position fut donc Ă©cartĂ©.
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L'ambassade des États-Unis intervint immĂ©diatement dĂ©clarant qu’elle est "concernĂ©e" par des rĂ©sultats prĂ©liminaires officiels "incompatibles avec les rĂ©sultats" de divers observateurs nationaux et internationaux ; une intervention qui semblait ĂȘtre le signal de dĂ©clenchement de manifestations violentes des partisans de Martelly qui accusaient alors le CEP de fraude en donnant Ă  Jude CĂ©lestin, un poulain du prĂ©sident RenĂ© PrĂ©val, une avance sur leur candidat.
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L’OEA, qui avait dĂ©jĂ  semĂ© la pagaille aprĂšs les Ă©lections lĂ©gislatives de 2000, revint Ă  la charge et renversa les rĂ©sultats donnant la deuxiĂšme place au chanteur. Pour forcer le prĂ©sident PrĂ©val Ă  se plier aux dĂ©cisions de l’OEA, les États-Unis et les certains donateurs commencĂšrent Ă  exercer de fortes pressions sur son gouvernement en invoquant la rĂ©vocation de visas de fonctionnaires haĂŻtiens et la rĂ©Ă©valuation de l'aide Ă  HaĂŻti.
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Les Haïtiens déjà tendus par le désastre du 12 janvier, terminÚrent l'année avec de nouvelles préoccupations: La crise électorale et le choléra réintroduit en Haiti par un contingent de casques bleux appartenant à la MINUSTAH.

⚓ 2008


AprĂšs l’élection prĂ©sidentielle de 2006 et les Ă©lections locales qui ont suivi, HaĂŻti commençait Ă  avoir un semblant de stabilisation, malgrĂ© le taux Ă©levĂ© de criminalitĂ© et des problĂšmes chroniques en matiĂšre de droits humains.
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Les dĂ©fis auxquels le gouvernement PrĂ©val/Alexis Ă©tait confrontĂ©, furent aggravĂ©s par une hausse des produits alimentaires au niveau mondial. Des Ă©meutes de la faim Ă©clataient un peu partout dans le monde, et HaĂŻti ne fut pas Ă©pargnĂ©e. Au printemps 2008, des Ă©meutes, qui ont durĂ© plus d’une semaine et qui ont fait des morts, emportĂšrent le premier ministre Jacques Edouard Alexis. Il fut censurĂ© par le SĂ©nat, laissant le poste de Premier ministre vacant jusqu'Ă  l'entrĂ©e en fonction de MichĂšle Pierre-Louis au dĂ©but du mois de septembre.
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À la fin de l’étĂ©, en moins d’un mois, HaĂŻti fut frappĂ©e par quatre ouragans (Fay : 16 aoĂ»t 2008, Gustave : 26 aoĂ»t 2008, Hanna : 1er septembre 2008 et Ike : 6 septembre 2008) qui laissĂšrent des centaines de tuĂ©s, et plus de 150 000 dĂ©placĂ©s. Les dĂ©gĂąts causĂ©s aux infrastructures Ă©taient si importants qu’il a fallu des hĂ©licoptĂšres et des bateaux pour atteindre certaines parties du pays. On avait mĂȘme fait courir le bruit que l’Île de la Tortue Ă©tait engloutie, ce qui Ă©tait faux.
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L’annĂ©e se termina dans la peur de nouvelles Ă©meutes avec, encore sur le terrain, la prĂ©sence de la force multinationale appelĂ©e MINUSTAH dont le mandat avait Ă©tĂ© renouvelĂ© en octobre (Voir: United Nations. Resolution S/RES/1840, 14 October 2008)

⚓ 2006


L’annĂ©e dĂ©bute avec la languissante prĂ©occupation Ă©lectorale. Les Ă©lections qui auraient dĂ» se tenir Ă  la fin de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente ont Ă©tĂ© renvoyĂ©es au fĂ©vrier, et l’ancien prĂ©sident, RenĂ© PrĂ©val (1996-2001) fut Ă©lu aprĂšs qu’on ait essayĂ© de la forcer Ă  se rendre au deuxiĂšme tour avec un autre ancien prĂ©sident, Leslie François Manigat (fĂ©vrier – juin 1988). Suite aux protestations de ses partisans on dut admettre sa victoire au premier tout.
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Il prĂȘta serment le 14 mai et fit quelques semaine plus tard de Jacques Edouard Alexis son premier ministre.
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Une nouvelle législature (la 48Ú) entra également en fonction. Elle était formée des députés et sénateurs élus le 7 février et le 21 avril et de sénateurs élus précédemment.
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Le 7 janvier, le commandant militaire de la force multinationale (MINUSTAH), Urano Teixeira Da Matta Baccellar, fut retrouvĂ© mort dans son hĂŽtel. L’ONU attribua ce dĂ©cĂšs Ă  un suicide.

⚓ 2005


DeuxiÚme année du gouvernement intérimaire Alexandre/Latortue et de la présence de la MINUSTAH sur le territoire.
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La situation des droits humains fut catastrophique : exĂ©cutions sommaires de ceux accusĂ©s d’ĂȘtre du parti Lavalas, violence dans les quartiers populaires, arrestation arbitraires. La prĂ©sence de la force multinationale de l’ONU (MINUSTAH), chargĂ©e d’aider les autoritĂ©s locales Ă  maintenir l’ordre, n’a pas empĂȘchĂ© ces violences. Au contraire, elle fut mĂȘme accusĂ©e de violer les droits des citoyens HaĂŻtien (Massacre Ă  CitĂ© Soleil le 6 juillet). Son mandat a Ă©tĂ© renouvelĂ©e Ă  la fin du mois de juin et, ce, jusqu’en fĂ©vrier 2006.
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Des Ă©lections prĂ©sidentielles, lĂ©gislatives et locales auraient se tenir Ă  la fin de l’annĂ©e, mais furent renvoyĂ©es aux premiĂšres semaines de l’annĂ©e suivante. Les observateurs avaient dĂ©jĂ  relevĂ© de nombreuses irrĂ©gularitĂ©s dans les prĂ©paratifs et des mesures d’exclusion sans raisons.
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Le 19 fĂ©vrier, dans la prison centrale de Port-au-Prince ou se trouvaient dĂ©tenus de nombreuses personnalitĂ©s politiques eut lieu une Ă©vasion massive. Plusieurs dignitaires dont l’ex-Premier ministre Yvon Neptune et l’ancien ministre de l’IntĂ©rieur Jocelerme Privert, se retrouvĂšrent malgrĂ© eux dans la rue. Ces derniers ont Ă©tĂ© de nouveau ramenĂ©s Ă  la prison. Mais plusieurs Ă©vadĂ©s inculpĂ©s de meurtre ne furent pas rĂ©-apprĂ©hendĂ©s.

⚓ 2004


Aux premiers jours de l’annĂ©e 2004, les HaĂŻtiens continuent Ă  subir les consĂ©quences des multiples crises des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.
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Des organisations dites de la SociĂ©tĂ© civile alliĂ©es aux forces extrĂ©mistes de la communautĂ© internationale, comme l'International Republican Institute (IRI) continuent Ă  mener campagne contre le gouvernement Aristide/Neptune. Refusant toute nĂ©gociation mĂȘme sous les auspices de l’OEA, elles finissent par faire appel Ă  des groupes paramilitaires pour hĂąter le dĂ©part du prĂ©sident Aristide.
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Louis Jodel Chamblain, un sergent de l’armĂ©e dĂ©mobilisĂ©e, qui avait pris refuge en RĂ©publique Dominicaine en 1994 et qui avait Ă©tĂ© jugĂ©e in absentia pour le meurtre de l’homme d’affaire, Antoine IzmĂ©ry (11 septembre 1993) et le massacre de Raboteau, quartier populaire des GonaĂŻves (22 avril 1994), revint en Haiti.
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Guy Philippe, un officier de l’armĂ©e dĂ©mobilisĂ©e, qui avait intĂ©grĂ© la Police nationale et s’était rĂ©fugiĂ© en RĂ©publique Dominicaine suite au coup manquĂ© d’octobre 2000, revint Ă©galement en HaĂŻti Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e d’insurgĂ©s. Il s’allia Ă  Chamblain et Ă  l’ArmĂ©e cannibale des GonaĂŻves dont les tentacules s'Ă©tendaient sur toute la ville ville.
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Les insurgés saisirent plusieurs villes dans le Nord et le Centre et se disaient en marche vers Port-au-Prince.
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A l’étranger la propagande anti-Aristide s’amplifiait grĂące aux hommes d’IRI.
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Au matin du dimanche 29 fĂ©vrier, l’ambassadeur amĂ©ricain se rendit au domicile d’Aristide pour lui intimer l’ordre de partir dans un avion militaire se trouvant dĂ©jĂ  sur le tarmac de l'AĂ©roport de Port-au-Prince. Quelques heures aprĂšs ce dĂ©part, le prĂ©sident de la Cour de Cassation, fut choisi par les Ă©missaires Ă©tranger pour lui succĂ©der.
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Le premier ministre Yvon Neptune resta Ă  la primature jusqu’à la nomination (9 mars) par les dĂ©cideurs internationaux de GĂ©rard Latortue, ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres du gouvernement Ă©phĂ©mĂšre de Leslie Manigat. Entretemps, une force de 1000 marine amĂ©ricains dĂ©barquĂšrent dans le pays, Il furent rejoints par des soldats français et Canadien.
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Peu de temps, Le Conseil de sĂ©curitĂ©, par le biais de la rĂ©solution 1529 (2004), autorisa le dĂ©ploiement d’une force multinationale intĂ©rimaire le 30 avril 2004. Le 1er une rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© (1542, 2004) crĂ©a la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en HaĂŻti (MINUSTAH) qui fut immĂ©diatement dĂ©ployĂ©e.
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Le gouvernement intĂ©rimaire d’Alexandre qui avait promis d’organiser les Ă©lections gĂ©nĂ©rales Ă  la fin de l’annĂ©e mit sur pied 2 conseils Ă©lectoraux. Mais les Ă©lections n’ont pas eu lieu.
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Le gouvernement mit aux arrĂȘts un certain nombre de personnes apparemment impliquĂ©es dans un meurtre qui eut lieu en fĂ©vrier Ă  Saint Marc. L’ancien premier Yvon Neptune fut du nombre (arrĂȘtĂ© le dimanche 27 juin 2004). En aoĂ»t 2004, dans un revers critique pour la justice, un jury acquitta l'ancien chef paramilitaire, Louis Jodel-Chamblain et l'ex-capitaine de la police militaire, Jackson Joanis, du meurtre d'Antoine Izmery en 1993.
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Et dire que l’annĂ©e 2004 fut l’annĂ©e du Bicentenaire de l’indĂ©pendance.

⚓ 2002


Le gouvernement haĂŻtien qui estima le montant total de la dette de la dette de l'indĂ©pendance Ă  21 milliards de dollars, annonça son intention de rĂ©cupĂ©rer la dette. Le gouvernement français rejeta la demande du prĂ©sident Jean-Bertrand Aristide en dĂ©clarant la question rĂ©solue dans le TraitĂ© d'AmitiĂ© 1838 et les traitĂ©s ultĂ©rieurs. On connait la suite, Aristide a Ă©tĂ© renversĂ© en 2004 dans un coup d'Ă©tat soutenu par les États-Unis, le Canada et la France.

⚓ 2001


AprĂšs les Ă©lections controversĂ©es de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, Jean-Bertrand Aristide est investi pour un second mandat avec un parlement composĂ© majoritairement de ses partisans.
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Le prĂ©sident resta pourtant dans le collimateur des opposants soutenus par les Ă©lites traditionnelles et l’OEA.
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En juillet des hommes armĂ©s attaquĂšrent l’AcadĂ©mie de police, et en dĂ©cembre, une autre brigade tenta un coup en essayant d’entrer au palais national. L’opposition devint alors la cible des partisans du gouvernement, mais elle ne dĂ©mordit pas.
 

 

 

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Date de création: 25 juin 2013
Dernière mise à jour: 3 mars 2024

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