Textes et Documents » Catégorie : Société

📂 L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) Salue le départ d’un citoyen de marque

Texte reçu le 28 juin 2014

Logo de l'OPLLe Comité exécutif national de l’OPL apprend avec peine la nouvelle du décès du Professeur Leslie François Saint Roc Manigat. Ancien Secrétaire général et fondateur du parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), historien-politologue réputé, il a projeté, par la publication d’ouvrages importants, un éclairage lumineux sur le fait sociopolitique haïtien et latino-américain.

Nous devons au Professeur Manigat la gratitude d’avoir contribué particulièrement à la formation de plusieurs générations de socioprofessionnels tant en Haïti qu’à l’étranger. Figure proéminente de la scène politique haïtienne, l’histoire immédiate et inachevée de notre chère Haïti retiendra que le coup d’État dans la nuit du 19 au 20 juin 1988 contre le Président Manigat marquera l’impossible modernisation par le haut de ce « singulier petit pays ». (suite…)

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📂 Cynisme et opportunisme à outrance

Le cyniqueOn dit toujours qu’il faut être un cynique pour faire de la politique. Cet adage résume bien un des événements majeurs des premiers jours de ce mois de juin.

Une rencontre entre la présidence et les leaders du sénat s’est terminée sans que les partis aient trouvé une solution aux problèmes qui motivaient le déplacement, avec les représentants de chaque groupe s’invectivant et rejetant, sur les ondes, le blâme sur l’autre. Ce que le peuple a compris, c’est que les deux partis s’y sont rendus sans aucune intention de négocier les points litigieux sur les prochaines élections, l’organisme chargé de les organiser et l’Accord dit d’ « El Rancho ».

La rencontre prouve que le cynisme qui habite le cœur de nos politiciens continue à se scléroser. Elle cache également quelque chose de beaucoup plus dangereux pour la nation. Nos élus, aux postes les plus élevés de l’État, sont incapables de prendre par eux-mêmes des décisions en se laissant guider uniquement par la perspective du bien commun, le rétablissement de la souveraineté de la nation et une amélioration de la situation chaque jour plus grave de la majorité vulnérable. (suite…)

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📂 A la recherche de vrais leaders

leadersDe mon petit coin, loin du patelin, j’observe les actions et écoute attentivement les déclarations quelquefois tonitruantes de ceux qui sont devenus, par un heureux hasard ou grâces aux fantaisies des puissants de l’international, nos leaders. Ils sont les responsables, à divers niveaux, d’un pays exsangue, en proie à toutes les misères. Et si, de temps en temps, ils font semblant de prêter attention à cette misère en offrant des palliatifs à travers des programmes sociaux sans lendemain et bien souvent humiliants pour les bénéficiaires, ils ne se préoccupent que leur propre avenir politique ou, dans certains cas, de leur survie.

Voyons un peu certains comportements retenus depuis le début de l’année. Ils viennent :

  • De ceux qui s’attachent à leurs nouveaux privilèges n’hésitant pas à se comporter quotidiennement en caméléon et au gré des fantaisies de leurs commanditaires.
  • De ceux qui, pour plaire, font miroiter, sans état d’âme, la perspective d’élections, alors que le peuple se fiche pas mal de ses joutes, sachant bien que son choix ne sera pas respecter et que quelqu’un, en fin de compte, lui sera imposé.
  • Des éternels opposants qui veulent revenir au principe du « rache manyòk » oubliant les expériences du passé et sans présenter une alternative.

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📂 Tu me manques, maman!

Chère maman,

maman_vignetteVoilà déjà trois ans et six mois que tu nous as quittés répondant ainsi au dernier appel du Créateur. Il m’a été, depuis cette fatidique soirée, impossible de suivre les conseils évangéliques qui nous recommandent de « laisser les morts ensevelir les morts ». Tu continues de monopoliser cette part de ma pensée qui t’a toujours appartenu. Et chaque année, à pareille époque, l’intensité de cette pensée s’accroit considérablement, devenant par moments douloureux et insupportable.

Tu me manques, maman! (suite…)

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📂 Un peuple pris au piège

Minustah au palais des ministeresC’était un dimanche matin. Une date qui ne revient que chaque quatre ans. Les Haïtiens apprenaient alors que le président Jean-Bertrand Aristide dont la seconde non-consécutive élection en novembre 2000 a été contestée par plusieurs secteurs formant une frange de la société civile, venait de laisser le pays avec sa famille.

Ce fut alors une victoire pour ces secteurs qui, en plus de leur turbulence sur place, ne s’étaient pas ménagés, faisant même le pied de grue dans les couloirs des ambassades, pour se rallier les conservateurs de l’international et supportaient même financièrement les groupes armés. Leur but était d’une simplicité viscérale: Le départ d’Aristide. Leur contrat social n’incluait aucun plan pour l’après-Aristide.

De donner suite à leur demande, les grands frères du Nord et la France s’en sont alors chargés en nous imposant un président soumis et un premier ministre dépoussiéré de la diaspora. (suite…)

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