Textes et Documents » Catégorie : Société

📂 Message de François Nicolas Duvalier au peuple Haitien

A Washington en juin 2018 Général Taylor, prochain directeur avec le Général Taylor directeur du Collège Inter-Américain de Défense.

Une adresse de François Nicolas Duvalier, petit-fils de François Duvalier (1907-1971) et fils de Jean-Claude Duvalier (1951-2014), au peuple Haïtien suite aux protestations violentes de la fin de semaine du 6 juillet.Est-ce une façon pour lui de faire une entrée officielle et remarquée dans l’arène politique d’Haiti. L’avenir le confirmera.

Rappelons que trois semaines auparavant il se trouvait à la capitale américaine où il avait assisté au siège de l’OEA à la cérémonie de collation de diplômes de la classe 57 du Collège Inter-américain de Défense où trois commissaires de la Police Nationale d’Haiti (PNH) se trouvaient parmi les diplômés.

Était-il simplement un invité d’un des diplômés ou représentait-il la PNH ou le gouvernement haïtien?

Le message suivant a été lu et le video posté sur sa page Facebook le 13 juillet.
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📂 …Et le peuple paie et payera les pots cassés

Photo AP / D. Nalio CheryChaque fois que des organismes ou institutions internationaux interviennent chez nous pour nous faire des exigences qui, d’après leurs représentants, nous aideront à assainir nos finances ou réparer notre structure politique, la pagaille s’ensuit. Et le peuple paie les pots cassés.

Pour illustrer cette observation, revenons aux interventions en Haiti de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) pendant les trois dernières décades.

En 1986, après le départ du président Jean-Claude Duvalier, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) s’insurgèrent contre le taux de change fixe de notre gourde sur le marché formel et informel. Ses représentants conseillèrent au ministre des finances d’alors, Leslie Delatour, de libérer la monnaie nationale en la laissant fluctuer librement et sans aucune intervention de l’État. Ainsi débuta sa dégringolade. Elle passa, en moins d’un an, de 5 gourdes pour un dollar à 7,50 gourdes pour l’unité du billet américain. En 1989, il en fallait alors 12 gourdes. Aujourd’hui, Il faut en moyenne 66.00 gourdes pour obtenir en échange un dollar américain. (suite…)

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📂 D’un simple geste de courage à l’Altruisme

Ce vendredi 25 mai, nous avons eu l’opportunité d’assister à une cérémonie de collation de diplômes où 2733 jeunes d’une université de la ville de Boston célèbrent le couronnement de quatre années ou plus d’études et se préparent à intégrer, possiblement dans leur champ respectif, le marché du travail.

Perchés dans une loge, avec une formidable vue de l’arène sportive où se déroulait la cérémonie, nous avons remarqué que plusieurs des finissants portaient fièrement au-dessus de leurs bonnets de diplômés l’emblème national. Comme leurs parents et amis présents qui applaudissaient avec un sentiment de soulagement cette étape importante dans la vie de leur fils et filles ou de leurs amis, nous éprouvions, à leur égard, un sentiment de grand respect induit d’une fierté patriotique. Nous applaudissions donc leur courage à un moment où les émigrants et les enfants des immigrants sont pris pour cibles par ceux qui se disent « de souche », où certains de nos compatriotes déambulent, avec sur la tête, cette épée de Damoclès, parce que, admis à titre de protégés.

Un simple geste de courage mais qui affirme clairement leur origine, et par là, expose la caricature désobligeante que certains font de nous, Haïtiens. (suite…)

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📂 Faisons également attention à ce qui se passe ailleurs

Ces derniers jours, Haïti revient à la une dans les colonnes des quotidiens internationaux avec le scandale sexuel autour de la confédération d’ONGs nommée Oxfam(1). Je me demande bien si ce scandale, qui mit en cause ses employés de cet organisme brittanique, et non des moindres(2), atteindrait une telle ampleur si les Haïtiens faisaient attention à “ce qui se passe ailleurs”, menaient les enquêtes sur les organismes qui veulent s’établir en Haiti et les individus qui font de notre précieuse terre, un lieu de prédilection pour leurs « activités à caractère humanitaire ».

Oxfam ne fut pas le premier organisme international dont les employés ou les cadres profitent de la misère du peuple pour donner libre cours à leurs bas désirs, pour corrompre et détruire moralement nos jeunes.

De 2004 à leur départ en 2017, des soldats de la Minustah, cette force politico-militaire de l’ONU, avaient abusé des enfants, des jeunes des deux sexes en profitant de notre situation de vulnérabilité(3). Ils sont même responsables de la réapparition sur le territoire national du choléra qui continue à terrasser nos compatriotes(4). (suite…)

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📂 Pour un carnaval où l’art côtoie la bienséance

La nouvelle tomba en mi-semaine : Le groupe musical de Joseph Michel Martelly est exclu du défilé carnavalesque des Gonaïves [Voir note] devant se dérouler du 2 au 4 février.

C’est une décision qui a demandé, de la part du Comité organisateur du carnaval de la Cité de l’indépendance, beaucoup de courage. Mais Les habitants des Gonaïves sont connus pour leur courage. Et encore une fois, nous les applaudissons.

Certains voudraient voir dans cette exclusion, une position politique. Pour nous, elle reflète plutôt un désir des membres du Comité de se présenter en « agents de moralité » dans une société où la désintégration morale est visible dans tous les centres urbains. Pour ce, ils refusent d’accepter la grivoiserie et l’obscénité comme parties intégrantes des festivités carnavalesques qui devraient, en principe, être une fête projetant la culture haïtienne dans ce qu’elle a de singularité, et où les familles se divertiraient sainement tout en se délectant des œuvres musicales bien balancées, tout en admirant les motifs allégoriques des chars, masques et autres déguisements originaux. (suite…)

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