Textes et Documents » Catégorie : Fêtes et célébrations

📂 Nos Vœux pour cet An de Grâce 2013…

Débute une nouvelle année : L’an de grâce 2013.

2013A ceux et celles qui ont visité notre site pendant les 366 jours qui viennent de s’écouler, à ceux et celles qui chaque jour nous font parvenir leurs commentaires par e-mail ou à travers les réseaux sociaux, à ceux et celles qui nous encouragent dans ce travail de longue haleine, à ceux et celles qui nous ont soumis leurs textes, aux compatriotes qui pensent souvent à nous et nous le font savoir en nous envoyant des publications, du matériel audiovisuels, ou simplement en partageant avec nous des information susceptibles de nous aider dans nos recherches ou d’intéresser nos visiteurs, NOS VŒUX LES MEILLEURS.

A nos compatriotes de la diaspora, nos vœux d’une année avec un peu MOINS DE DÉCEPTIONS dans le comportement de nos leaders politiques, de nos hommes d’affaires, de nos journalistes.
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📂 La Nuit de Noël

Un texte de Léon Laleau¹ publié la veille de Noël dans le quotidien Le Matin² édition du 24 décembre 1912.

 

Léon Laleau (1892-1979). Du journal Le NouvellisteParmi le bleu pailleté du soir, le vent apportant comme des ressouvenirs d’enfance et des parfums de nostalgiques ailleurs, dissémine en sonore ondulation la musique tumultueuse des cloches de Noël.

Le vent est léger et doux, si léger et si doux qu’il semble de l’infinie caresse qui s’éparse. Les vibrations des cloches sont enjouées, s’élargissent, emplissent l’éther et charrient jusqu’aux rives des lointains inaccessibles, un écho des effervescences de la ville sur laquelle, dans un tumulte de nonchalance exténue, la lune — une lune d’ouate glissant sur la ouate fuyante des nuages — laisse ruisseler ses diaphanéités pâlement bleues.

De partout fusent des exclamations allègres, des pleurnicheries sentimentales d’ivrognes, se mêlant au bruit sec du pétard et aux sifflements des feux d’artifices rayant l’air de leurs panaches de clarté pourpre.

Et nos rues, – longées de temps en temps par des formes aux teignons blancs, ou calfeutrés de redingotes qui se hâtent dans la direction de l’Église – sont piquées [sic] de petits fanaux de Noël qui, promenées par des mioches, vont, viennent, scintillent, se balancent. (suite…)

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📂 Un certain 18 mai: Marie-Claude Argnant…

Texte reçu le 18 mai 2012

Par Eddy Cavé
Marie-Claude Agnant 48 ans ans plus tardIl est dans l’histoire des peuples des dates dont on préserve la mémoire et qui inspirent chaque année une réflexion différente. Dates de victoires décisives comme Vertières, de catastrophes comme Waterloo, de tournants historiques comme le Bois Caïman. Le 18 mai 1803, jour où Catherine Flon aurait cousu à l’Arcahaie le premier drapeau haïtien, est une de ces dates. Des factions de l’armée indigène avaient déjà un drapea noir et rouge, mais Dessalines voulait d’un autre qui symboliserait l’union de tous les fils de la patrie. La petite histoire raconte que n’ayant pas de fil à sa disposition, Catherine Flon utilisa ses propres cheveux pour exécuter la commande.

Dans la vie des êtres humains, il y a aussi certaines dates qui ramènent régulièrement un lot de souvenirs heureux ou douloureux. Et quand elles coïncident avec des événements historiques, elles finissent souvent par perdre leur caractère individuel pour se fondre dans ces événements. Tel le geste frondeur, aujourd’hui oublié, posé le 18 mai 1964 devant un François Duvalier redouté de tous par Marie-Claude Argant, étudiante de première année à la Faculté de droit. (suite…)

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📂 18 mai 2012: Fête du drapeau

Texte reçu le 3 mai 2012

Pratt Vernio Memnon

L’avenir préoccupant de notre pays est dans tous les esprits. Ce 18 mai 2012, unissons nos volontés citoyennes pour que notre « l’union fait la force » ne soit pas seulement une identité historique, mais aussi et surtout une manière de vivre dont nous sommes fiers.

Quand on observe le drapeau haïtien, on remarque que sous les « armes de la République », les pères de la patrie ont inscrit « l’union fait la force ». L’idée fondamentale qui sous-tendait cette inscription était d’affirmer au monde entier que le succès ou la réussite d’un peuple est tributaire de sa volonté à mettre en commun toutes ses énergies pour transformer son rêve de nation en réalité. Pourtant deux cent neuf ans plus tard, après ce remarquable exploit jamais égalé dans l’histoire de l’humanité, les descendants de ces mêmes héros peinent à se donner des intérêts convergents, à articuler leurs talents et leurs compétences autour d’un objectif commun et surtout à saisir les opportunités pour bâtir un projet sociopolitique commun durable.

Aveuglés par nos intérêts personnels, embourbés dans d’interminables crises politiques, enfermés dans un snobisme intellectuel et une exclusion sociale, manipulés par des intérêts externes, déstabilisés par les perturbations climatiques et les catastrophes naturelles, nous nous sommes éloignés du rêve de grandeur et d’autonomie des pères de la patrie. L’urgence de la situation nous commande aujourd’hui d’aborder intelligemment, de manière significative et décisive la question fondamentale : comment mobiliser toutes les forces vives de la nation pour se réapproprier notre souveraineté nationale ? (suite…)

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📂 2012: Une année d’espoir

Une nouvelle année:

Tous les espoirs sont permis quoique, réalisme oblige, nous devons faire taire certains de ces espoirs et mettre une sourdine à d’autres. Espérons toutefois que cette année sera bien meilleure que celle qui vient de s’achever. Celle-ci, d’ailleurs fut bien meilleure que 2010, l’année de tous les malheurs(1) ; celle qui nous a fait tant pleurer et qui laisse dans nos cœurs une blessure encore saignante et, dans notre psyché, un traumatisme qui nous rend névrosés aux moindres caprices de la nature.

Pour la première fois depuis la présidence d’Élie Lescot, aucun de nos anciens chefs d’État constitutionnels vivent en exil, un signe que notre démocratie, quoiqu’imparfaite si on l’évalue à l’aune des pays aux longues traditions démocratiques, se porte bien. Les élections du début de l’année, quoique entachées d’irrégularités et organisées par un Conseil électoral longtemps décrié et récemment congédié, n’est aujourd’hui qu’un souvenir qu’il faut cependant tenir vivant pour éviter une aussi affreuse répétition. Le gouvernement, jusqu’à preuves du contraire, essaie finalement de redémarrer la machine. (suite…)

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