📂 Séïsme du 12 janvier: Edifices effondrés
📅 Texte publié le samedi 16 janvier 2010 à 10h24
♦ Archevêché de Port-au-Prince
♦ Bibliothèque de Léogâne: effondrée
♦ Bibliothèque de Petit-Goâve: fendue en deux (suite…)
Un communiqué de presse nous est parvenu ce matin. Il nous annonce la date et le lieu de la veillée funèbre et des obsèques de Père Gérard Jean-Juste décédé à Miami il y a exactement une semaine. (suite…)
Texte reçu le 4 décembre 2006
A tous nos frères et soeurs Haïtiens d’ici et d’ailleurs, et à tous les hommes de bonne volonté. Frères et Sœurs bien-aimés,
1. En ce début de l’Avent 2006, dans un contexte où notre peuple est soumis à une vague de violence aveugle et inhumaine, où notre Eglise elle-même connaît de dures épreuves, où notre environnement saccagé et brutalisé devient plus vulnérable que jamais, où nos concitoyens sont conviés aux élections, nous, Évêques d’Haïti, vous adressons ce message pastoral.
2. « Tu ne tueras point » (Ex. 20,13). C’est un commandement de Dieu. La vie humaine est sacrée parce qu’elle est don de Dieu. Malheureusement, nous constatons, aujourd’hui plus qu’en aucun temps, que cette vie est banalisée. Des hommes, des femmes et même des enfants sont traités comme des objets, négociés comme une marchandise. (suite…)
Texte reçu le 9 décembre 2005
2. Sœurs et frères bien-aimés,
La fête de Noël est celle d’un dénouement porteur d’une profonde transformation. Ce dénouement pressenti et annoncé par les prophètes est parvenu à son terme après une longue attente, au cours de laquelle le peuple juif a dû passer par le creuset de la souffrance.
3. Cette attente s’est concrétisée à Noël dans l’irruption de Dieu au cœur de l’histoire des hommes pour renouveler la condition de l’homme lui apporter la délivrance et le salut. Noël, c’est donc la fête de la promesse qui ne déçoit pas, la promesse du renouvellement, de la transformation, d’une renaissance annonciatrice d’une nouvelle vision des choses et du monde.
4. Dans cette optique, ne pouvons-nous pas souhaiter que la crise qui a tissé et secoué la vie nationale depuis de nombreuses années, tel un long cauchemar, ne soit pas une étape gratuite, vécue en vain? Ne pouvons-nous pas espérer que, grâce aux sacrifices et aux efforts consentis, échappant aux malheurs horribles qui pendaient sur nos têtes, nous n’ayons pas souffert pour rien? Ne pourrions-nous pas en tirer profit comme d’un enfantement douloureux? Car de toute crise bien gérée peut naître maturité, transformation, nouveau départ. (suite…)