Textes et Documents » Catégorie : Politique et gouvernement

📂 Diskou Jan Enri Seyan (Jean-Henry Céant) sou Sitiyasyon kriz la

Pèp Ayisyen,
Konpatriyòt nan tout 4 kwen peyi a,
Konpatriyòt ki nan dyaspora a,
Frèm ak Sèm yo :

Sa fè 10 jou depi peyi a ap viv yon moman difisil, yon moman ki bay anpil kè sote ;Sa fè 10 jou depi timoun yo paka ale lekòl, lopital yo paka bay laswenyay, gwo biznis ak ti biznis paka fonksyone ;

Sa fè 10 jou tou depi Leta ap pèdi anpil lajan. An menm tan tou, popilasyon an soufri anpil. Akòz wout ki bare, li paka jwenn dlo potab, li paka jwen manje, li paka jwenn gaz, li prèske pa jwenn kouran. Tout sa ki ka mennen nou dirèk dirèk nan yon grav kriz imanitè ;

Sa fè 10 jou depi kèk nan frè ak sè nou yo ap pèdi lavi yo nan sikonstans ki revòlte nou tout. Se avèk anpil kè sere m’ap pwofite voye senpati m pou tout kategori moun, espesyalman polisye ki tonbe yo.

Kòm papa pitit ki konn doulè paran, mwen voye yon panse espesyal pou manman jenn ti gason sa a, Roberto Badjo THELUSMA ki mouri devan lopital jeneral pandan li t’ap ede manman li nan ti aktivite komès li. Si m tounen 40 lane annaryè, mwen sonje tou kijan m te konn ede manman m nan komès vyann li t konn fè nan mache Kwabosal. Men Jodia mwen se Premye Minis, kidonk, pèsonn pa konnen kisa Roberto Badjo Thelusma te ka vin ye nan peyi sa a. (suite…)

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📂 Diskou Prezidan Jovnèl Moyiz (Jovenel Moïse) sou sitiyasyon kriz la

Une semaine après des manifestations qui ont pris chaque jour plus d’ampleur et qui reflètent le raz-de-bol du peuple devant la corruption qui gangrène le gouvernement, le président Haitien, Jovel Moise, après une semaine de silence déconcertant, décida finalement de prendre la parole en s’adressant en créole au peuple Haitien le 14 février.
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📂 Journée du 7 février: Saura-t-on un jour la vivre avec un sentiment de grande fierté?

© AP Photo/Dieu Nalio Chery
Port-au-Prince, 7 février 2019

Le jeudi 7 février marquait le 33è anniversaire du départ forcé du président Jean-Claude Duvalier et de sa famille, mettant virtuellement fin au duvaliérisme. Un anniversaire qui aurait dû être, sinon célébré, mais vécu avec un sentiment de fierté. Après tout, le duvaliérisme n’a pas été uniquement un ensemble de concepts politico-doctrinaux et nationalistes. Il a été une terrible approche de la gestion des affaires publiques caractérisée par l’élimination systématique des opposants, la corruption et l’établissement d’un règne de terreur sous couvert d’un nationalisme caricatural et de la promotion des masses.

Alors que les élites non-collaboratrices ou neutres assistaient impuissantes à la disparition ou à la mise en taule des leurs, les masses qui auraient dû être les principaux bénéficiaires du régime continuaient à croupir dans la misère, à se faire exploiter et à vivre dans la peur des sbires du régime, sans pouvoir penser à une porte de sortie, puisque la présidence, telle que conçue par François Duvalier et son héritier, Jean-Claude Duvalier, était à vie. (suite…)

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📂 Tout aussi coupable, mais avec un cœur qui saigne

Une rue de Port-au-Prince le 23 novembre 2018. Photo AP de Dieu NalioMon cœur saigne pour mon pays et pour sa capitale, Port-au-Prince, dont les rues s’apparentent ces jours-ci à une zone de guerre éprouvée, avec des fenêtres de grands magasins et de quelques banques cassées, des carcasses encore fumantes de véhicules et, dans certaines zones des corps gisant sur le sol. Les photos de policiers en treillis militaire brandissant des armes de guerre renforcent cette vision.

Mon cœur saigne pour mon pays où les institutions hier encore honorables deviennent chaque jour plus fragiles. Un pays qui se retrouve démuni de l’appui moral, juridique et de la vigilance que nombre de ces institutions lui pourvoyaient.

Il s’effrite, de ce fait. (suite…)

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📂 La souillure de nos dates les plus sacrées

Ces deux dernières décades, il est devenu presqu’une malsaine habitude de souiller les dates les plus sacrées de notre histoire en organisant, ces jours-là, des manifestations qui finissent toujours par se dégénérer laissant la place aux débordements, aux gaz lacrymogènes, aux pneus usagés enflammés et quelquefois à des corps gisant sur les trottoirs.

Qu’on se rappelle de la manifestation organisée par le Groupe 184 le 18 novembre 2003. Ses leaders se présentaient se présentaient alors comme le « de facto » opposition au gouvernement Aristide /Neptune.

Onze ans plus tard, deux manifestations avaient été organisées durant nos dates sacrées, pour dénoncer la « mauvaise gestion » de l’équipe Martelly/Lamothe. La première, le 17 octobre, jour de commémoration de l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, et la deuxième, le 18 novembre, date de la victoire décisive dans la marche de nos aïeux vers l’Indépendance. (suite…)

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