Textes et Documents » Catégorie : Politique et gouvernement

📂 Faisons également attention à ce qui se passe ailleurs

Ces derniers jours, Haïti revient à la une dans les colonnes des quotidiens internationaux avec le scandale sexuel autour de la confédération d’ONGs nommée Oxfam(1). Je me demande bien si ce scandale, qui mit en cause ses employés de cet organisme brittanique, et non des moindres(2), atteindrait une telle ampleur si les Haïtiens faisaient attention à “ce qui se passe ailleurs”, menaient les enquêtes sur les organismes qui veulent s’établir en Haiti et les individus qui font de notre précieuse terre, un lieu de prédilection pour leurs « activités à caractère humanitaire ».

Oxfam ne fut pas le premier organisme international dont les employés ou les cadres profitent de la misère du peuple pour donner libre cours à leurs bas désirs, pour corrompre et détruire moralement nos jeunes.

De 2004 à leur départ en 2017, des soldats de la Minustah, cette force politico-militaire de l’ONU, avaient abusé des enfants, des jeunes des deux sexes en profitant de notre situation de vulnérabilité(3). Ils sont même responsables de la réapparition sur le territoire national du choléra qui continue à terrasser nos compatriotes(4). (suite…)

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📂 Attitude socialement dangereuse

Jean François Copé, un homme politique français, disait qu’en politique, « il y a une part de langue de bois inévitable »; mais reconnaît immédiatement « qu’il y a une forme de langue de bois qui est insupportable ». Alors qu’il donnait en exemple celle « qui consiste à ne pas assumer ses convictions sur certains sujets »[1], nous ajouterions celle qui consiste à protéger ses intérêts et ceux de son clan au détriment des intérêts vitaux et de l’image de son pays.

C’est cette forme de langue de bois que le premier ministre haïtien, Jack Guy Lafontant, adopta le lundi 15 janvier dernier à Jérémie, quand il refusa d’abord de répondre aux questions des journalistes sur les propos insultants du chef de l’exécutif américain:

« Bon nou pa la jodya pou sa… »[2]

(suite…)

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📂 Le génocide d’octobre 1937

Il y a de ces anniversaires qu’on aimerait bien ne pas se rappeler, mais l’histoire parfois tenaille des décennies voire des siècles après, et on ne peut s’en empêcher. Se faisant, on garde, bien sûr, le mince espoir que notre génération ou les générations futures n’auront pas à vivre les événements qu’il nous peine à commémorer. Le génocide des Haïtiens en République Dominicaine, il y a 80 ans, en est un.

De la fin du mois de septembre et durant le mois d’octobre de 1937, des Haïtiens résidant en République Dominicaine tombèrent victimes d’un massacre montrant dans toute sa laideur la bassesse humaine, et qu’on peut facilement assimiler à un génocide. (suite…)

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📂 Texte de l’Intervention du Président Jovenel Moise à la 72ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU

Monsieur le Président,

Je voudrais, tout d’abord, vous adresser mes plus chaleureuses félicitations pour votre élection à la présidence de l’Assemblée générale,

Aujourd’hui, tous les regards se tournent légitimement vers l’Organisation des Nations Unies, dont la mission n’a jamais été aussi essentielle.

Il est donc nécessaire de poursuivre la réforme engagée depuis des années, en vue de mieux adapter notre Organisation aux réalités contemporaines, afin qu’elle puisse poursuivre efficacement les buts énoncés dans sa Charte fondatrice.

Je salue, à cet égard, la vision et le leadership du Secrétaire Général, Monsieur Antonio GUTERRES. Je souhaite que, sous sa direction avisée, l’Organisation maintienne le cap sur les engagements et initiatives susceptibles d’améliorer les conditions de vie de tous les habitants de la terre, de permettre de faire face aux menaces globales, de prévenir et de régler les conflits. (suite…)

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📂 Quand la diaspora dit NON.

Les députés de la 50è législature ont voté dans la nuit du 8 au 9 août, le projet de loi de finances 2017-2018, soumis au début de l’été par le gouvernement Jovenel / Lafontant. Peu de jours après son dépôt au Parlement, ce projet devenait le sujet de conversations animées dans les réseaux sociaux aussi bien dans la diaspora qu’en Haïti.

Les Haïtiens résidant légalement à l’étranger qui feraient appel aux institutions de l’état pour certains services auraient à payer un impôt minimum forfaitaire de Gdes 10,000.00, après avoir fourni la preuve qu’ils sont en règle avec le fisc de leur pays d’accueil. (suite…)

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