Textes et Documents » Catégorie : Histoire

📂 L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) Salue le départ d’un citoyen de marque

Texte reçu le 28 juin 2014

Logo de l'OPLLe Comité exécutif national de l’OPL apprend avec peine la nouvelle du décès du Professeur Leslie François Saint Roc Manigat. Ancien Secrétaire général et fondateur du parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), historien-politologue réputé, il a projeté, par la publication d’ouvrages importants, un éclairage lumineux sur le fait sociopolitique haïtien et latino-américain.

Nous devons au Professeur Manigat la gratitude d’avoir contribué particulièrement à la formation de plusieurs générations de socioprofessionnels tant en Haïti qu’à l’étranger. Figure proéminente de la scène politique haïtienne, l’histoire immédiate et inachevée de notre chère Haïti retiendra que le coup d’État dans la nuit du 19 au 20 juin 1988 contre le Président Manigat marquera l’impossible modernisation par le haut de ce « singulier petit pays ». (suite…)

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📂 Accord de El Rancho signé le 14 mars 2014: Texte intégral

L’accord politique dit d’El Rancho fut le résultat de plusieurs rencontres entre l’Exécutif, les membres du Parlement et des partis politiques sous les auspices de la Conférence épiscopale qui s’était soustraite de la plateforme « Religion pour La Paix »(1).

Cet Accord qui contient quatre parties et 14 articles fut signé le 14 mars 2014 par le président Joseph Michel Martelly, les présidents du Sénat et de la Chambre des Députés, Desras Simon Dieuseul et Steevenson Thimoléon, le facilitateur principal, le cardinal Chibly Langlois.

Reçu avec optimisme et salué par divers secteurs de la société civile d’Haïti et des instances internationales qui y voient une volonté des secteurs politiques représentés de sortir de la crise électorale, il n’est pourtant pas bien vu par des secteurs de la classe politique dont certains relèvent son caractère inconstitutionnel.


Signature de l'Accord de El RanchoVu la Constitution haïtienne;

Vu la Déclaration Universelle des droits de l’homme;

Vu la loi électorale du 27 Novembre 2013, publiée le 10 Décembre 2013;

Vu la loi portant formation, fonctionnement et financement des Partis politiques publié le 16 janvier 2014 ;

Vu le Protocole de Médiation adopté à l’Hôtel Karibe Convention Center le 22 janvier 2014 et signé à l’hôtel El Rancho le 24 janvier 2014 par la Médiatrice et les trois Parties à savoir : l’Exécutif, le Parlement, les Partis Politiques;

Considérant qu’au regard de la situation politique du pays, la Conférence des Évêques d’Haïti (CEH), dans sa note pastorale du 27 Septembre 2013, a proposé ses bons offices pour aider les acteurs politiques et ceux des Pouvoirs de l’État à dialoguer;

Considérant que cette proposition a été favorablement accueillie par le Président de la République ;

Considérant qu’après consultation, les trois Parties susdites ont accepté la médiation de la Conférence des Évêques d’Haïti; (suite…)

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📂 Un peuple pris au piège

Minustah au palais des ministeresC’était un dimanche matin. Une date qui ne revient que chaque quatre ans. Les Haïtiens apprenaient alors que le président Jean-Bertrand Aristide dont la seconde non-consécutive élection en novembre 2000 a été contestée par plusieurs secteurs formant une frange de la société civile, venait de laisser le pays avec sa famille.

Ce fut alors une victoire pour ces secteurs qui, en plus de leur turbulence sur place, ne s’étaient pas ménagés, faisant même le pied de grue dans les couloirs des ambassades, pour se rallier les conservateurs de l’international et supportaient même financièrement les groupes armés. Leur but était d’une simplicité viscérale: Le départ d’Aristide. Leur contrat social n’incluait aucun plan pour l’après-Aristide.

De donner suite à leur demande, les grands frères du Nord et la France s’en sont alors chargés en nous imposant un président soumis et un premier ministre dépoussiéré de la diaspora. (suite…)

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📂 Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine: Déclaration de Jimaní

Les représentants des Gouvernements de la République d’Haïti et de la République Dominicaine ont noté des avancées réalisées à l’issue de la deuxième réunion de la Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine; la première réunion ayant eu lieu le 7 janvier dernier.

Cette deuxième réunion témoigne de la qualité des relations entre les deux pays et leur volonté d’approfondir la coopération dans les domaines prioritaires de l’agenda bilatéral.

Les représentants des deux pays ont reconnu les progrès réalisés ainsi que le travail effectué par la Commission binationale de haut niveau.

La rencontre a eu lieu en présence des représentants internationaux, notamment du Chancelier de la République bolivarienne du Venezuela, Elias Jaua, que les deux Etats ont remercié pour son accompagnement.

La réunion a porté sur les questions touchant la migration, les douanes, la sécurité et l’environnement.

Les deux délégations ont signé des accords entre les institutions douanières, de l’agriculture, de l’environnement et de la lutte contre le trafic illicite de la drogue. (suite…)

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📂 Les silences de l’histoire contemporaine

Texte reçu le 15 décembre 2013

Par le Dr Jean L. Théagène

bishops_htS’il est du devoir d’une presse responsable de renseigner et d’informer , l’esprit avisé conçoit que cet enseignement suppose l’autorité de l’expérience et l’affirmation d’un savoir auquel nul ne peut s’y opposer.

Parce que l’Église catholique apostolique romaine, n’est pas exclusivement le fait du religieux et que le concours du laïque lui a toujours été précieux, à la manière de Blaise Pascal, dans Les Provinciales, donnant une leçon aux Jésuites en 1656, je me sens le devoir impérieux et pressant de donner la réplique aux contempteurs du Clergé indigène qui, affublés d’un anti-duvaliérisme rétrograde, ne s’embarrassent d’aucun scrupule pour cracher sur tout ce qui est beau, grand, et noble.

Bien avant le Concordat de 1860, les leaders de la Révolution de Praslin préconisaient l’urgence d’un clergé national. Si l’on se réfère à la correspondance du Père Eugène Tisserand, jusqu’au lendemain du Concordat, un secteur de l’opinion publique en faisait son cheval de bataille et même le Pouvoir haïtien, à des époques différentes, revenait sur la question du recrutement des membres du clergé indigène. C’était l’époque où la notion de patrie avait encore un sens pour l’Haïtien. (suite…)

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