Textes et Documents » Catégorie : Guerre de l’Indépendance

📂 Note de la Conférence Haïtienne des Religieux et des Religieuses sur le massacre de Pont-Sondé

Le jeudi 3 octobre 2024, Haïti a été le théâtre d’un nouveau massacre. Un groupe criminel appelé « Gran grif » qui a étendu ses tentacules venimeux sur une partie du Département de l’Artibonite en fut le responsable.

70 personnes, d’après les chiffres non officiels, ont été tuées et des dizaines d’autres blessées. Des maisons et véhicules ont été incendiés.

Cette brutalité a révolté les Haïtiens encore conscients et qui se dépensent chaque jour pour le bien-être de leurs concitoyens, dont les membres de la Conférence des Religieux et des Religieuses d’Haiti. Ces derniers qui ont fait sortir une note pour exprimer leur colère en appelant « à la conscience tant de ceux qui nous dirigent que de ceux qui sèment la terreur » pour, au nom du Seigneur mettre fin à ces actes de barbarie et à la précarité funeste qu’ils engendrent, se disent écœurés par ce déchaînement récurrent de violence.

Nous publions cette note telle que reçue.

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📂 Discours du premier ministre a.i. Ariel Henry à l’occasion du 218è anniversaire de la Bataille de Vertières

Monsieur le Directeur de Cabinet,
Messieurs les Secrétaires Généraux,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations de la société civile,
Mesdames, Messieurs de la presse parlée, écrite, télévisée et en ligne,
Mesdames, Messieurs, en vos Rang, Grade et Qualité,
Chères Concitoyennes, Chers Concitoyens,
Distingué(e)s Invité(e)s,
Mesdames, Messieurs,
Frè m ak sè m yo,

Chaque année, nous avons rendez-vous avec l’histoire : 18 novembre. C’est plus qu’un devoir de mémoire. Lequel peut nous aider à mieux comprendre le présent, mais aussi et surtout à mieux préparer l’avenir. En ce 218e anniversaire de la bataille de Vertières, il est venu le temps pour nous autres Haïtiennes, Haïtiens, de refaire l’histoire sous une autre forme.

Monument de vertières
Le monument érigé à Vertières près du Cap-Haitien

Photo d’archives

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📂 Être Dessalinien au XXIème siècle

Texte reçu le 27 juillet 2012

Par Jean Théagène

« Penser, n’importe comment, dire n’importe quoi procure toujours des satisfactions immédiates. A terme, quand les choses se tranchent, il vous faudra supporter l’insupportable. »

Franz Grillparzer

Jean L. theagene17 Octobre 1806 – 17 Octobre 2012 : Deux-cent six années de stupidité et de stupre depuis que le Génie de toute une race d’hommes patauge dans l’oubli coupable, l’indifférence crasse ou la finasserie trompeuse des tueurs de légendes ! Deux-cent six ans moins les quarante ans au cours desquels, les gouvernements de Pétion, de Boyer et des autres l’ont simplement ignoré ! Deux-cent six ans que ce Grand Général continue à hanter les coulisses de notre histoire comme pour nous rappeler notre impossibilité de concilier des valeurs de dignité, d’honnêteté, de prestige avec les petitesses et la cruauté de nos actes posés individuellement ou collectivement ! Deux-cent six ans de coprophilie historique qui continue à incommoder les narines immunisées des enfants du Pays Haïtien ! (suite…)
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📂 18 Novembre 2008: Et la trahison se perpétue…

Monument de vertières
Le monument érigé à Vertières près du Cap-Haitien
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Photo d’archives
18 novembre 1803 : la bataille décisive devant nous conduire à l’indépendance eut lieu dans cette région du département du Nord située à seulement deux ou trois kilomètres de l’entrée de la ville du Cap-Haïtien. Les officiers indigènes se sont alors jurés de vivre libres ou de mourir sur un sol qui désormais leur appartenait et qu’ils léguèrent fièrement à leurs descendants. Ce serment a été repris chaque année lors de la célébration de l’indépendance et ce, jusqu’à l’infamie de 1825(1). Antoine Dupré (1782 – 1816), le premier poète haïtien en date, l’immortalisa dans ces vers : (suite…)
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📂 Leclerc sur les déportations des indigènes

Dans ces moments de grandes tribulations, nous vous invitons à lire cette lettre de Leclerc (1) adressée au Ministre de la Marine, quelques mois seulement après le débarquement des troupes expéditionnaires à Saint-Domingue. Signalons qu’au moment de sa rédaction, le processus de déportations systématiques était déjà lancé, et tous ceux qui osaient se soulever contre la présence de cette force étaient qualifiés de brigands, devenant ainsi un condamné en sursis.


Au Quartier du Cap,

Le 29 Messidor (18 Juillet 1802)

Le Général en Chef au Ministre de la Marine

Citoyen Ministre,

Vous trouverez ci-joint la lettre originale que Toussaint écrivait au président de la commission de Constitution lorsqu’il apprit que nous nous disposions à reconquérir Saint-Domingue. Si le gouvernement français n’était pas parfaitement éclairé sur les venues de cet ambitieux, cette lettre servirait à fixer son opinion. (suite…)
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