📂 Lettre ouverte à Andrée Ferretti
📅 Texte publié le dimanche 15 décembre 2013 à 23h56
Texte reçu le 15 décembre 2013
Texte reçu le 15 décembre 2013
Texte reçu le 27 mai 2013
Mémoire d’encrier a le regret d’annoncer la triste nouvelle du décès de l’écrivain Raymond Chassagne, survenu tôt le lundi 27 mai à l’âge de 89 ans, suite à son hospitalisation sur la rive Sud de Montréal. Mémoire d’encrier présente ses condoléances à ses enfants, Alex, Karine et Boris.
Né le 13 février 1924 à Jérémie (Haïti), Raymond Chassagne est un ancien officier de l’Armée, qui a connu l’exil après un procès politique et une incarcération de neuf mois, dans les prisons de François Duvalier. Séjournant aux États-Unis de 1959 à 1966, et ensuite au Canada où il obtient un diplôme de maîtrise à l’Université McGill en 1975, avec un mémoire portant sur l’œuvre poétique d’Aimé Césaire. (suite…)
« En couronnant l’ensemble de votre oeuvre, le jury du Prix Athanase-David a fait preuve non seulement d’audace, le caractère de vos écrits étant littéraire et scientifique, mais aussi de clairvoyance, en reconnaissant la valeur du projet poétique qui vous habite ainsi que la vision du monde qui vous a conduit à cheminer sur la voie du déracinement, entre Haïti et le Québec, terme que vous avez défini comme le propre de la condition postmoderne.
Administrateur et vice-président de l’UNEQ (Union des écrivaines et écrivains québécois) entre 1993 et 2003, vous nous donnez l’exemple d’un écrivain engagé dans son écriture auprès des siens et des plus démunis de la société. Pour tout cela, nous vous remercions sincèrement et vous souhaitons de poursuivre votre création dans les meilleures conditions possibles. »
Danièle Simpson, présidente, UNEQ
Texte reçu le 11 novembre 2011
courtoisie d’Alix Renaud et de Denise Bernhardt,
SPF – Déléguée pour Haïti
Texte reçu le 7 novembre 2011
Par Robert Berrouet-Oriol (1)
Le Prix du Québec / Prix Athanase-David 2011 (2), le plus prestigieux prix littéraire du Québec, sera décerné le 8 novembre prochain à la Salle du Conseil législatif de l’Hôtel du Parlement, dans la ville de Québec, au poète, psychiatre et essayiste Joël DES ROSIERS pour l’ensemble de son oeuvre. Le Prix Athanase-David a été créé en 1977 lorsque, « pour refléter la richesse et l’essor de l’activité culturelle, artistique et scientifique dans la société québécoise », le gouvernement a instauré les fameux « Prix du Québec ». Le Prix Athanase-David est l’un des douze Prix nationaux que le Québec accorde chaque année dans des domaines tels que les arts visuels (Prix Paul-Émile-Borduas), les sciences naturelles et le génie (Prix Marie-Victorin), la promotion de la langue française (Prix Georges-Émile-Lapalme) la création ou le développement d’institutions de recherche ou l’administration et la promotion de la recherche (Prix Armand-Frappier). (suite…)
L’écrivain Gary Klang a été doublement honoré le samedi dernier, 29 octobre 2011, par la Kabylie (Algérie), via la troupe la Traversée, d’une part ainsi que par le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le Gouvernement québécois.
Ces hommages amplement mérités rejaillissent sur Haïti et toute la littérature haïtienne.
Ci-après l’hommage de Karim Akouche de la Traversée.
Texte reçu le 1er novembre 2011,
Courtoisie d’Alix Renaud et de Denise Bernhardt, SPF – Déléguée pour Haïti
À qui veut définir mon ami, mon frère, Gary Klang, je demande que l’on retienne au moins deux grâces, celle de la langue et celle du sens. Sa plume est ciselée. Sa verve est sagace. Avec une dextérité singulière, il a trempé sa plume dans le soleil, le sang et larmes de son île. Non, sans aucune tristesse, car, il a su marier tour à tour, et avec brio, la force poétique d’Apollinaire, la noirceur de Céline, l’humour grivois, mais attendrissant, de Rabelais et l’absurde de Camus.
Depuis son premier recueil, Ex-île, jusqu’à son dernier, Toute terre est prison, en passant par ses romans, L’île aux deux visages, œuvre de référence pour qui veut comprendre la grandeur et la décadence
de l’île, L’adolescent qui regardait passer la vie, son essai, Je ne veux pas mourir chauve à Montréal, son recueil de nouvelles, Kafka m’a dit, et bien d’autres livres que je ne citerai pas ici, Gary a su combiner les mots, inventer des concepts originaux et façonner des personnages insolites. (suite…)