Textes et Documents » Catégorie : Forces de sécurité

📂 MINUSTAH: Corruption et arrogance

Des soldats Brésiliens de la Minustah
Des soldats du contingent brésilien de la Minustah (2010)

Ce dimanche 5 juin, des militaires appartenant aux forces de Nations-Unies en Haïti (MINUSTAH), se sont considérés au-dessus des lois du pays. Revenant d’un séjour aux États-Unis, ils ont refusé de se soumettre à l’inspection douanière obligatoire à l’aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince, et ont fait appel à leurs frères d’armes qui manu militari vinrent « interrompre le travail de vérification des douaniers, prendre [leurs] bagages et repartir avec [eux] »(1).

Imaginez le tollé que causerait les militaires Haïtiens qui agiraient de la sorte. Les sempiternels opposants y puiseraient leurs munitions pour blâmer et vilipender. Où sont-ils aujourd’hui? Ils sont devenus des observateurs prudent qui choisissent avec une extrême précaution leur bataille ne voulant pas perdre certains avantages. Il est beaucoup plus facile de questionner un arrêté présidentiel décrétant la fête de l’Ascension un jour de congé, que de s’attaquer aux puissantes forces qui nous humilient, mais détiennent le pouvoir des bourses. (suite…)

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📂 La Jordanie accueille les restes de ses cinq soldats

La Jordanie accueille  les restes de cinq soldats, membres de la Force Multinationale de l’ONU en Haiti, tués dans l’accident d’avion du 9 octobre qui fit 11 victimes font six Uruguayens.
  • Colonel Obeidallah Mawajdeh,
  • Lieutenant-Colonel Jihad Mheirat,
  • Lieutenant Bilal Abu Hjeileh,
  • Adjudant Amer Rawashdeh,
  • Major Mohammad Shorman

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📂 Le retour des Forces Armées d’Haiti, un impératif

Il y a près de 14 ans, les Forces Armées d’Haiti (FAD’H), cette institution remodelée durant l’occupation américaine et partiellement macoutisée durant les gouvernements des Duvalier, furent démantelées(1).

Revanche du président Jean-Bertrand Aristide 19 revenu d’exil, disaient certains. Il n’avait pas su pardonner l’état major de cette institution impliquée alors dans le coup d’état du 30 septembre 1991, et voulait s’en défaire pour éviter la répétition de nouveaux coups. En ceci, il eut l’aval tacite de certains personnages et organisations politiques; l’armée jugée selon eux trop puissante, trop engagée dans la politique, et par conséquent encombrante et extrêmement dangereuse pour les trois branches du pouvoir. (suite…)

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